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FaRem
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9 461 critiques
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2,5
Publiée le 9 septembre 2018
Avant de réaliser ce film, son premier film, Franck Ribière était un grand producteur de films entre la France ("À l'intérieur", "La Meute", "Livide") et L'Espagne ("Musarañas", "Secuestrados", "Balada triste de trompeta"). À travers cette liste de films, on peut cerner l'univers du réalisateur qu'il essaie de transposer dans son film avec quelque chose d'un peu tordu et sombre. Il nous fait découvrir l'envers du décor d'un théâtre de Grand-Guignol dans lequel on retrouve la célèbre Paula Maxa. Si l'histoire est centrée sur cette actrice qui se faisait assassiner plusieurs fois par soir, le film n'est pas un biopic pour autant. Le réalisateur ne cherche pas à développer le personnage de Paula que l'on ne connait pas plus après le visionnage. Il cherche avant tout à faire un thriller sombre avec cette femme qui de par son activité attire toutes sortes de tordus. Je trouve dommage de ne pas avoir mieux travaillé le personnage de Paula et de ne pas avoir montré l'organisation du théâtre ainsi que l'impact qu'un tel spectacle pouvait avoir sur les gens à cette époque. Il montre bien que cela ne fait pas que des heureux avec les manifestations en dehors du théâtre, mais ce n'est pas suffisant. À la place, le réalisateur propose un récit qui s'égare entre la vie dans le théâtre, la relation avec le journaliste et cette intrigue "policière" qui intervient beaucoup trop tard. Une intrigue qui m'a fait penser au bon "The Limehouse Golem" de Juan Carlos Medina. C'est un film qui se laisse regarder sans problème, car la base est intéressante et le sujet plutôt passionnant seulement le scénario est faiblard ce qui empêche d'exploiter au maximum le potentiel de cette histoire.
DE L'HISTOIRE ANCIENNE. Ci gît celle qui ne mourra plus. Au Grand Guignol, théâtre terreur, la poésie de la peur et de l'épouvante. La captive Paula Maxa, la femme qui a tué la mort sous les traits sanguinaire de notre coco Mouglalis. Le prix du désir en attendant mieux....
Il y a par moment de bonnes choses dans ce film, mais des choix scénaristiques discutables donnent un résultat qui n’est vraiment pas abouti. C’est dommage parce que cette histoire pouvait donner vie à un film très original et intéressant.
Le sujet avait tout pour me séduire... malheureusement, je ne suis pas arrivé à rentrer dans le film... la faute à une direction d'acteurs et une interprétation assez faible! J'ai vu des acteurs reciter leur texte et c'est très pénible.
Mis à part cela, il y avait là un beau sujet mais il a été complètement sous exploité...
Vous l'aurez compris, je suis passé à côté de ce métrage.
Un sujet original, c'est le moins qu'on puisse dire et il faut bien admettre qu'il est à peu près maîtrisé dans sa première partie. Je dis assez bien "à peu près" parce que on peut se demander la raison de ce filtre sale (les couleurs naturelles ce serait moche ?) Et puis la direction d'acteurs n'est pas toujours au top surtout en ce qui concerne les acteurs secondaires. Parmi les bonnes choses, Anna Mougalis assure et puis j'ai bien aimé la reconstitution de l'ambiance de la salle de spectacle. La seconde partie s'étire (il y a bien un quart d'heure de trop) avant de se terminer dans la confusion la plus totale. On va dire que ça passe la moyenne, mais de justesse.
La femme la plus assassinée du monde est le premier film de fiction réalisé par le distributeur et producteur Franck Ribière. Ce film de genre en langue française noue quelques liens narratifs et formels avec le cinéma d’Alex de la Iglesia dont Ribière est l’un des producteurs attitrés : Balada triste (2010), Un jour de chance (2011), Les sorcières de Zugarramurdi (2013). Ces quelques titres permettent de circonscrire l’univers macabre de La femme la plus assassinée du monde qui donne à voir sur Netflix le théâtre du Grand-Guignol sous toutes ses… sutures. Dans le rôle-titre, Anna Mouglalis incarne en chair et en os Paula Maxa, actrice-vedette maintes fois « flagellée, martyrisée, coupée en tranches, recollée à la vapeur, … » sur la scène du Grand-Guignol. Un rôle central dans un film qui n’est ni un biopic ni même un portrait de femme. L’étude du personnage de Paula Maxa porte plutôt sur son appréhension de ces mises à mort violentes et sanguinaires dont les mises en scène favorisaient l’aspect horrifique. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Pour un premier film belge à être produit par Netflix, divine surprise, le résultat tranche assez nettement avec le profil qu’’adopte généralement le cinéma belge francophone sur le marché du cinéma. Cette femme la plus assassinée du monde avait un nom : c’était Paula Maxa, célébrité mineure des années folles sur les planches du théâtre parisien du Grand-Guignol, qui fut donc “assassinée” près de 30.000 fois dans le cadre des pantomimes sanglants dont venait se repaître un public friand de sensations fortes et d’effroi facile. Guillotinée, éventrée, étranglée, empoisonnée, pendue, brûlée vive, l’actrice eut les honneurs de connaître de façon aussi virtuelle qu’exhaustive tout le spectre des méthodes inventées par l’homme au fil des siècles pour éliminer son prochain. Pour autant, il ne s’agit pas d’établir la fiche wikipedia visuelle de Paula Maxa, sur laquelle il n’y aurait d’ailleurs pas grand chose à dire (même si le film choisit délibérément d’inventer certains éléments pour les besoins de l’intrigue) : le choix d’obéir à une méthode anglo-saxonne déjà usitée dans des films comme ‘The raven’, à propos d’Edgar Allan Poe qui consiste à mêler le sujet réel à une enquête policière fictive, s’harmonise assez naturellement avec le contexte puisqu’un endroit aussi excentrique et “dépravé” que l’était le Grand-Guignol selon les commentateurs de l’époque, devait certainement attirer toutes sortes de tordus. Bon, à l’usage, cette enquête ne suscite pas précisément une passion extrême mais cet équivalent Belle-Epoque d’un cinéma interlope spécialisé en films gore est un écrin tout simplement fascinant pour n’importe quel type de cinéma de genre, même si on aurait aimé en connaître encore davantage sur ses coulisses. A défaut de parvenir à en imposer sur le fond ou d’avoir réussi à exploiter au maximum les possibilités formelles que le contexte pouvait offrir, le fait d’avoir embauché des acteurs au style et au phrasé aussi particulier que ceux d’André Wilms ou Michel Fau rajoute un brin d’étrangeté à un ensemble un peu trop convenu. .
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3,5
Publiée le 1 novembre 2020
Bon film français sur le théâtre du Grand Guignol au début du XXe siècle. Des détails d'époque impressionnants une intrigue attrayante et des rebondissements intéressants. J'ai adoré le fait qu'une grande partie du film se déroule dans le théâtre lui-même. Peut-être que certains des personnages secondaires n'étaient pas aussi développés que je l'aurais souhaité et je préfère toujours des personnages complexes en trois dimensions plutôt que des caricatures. Et une fin sombre plutôt jolie qui jette deux fois près d'un cliché de film avant de révéler que c'est quelque chose de bien plus profond et de plus significatif. Une chose intéressante était le fait que cette comédienne jouée par Anna Mouglalis et ce théâtre parisien avaient existé en réalité jusqu'en 1962...
Bon film inspiré de faits réels (Théâtre du grand guignol, Paula Maxa...). Une superbe prestation d'acteur en ce qui concerne une comédienne peu connue, Anna Mouglalis. Une ambiance qui restitue l'univers glauque qui entourait ce théâtre spécialisé dans la peur, l'effroi... servi par une image de qualité, mais... Un son mal mixé qui semble être un mal récurrent dans les films français. Pour le reste, on est tenu en haleine en se demandant où le ou les scénaristes veulent nous emmener. Le switch final est intéressant même si on aurait aimé en savoir plus sur l'un, voire sur plusieurs des protagonistes. On peut regretter une certaine faiblesse scénaristique quant à des éléments qui rendent l'affaire ambiguë voire confuse, à moins que cela ne soit voulu.
Deja, il me faut passer outre la voix de Mouglalis!!!!!! Puis, le fouillis grandiloquent des scénes…… C’est dommage car le théme du Grand Guignol était une bonne idée de départ…..
Le film avait un potentiel énorme, le sujet était vraiment intéressant mais le scénario a fait que le film ne plonge la majorité des spectateurs dans l'ennuie le plus total. J'ai trouvé que c'était très long et mou et c'est décevant car cela pouvait être bien
La voix envoûtante d'Anna Mouglalis et un hommage appuyé aux films d'épouvante des années 30 à 40 ne suffisent pas à faire un bon film. La faute à une réalisation qui manque de rythme doublée d'une photo tour à tour ni trop ni trop peu. Et c'est dommage. Parce que l'histoire et ses rebondissements servent bien le récit.
En soit il y avait une bonne idée derrière l'intrigue, avec l'envers du décor au théâtre qui cherche encore plus à choquer et impressionner son public et celle d'une comédienne talentueuse mais harcelée Mais le film traîne en longueur ce qui est dommage car on décroche facilement même si la fin reste pas mal