L'histoire est assez bien, même si elle n'est pas assez exploitée. Les événements du côté de la victime ne sont pas très clairs, même à la fin. On ne sait pas exactement tout ce qu'il s'est passé ni quand. Cela aurait mérité quelques scènes supplémentaires pour éviter la confusion. On ne sait pas où ne déroule l'histoire ni en quelle année. Un cadre spatio-temporel aurait permis de mieux se plonger dedans. Hormis ça, le scénario avance à bon rythme même s'il n'est pas très étoffé. Il joue davantage sur le rôle et la psychologie des personnages que sur le suspens du film.
Thriller qui possède une bonne interprétation de son casting et une ambiance assez étrange, mais Steel Country ne convainc pas totalement. La faute à un manque de suspense dans la mise en scène et à une histoire qui ne possède pas suffisamment de rebondissements.
Un éboueur autiste et obsessionnel se mue en enquêteur et justicier à Ploucville Pennsylvanie. Pas toujours crédible mais très bien filmé et prenant. On pense au Pledge de Sean Penn et aux films de Jeff Nichols. Andrew Scott est impressionnant.
Ce film traite d'un sujet assez délicat mais malheureusement souvent d'actualité : la disparition et le meurtre d'enfant. Steel country comporte des scènes chocs mais l'ensemble reste toutefois du déjà vu et la trame est lente.
Scénaristiquement peu inspiré, des personnages qui manquent de relief face à ce qu'ils vivent. J'ai tout de même parfois bien aimé certaines intrigues.
Jusqu’alors, les faits d’armes de Simon Fellows, réalisateur britannique, se résument essentiellement à trois films de série avec Wisley Snipes tout d’abord (« 7 Secondes » en 2005) puis avec Jean-Claude Vandamme (« Ultime menace » en 2006, « Jusqu’à la mort » en 2007) alors que celui-ci avait déjà commencé à voir sa cote de popularité dangereusement chuter. C’est donc une heureuse surprise de le voir en 2018 réaliser "Steel Country", un thriller qui a le grand mérite d’innover dans un genre relativement codifié. Dans l’état de Pennsylvanie, durement touché par la crise économique, Donald Devlin (Andrew Scott) qui vit seul avec sa mère est éboueur. Sans doute atteint d’une forme d’autisme qui lui donne une apparence étrange, il occupe un peu, dans sa petite ville de Harburgh, la place autrefois attribuée au « fou du village ».spoiler: La disparition d’un enfant qu’il connaît bien pour l’apercevoir régulièrement sur sa tournée, l’inquiète fortement. Quand celui-ci est retrouvé mort dans la rivière voisine et que l’affaire est très rapidement classée comme relevant d’un simple accident, Donald n’accepte pas cette version et décide de mener l’enquête à sa manière, faisant face avec ses moyens particuliers à l’apathie générale qui semble frapper la petite communauté . L’intrigue certes classique prend tout son intérêt par la manière dont Simon Fellows la rend crédible avec l’aide d’un Andrew Scott particulièrement habité dans le rôle de cet homme au caractère obstiné et à l’intelligence bien vivace mais devant lutter avec un handicap qui provoque chez lui des réactions parfois incontrôlées, le conduisant souvent dans des zones dangereuses. Mais paradoxalement, Donald est fort de ses faiblesses et ne baisse jamais pavillon, laissant parler son cœur et ses émotions là où les autres ont consciencieusement appris à préserver leur tranquillité en détournant le regard. C’est la grande originalité de « Steel Country », réalisé avec sobriété et humilité par Simon Fellows qui tire tout le parti du talent d’Andrew Scott, acteur complet sur le pont depuis l’âge de six ans, œuvrant aussi bien au théâtre qu’à la télévision ou au cinéma. Une très bonne surprise qu’il faut absolument découvrir. Simon Fellows avait donc plusieurs cordes à son arc. Espérons qu’il poursuivra dans cette voie très prometteuse si on lui en donne à nouveau l’occasion.
1h29 mais c'est tellement lent et mou que cela semble durer le double.... Le cliché habituel :une enquête sordide dans une petite ville de province grisâtre et sinistre. Les personnages sont tellement stéréotypés et l'enquête n'avance tellement pas que cela ne provoque que bâillements et indifférence.
Franchement mauvais. Malgré une très bonne interprétation d'Andrew Scott dans le rôle principal, ce thriller déjà vu mille fois, franchement pas novateur, lent et ennuyeux à mourir, ne décolle jamais. Le dénouement, attendu et cousu de fils blancs, est aussi linéaire que le reste de la proposition. Vraiment pas terrible du tout
Le scénario se tient bien, la réalisation est sobre et sans fioritures inutiles. Les personnages sont bien étudiés et dépeints. Ce film est très émouvant car il met en exergue les blessures et failles de chaque personnage. On est loin des blockbusters américains sans âme. Très touchant.
Un thriller captivant et d'une force rare porté par l'interprétation admirable de Andrew Scott. On est dans la lignée des films de Jeff Nichols, là où les déshérités de l'Amérique profonde semblent survivre tels des fantômes. Au cœur des solitudes et du drame qui se tisse ici, la lumière jaillit de l'amour d'un père pour sa fille, du soin de son éducation et de la mission qu'il s'est donné de refaire l'enquête bâclée sur la mort d'un enfant retrouvé dans une rivière. La densité du scénario, l'épaisseur des personnages et la mise en scène particulièrement brillante font de ce film l'un des grands incontournables de ces dernières années. Dommage que le film ne soit jamais sorti en salles.
un questionnement sur l'appropriation de la justice, condamner par soi-même et en cela, la conviction du personnage principal a une certaine force. malheureusement, on a du mal à accrocher à ce récit en raison d'un scénario mal travaillé, sur une mise en scène statique, avec de grandes lenteurs. et le final n'est guère plausible!
Pour donner du sens à sa vie, un éboueur un peu bizarre et pas malin qui a une fille et une femme avec qui il a couché par erreur, et qui vit avec sa mère handicapé, entreprend d'enquêter sur la disparition d'un gosse retrouver mort dans un cour d'eau en pleine forêt. Andrew Scott est particulièrement convaincant. Une histoire sordide qui ne sort pas beaucoup des sentiers battus, sur des abus sexuel sur mineurs. Fait divers plutôt froid. Une réalisation normale, sans plus.
Un film dans lequel le rôle de l'enquêteur est tenu par un éboueur autiste (ou peut être traumatisé cérébral, ce ne sera jamais explicité). Une base de départ très originale donc. Malheureusement ça ne suffit pas à faire un très bon film. Les acteurs sont excellents mais le déroulé de l'intrigue et sa conclusion manquent cruellement d'imagination.