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lionelb30
446 abonnés
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3,0
Publiée le 27 septembre 2020
Pas vraiment une comédie que cette histoire de jeune femme un peu paumée par la vie quotidienne et ses conventions. Attachante avec des comédiens pas mal , il manque quand même un peu de rythme et de liant entre les scènes. Pas abouti.
Nora très belle comédienne, juste, drôle , attachante, le film...c un premier donc je suis plutot satisfait malgré pas mal d'erreur de mise en scène, de faux raccords, film réalisé trop vite avec un trop petit budget certainement, dommage, mais réalisateur a suivre.
Première réalisation pour Amrod Hamzawi, qui a donné le rôle principal à sa sœur, la talentueuse comique Nora Hamzawi, dont c'est le premier rôle majeur. Eléonore (Nora Hamzawi) a 34 ans, pas de travail, pas de petit ami, et elle se laisse aller dans sa déprime. Sa sœur et sa mère veulent "l'aider" à se sortir de cette situation, mais en réalité elles lui pourrissent davantage la vie, en la rabaissant en permanence. C'est une petite comédie, pas plus intéressante que cela. A voir si on a rien de mieux à faire.
Au premier abord, on croit qu’on va suivre les pérégrinations d’une adolescente attardée un peu à l’Ouest, genre « Joséphine » (2012). Ou une variation ironique et caustique sur la névrose versus psychose genre « Les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel » (1993). Ou encore un quelconque thème autour du machisme en entreprise avec notre Eléonore qui, pour notre plus grand plaisir (et esprit de vengeance pourquoi pas), ne va peut-être pas s’en laisser conter et donner du fil à retordre à son patron au tempérament exécrable. Les personnages, les situations sont là. La bande annonce, c’est ça aussi. Mais de ce scénario, du jeu d’acteurs et actrices, il n’en ressort finalement que de l’ennui. Avoir des idées et ne pas savoir trop quoi en faire ? Il n’y a qu’André Marcon avec son air coincé qui est parfaitement dans le registre de la comédie. Pour le reste, calme plat.
Un film subtil et sensible qui donne envie d’être l’ami de cette Éléonore qu’on veut réconforter. Bravo au jeu d’acteur de Nora et à la photo qui dépeint un vrai Paris.
Le scénario est vide de sens, je n'ai rien compris au film ni à sa morale : les personnages n'ont aucune profondeur, ni aucun développement, on enchaine les facilités, les stéréotypes et les scènes malaisantes... Et je ne parle pas du jeu d'acteur qui est juste insupportable. Passez votre chemin pauvres fous.
Éléonore, elle est à l'ouest, surtout. Ce portrait d'une trentenaire en post-dépression et sous influence de sa mère et de sa sœur tend vers la fantaisie teintée de mélancolie. Son réalisateur, Amro Hamzawi, clame qu'Éléonore, "c'est lui", tout en prétendant que son scénario n'est pas autobiographique et tout en ayant offert le rôle à sa chère sœur, Nora Hamzawi, qui endosse le costume de son personnage avec un certain brio. Bon, ce n'est pas aussi compliqué que cela en a l'air car le métrage suit clairement son cheminement, avec la volonté de son metteur en scène de se situer à la fois sur le terrain du film d'auteur et de la comédie populaire, à forte tendance psychologique et comportementale. Son héroïne, tellement maladroite et limite asociale, aussi peu assurée dans sa vie sentimentale que professionnelle, est touchante et donne envie de la prendre tendrement dans ses bras, bien qu'elle soit aussi agaçante. Mais tout ceci se voudrait terriblement original alors, qu'honnêtement, la chose est plaisante mais a du mal à donner plus qu'un petit plaisir passager. Parfois, Hamzawi s'appuie sur une voix off, puis l'abandonne, sans raison, avant de la reprendre un peu plus tard. Quant à la musique, elle lui sert de manière assez classique à rebooster l'ensemble de manière classique et un tantinet artificielle. A noter quand même au crédit du film : l'interprétation des seconds rôles (Julia Faure, Dominique Reymond, André Marcon) qui évite une certaine monotonie qui menace de s'installer malgré le caractère fantasque mais aussi indolent de cette drôle d'Éléonore.
Par une forme assez lâche ressemblant, par bien des aspects, à une succession de sketchs organisés par thèmes, Éléonore réussit néanmoins à convertir la monotonie de l'existence de son personnage principal en énergie d'un droit à l'étrangeté et à l'échec dans une société régie par le principe de productivité et d'utilité. Le long métrage semble aussitôt prolonger les films mettant en scène Vincent Lacoste comme éternel adolescent refusant de devenir adulte et qui érige la fainéantise et l'irresponsabilité en droits et devoirs de tout homme. Et l'atout de cette déclinaison au féminin est sans aucun doute ses acteurs, à commencer par Nora Hamzawi et André Marcon, formidable en éditeur tourmenté. En résulte un film drôle et alerte qui souffre de nombreux défauts : scénario répétitif, personnages qui peinent à sortir de la caricature pour se singulariser, photographie médiocre, mise en scène réduite au strict minimum, sans idées aucunes sinon celle de l'illustration plate qu'un montage dynamise à grands coups de serpe.
Pour commencer, rien n’est crédible ... et en plus, on s’ennuie. Le fond psychanalytique n’est pas assez travaillé pour en faire une histoire profonde et ni intéressante.
Le côté Bridget ne prend pas. Passez votre chemin.
Éléonore (Nora Hamzawi) a trente-quatre ans et sa vie est dans une impasse : sans relation amoureuse stable (elle enchaîne les rencontres d’un soir), sans emploi (elle vient de se faire virer du fast food où elle travaillait sans passion), sans avenir dans la littérature (son manuscrit, trop volumineux, trop plombant, est systématiquement refusé), elle sombre dans la dépression. Sa mère (Dominique Reymond) et sa sœur (Julia Faure) l’exhortent à se reprendre en main et lui trouvent un travail auprès d’un éditeur acariâtre (André Marcon).
La bande-annonce d’"Éléonore" m’avait donné envie de le voir. Elle est passée en boucle en pré-séance durant tout le mois de septembre et, à chaque fois, j’y riais à la même répartie (« Sophistiquée, audacieuse, féline » – « Féline ?! Ca veut rien dire ! c’est juste une façon polie de dire cochonne ! »). J’étais par avance séduit par le personnage joué par Nora Hamzawi, par son auto-dérision, par ses déboires amoureux et professionnels à la Bridget Jones.
Hélas, mes attentes ont été déçues. Et force m’est d’adresser à "Éléonore" les mêmes reproches qu’à "Antoinette dans les Cévennes" la semaine dernière.
Les deux films sont organisés autour d’une actrice dont on se doit, dans un cas comme dans un autre, de reconnaître les qualités. Comme Laure Calamy, Nora Hamzawi est immensément attachante, sait nous faire rire et nous toucher. Elle a le charme et la simplicité de la "girl next door" avec qui on adorerait prendre un verre et rigoler. Il suffit de jeter un œil à son studio orné d’un poster des Ramones pour trouver immédiatement sympathique cette « adulescente attachiante » (dixit Les Inrocks).
Le problème vient d’ailleurs. D’un scénario décidément faiblard qui, comme dans "Antoinette", ne décolle jamais vraiment. Pire : à la différence d’"Antoinette", il ne nous fait même pas franchir le périphérique, enfermant Éléonore dans un métro-boulot-dodo quotidien pas vraiment glamour. Elle s’y frotte à son éditeur, un père de substitution avec lequel on redoute que se noue une idylle ; elle y tombe mollement amoureuse du fiancé qu’on lui assigne et dont on sait par avance qu’il n’y a rien à attendre ; elle y solde des vieux comptes familiaux avec une mère trop exigeante et une sœur toxique.
Tout cela n’est ni très drôle ni très intéressant. Dommage…
J'ai pas trouvé ça si mauvais personnellement. Photo réaliste des 30tenaires perdus entre famille envahissante et négative, et société où plus rien ne semble correspondre à ce à quoi on espérait 10 ans plus tôt.. La deuxième moitié est par contre beaucoup plus soporifique
Au bout de 20 minutes de film, une réplique résume l'œuvre : "ça sent la merde non ?". J'aime bcp l'irrévérence de Nora Amzaoui en tant que chroniqueuse, ou one-women-show ... mais là franchement, tenir devant la totalité du film sans rythme, sans originalité, sans bons acteurs ... ça tiendrait du sado-masochisme
C’est le parfait exemple du nombrilisme d’un certain cinéma français, c’est superficiel, insipide, sans intérêt. Le titre suffit à démontrer le peu de créativité du film. Une bonne voiture ne fait rien sur un circuit si le pilote n’est pas à la hauteur.