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b216
1 abonné
53 critiques
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3,5
Publiée le 29 août 2024
Un film très dur, parfois poignant, et extrêmement bien joué. Il démontre l'inutilité de ces centres de réinsertion pour jeunes, gérés par des éducateurs complètement dépassés, qui ne font qu'exacerber la colère que ces jeunes portent en eux face à une société et des familles défaillantes.
Plongée brutale et percutante mais manquant un peu de finesse dans un centre de détention de mineurs en Slovénie à travers le destin d’un ado en plein mal être identitaire.
Je me demande si ce film intéresserait certains spectateurs étrangers sans des aspects trop prévisibles qui se voient à des kilomètres à la ronde ? C'est ce jeu trouble du film qui est sujet à caution, comme si le scénario devait absolument s'engageait dans cette voie pour avoir une chance que le film soit diffusé à l'étranger ? C'est assez pénible en fait. Les producteurs du film cherchent avant tout un marché, un public. Finalement c'est un film commercial qui répond aux attentes d'un débouché mercantile, rien de plus. Darko Štante joue donc avec des clichés attendus dans son film, Conséquences. On pense néanmoins à La Fureur de vivre de Nicholas Ray. D'ailleurs les personnages d'Andrej et de Zeljiko sont un mélange du personnage de Jim Stark (James Dean). Zeljiko est bien joué par Timon Sturbej qui fait ressortir le côté violent et manipulateur de son personnage. Matej Zemjic correspond certainement aux attentes du public. On aimerait pour lui une carrière à la Timothée Chalamet, mais c'est plutôt un avenir à la P.J. Boudousqué, qui l'attend. D'ailleurs le film américain Coldwater de Vincent Grashaw avec P.J. Boudousqué suit la même logique commerciale où inévitablement le script évoque la tension sexuelle permanente entre les personnages. C'est du déjà-vu. Les scénarios des 2 films sont très proches, avec ces jeunes dans un camps de redressement pour mineurs qui... dysfonctionne. Reste de voir un film slovène, ce qui n'est pas si courant.
un film qui raconte avant tout la délinquance, même en institut de redressement où la discipline et le respect ne règnent pas! drogues, alcool, violences et larcins restent légion et l'aspect de fond, la confusion sexuelle, reste secondaire. qu'a t-on vraiment voulu nous raconter? car au final, rien n'est fait pour s'attacher au personnage principal. une tentative avortée.
Je me demande si ce film intéresserait certains spectateurs étrangers sans des aspects trop prévisibles qui se voient à des kilomètres à la ronde ? C'est ce jeu trouble du film qui est sujet à caution, comme si le scénario devait absolument s'engageait dans cette voie pour avoir une chance que le film soit diffusé à l'étranger ? C'est assez pénible en fait. Les producteurs du film cherchent avant tout un marché, un public. Finalement c'est un film commercial qui répond aux attentes d'un débouché mercantile, rien de plus. Darko Štante joue donc avec des clichés attendus dans son film, Conséquences. On pense néanmoins à La Fureur de vivre de Nicholas Ray. D'ailleurs les personnages d'Andrej et de Zeljiko sont un mélange du personnage de Jim Stark (James Dean). Zeljiko est bien joué par Timon Sturbej qui fait ressortir le côté violent et manipulateur de son personnage. Matej Zemjic correspond certainement aux attentes du public. On aimerait pour lui une carrière à la Timothée Chalamet, mais c'est plutôt un avenir à la P.J. Boudousqué, qui l'attend. D'ailleurs le film américain Coldwater de Vincent Grashaw avec P.J. Boudousqué suit la même logique commerciale où inévitablement le script évoque la tension sexuelle permanente entre les personnages. C'est du déjà-vu. Les scénarios des 2 films sont très proches avec ces jeunes dans un camps de redressement pour mineurs qui... dysfonctionne. Reste à voir un film slovène, ce qui n'est pas si courant.
Voici un film slovène de Darko Stante qui s'est inspiré de son passé d'éducateur dans un centre de détention pour mineurs. On peut y suivre Andrej, 17 ans, qui va se faire une place au milieu de ces caïds. Il va devenir le bras droit de Zeljko et refouler jusqu'à un certain point ses attirances homosexuelles. Le réalisateur à travers cette vie au centre remet en question la façon de traiter ces ados récalcitrant à toute forme d'autorité et baignant dans une violence de chaque instant. C'est une œuvre poignante mais également très dure à visionner où la scène finale est très forte mais malheureusement un peu trop prévisible.
Petit drame gay slovène comme il nous en arrive plusieurs exemplaires chaque année des quatre coins du monde : le garçon viril mais sensible tombe amoureux du garçon viril et brutal. Il hésite, il y va, il hésite encore, etc. Avec un petit budget et filmé caméra au poing, Conséquences est un objet plus que familier, presque interchangeable. Le milieu de la délinquance pouvait laisser craindre un résultat plus cliché encore que d’habitude, mais passé le premier baiser, le film réussit assez habilement à éviter certains lieux communs et choisit une forme de sobriété qui lui réussit assez bien (sauf la fin, qui veut éviter la facilité mais paraît trop abrupte). Les acteurs sont très bons et charismatiques, mais les personnages plutôt antipathiques. Agréable sans plus.
Andrej a une gueule d’ange. Il plaît aux filles mais ne leur manifeste pas l’intérêt qu’elles lui portent. Une jeune fille dont il a repoussé les avancces l’accuse de viol. Ses parents, avec lesquels il est en conflit permanent, ne prennent pas sa défense. Il est envoyé en centre de redressement. Andrej y croise Zeljko, un jeune psychopathe, drogué et violent, et tombe sous son charme. Avec Niko, le trio multiplie les provocations.
"Conséquences" nous vient de Slovénie. Ayant déjà fait une plaisanterie similaire au sujet d’un récent film nord-macédonien, je ne dirai pas que c’est le meilleur – et le seul – film slovène que j’aie jamais vu. Mais la tentation est grande….
"Conséquences" explore un sillon déjà maintes fois creusé : celui de la jeunesse délinquante, en mal d’affection et de repères. On pense évidemment aux "Quatre cents coups", au "Petit Criminel" de Doillon, à "La Tête haute", à "Fish Tank" (qui avait révélé la réalisatrice Andrea Arnold), à "Dog Pound de Kim Chapiron ou à "Clip", un film serbe qui avait donné des sueurs froides à la censure.
Mais il le fait avec un angle d’attaque singulier : l’accent mis sur les inclinations homosexuelles de son héros et les difficultés à les assumer. Cette dimension est souvent sous-jacente dans les films de prison. On se souvient d’une scène de "Midnight Express". Mais elle reste toujours secondaire. Elle est ici au contraire au centre de la relation toxique entre Andrej et Zeljko.
Si les jeunes acteurs sont tous épatants, le scénario n’évite malheureusement pas l’écueil du manichéisme. On pressent que l’attirance du beau Andrej pour le vicieux Zeljko finira mal. On redoute autant qu’on espère que leur pacte diabolique finisse par se rompre. Il manque ce je-ne-sais-quoi à Darko Štante – qu’avait trouvé Jean-Bernard Marlin avec "Shéhérazade" – pour faire d’un drame convenu une histoire poignante.
Vraiment un meilleur film que ce que je m'attendais à voir. Les acteurs sont criants de naturel et d'authenticité, et l'histoire connaît suffisamment de rebondissements pour qu'on ne s'ennuie pas une minute. Du fait du bon jeu des acteurs et de la subtilité du scénario, même la relation sensuelle un peu grosse qu'entretiennent finalement deux protagonistes ne paraît pas trop artificielle ou improbable (même si elle l'est sans doute). Un film que j'aurai plaisir à revoir.
Voici un film d’une cinématographie européenne extrêmement rare voire inexistante sur nos écrans hexagonaux. Il s’agit en effet d’un film slovène, petit pays de l’Est pourtant proche de nous entre la France et l’Italie. Ce qui ne veut pas dire que le cinéma là-bas est inexistant, pauvre ou peu qualitatif, la preuve avec ce « Conséquences » de belle tenue. Ce n’est pas un chef-d’œuvre, encore moins un film qui va révolutionner quoi que ce soit mais sa vision s’avère très plaisante et les thèmes abordés plutôt intéressants. Le sujet principal des centres de détentions pour jeunes délinquants est bien abordé le réalisateur étant lui-même éducateur. Il a donc choisi pour ce premier film plus que maîtrisé un univers qu’il connaît bien et qu’il retranscrit de la meilleure des façons en pointant du doigt une certaine jeunesse désemparée et laissée à l’abandon.
On est loin de « Dogpound », maître étalon de ce genre de film, mais plutôt que le thriller hard, Darko Stante a choisi une veine sociale et sociétale bienvenue. Ce pensionnat où des jeunes violents et désemparés ne répondent plus à l’autorité pourrait se voir comme le miroir d’un pays écartelé entre populisme et démocratie. Conséquemment, les rapports entre les personnages sont empreints de malaise et se devinent comme le parangon d’une population désemparée entre parents démissionnaires, velléités d’émancipation et besoin d’attention de la jeunesse ou encore tolérance limitée par un pays où la virilité est de mise. « Conséquences » interroge bien les questionnements intérieurs de son jeune héros complexe et taiseux à l’heure du passage à l’âge adulte. Celui-ci alterne violence (avec ses parents et certains détenus) et douceur (avec son rat et celui qui l’attire), besoin de reconnaissance et besoin d’indépendance, tendresse juvénile et folie emplie de rage contenue. Et pour incarner ce jeune protagoniste principal complexe, on est face à une perle au charme magnétique en la personne d’un acteur débutant : Matej Zemjic. Chapeau bas à ce jeune homme qui donne tout entre scènes sensuelles entre garçons, scènes de violence crue et intériorisation ou extériorisation d’émotions pas facile à retranscrire. Il est bluffant de bout en bout et joue beaucoup dans la réussite du film.
L’immersion dans le monde carcéral pour jeunes n’apporte rien de nouveau et déploie certains clichés tel que le sous-fifre du bad guy ou des rapports de force classiques et déjà-vus entre soumission et domination. Mais c’est documenté et cet aspect documentaire ne prend jamais le pas sur la fiction pour un film sans baisse de rythme et à la tension qui monte crescendo. On sent que tout cela va mal finir. La fin n’est donc pas vraiment surprenante, elle est même logique, mais elle reste quand même crue et choc. La mise en scène caméra à l’épaule se justifie bien par le fait que le cinéaste veut coller au plus près des atermoiements psychologiques de ses personnages et des rapports malsains qu’ils entretiennent. Quant à l’homosexualité du jeune héros, elle est montrée avec tact, réalisme et pudeur mais ne se marie pas toujours bien au propos premier du film. Disons que lorsque « Conséquences » traite de l’un ou de l’autre sujet séparément ça passe mais le fait de marier les deux est un exercice ardu (mais pourtant pas antinomique tant l’homosexualité en prison peut être un sujet passionnant) qui n’est pas toujours bien négocié. Une belle découverte dans tous les cas.
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Ce film "social" slovène sur un groupe de jeunes délinquants en centre d'encadrement est un chef-d'œuvre absolu réalisé avec de tout petits moyens; attention spoilerspoiler: "prends ça dans ta tronche de pervers narcissique".
Sublime . J'ai eu la surprise de voir ce film dans un cinéma indépendant :le cinéma des cinéastes, pour ne pas le nommer . C'est un lieu charmant ou vous êtes toujours reçu avec un grand sourire . Donc j'ai vu ce film ou tous les acteurs jouent d'une manière formidable . Je viens de voire que c'était un premier film alors bravo bravo bravo
Si le récit des déboires d'un délinquant n'est pas original, la connotation homosexuelle de la thématique, l'efficacité du scénario traitée avec finesse et de jeunes acteurs investis débouchent sur un très bon film.