Charles Band se colle pour la seconde fois dans l'Histoire de cette catastrophique saga à la réalisation d'un épisode de cette dernière qui n'en finit plus puisque c'est techniquement le onzième, sorti en 2012 ! Et bon, même s'il reste objectivement très mauvais, et même subjectivement d'ailleurs, la note est bien évidemment proportionnelle à la franchise, c'est-à-dire que, depuis longtemps, on a enfin un film qui se démarque un peu des autres, comme le troisième opus avait par exemple pu le faire. Nous sommes dans le second volet du cycle "Axis" qui prend donc la suite directe du précédent. Ainsi, on retrouve de nouveau nos deux adolescents en pleine Seconde Guerre Mondiale qui tentent d'empêcher les nazis de découvrir le secret de la substance qui anime les puppets, qui leur permettrait d'accéder au pouvoir. Les nazis sont déjà passés par là dans la franchise mais là, le film tombe complètement dans la Nazisploitation avec même en prime une resucée du personnage d'Ilsa de la saga "lsa, la louve des SS". Effectivement, difficile de ne pas penser à Dyanne Thorne avec ce personnage de femme nazi ultra-sexualisée, légèrement nymphomane et avec un penchant pour le sado-masochisme. En plus de ça, le film nous envoie une bonne dose de patriotisme américain à la tronche pendant tout le film et je ne suis même pas sûr que ce soit du second degré pour le coup. Mais bref, dans tout ça, où sont nos puppets ? Eh bien, comme d'habitude, bien reléguées au second plan pendant une bonne partie du film, du coup, on s'ennuie ferme même si pseudo Ilsa parvient à nous réveiller par moments mais on a quand même plus de présence à l'écran par rapport au précédent film. Notamment avec pseudo Ilsa en puppet qui est dotée de mitraillettes à la place de la poitrine, tout comme les Fembots d'"Austin Powers", et bon, c'est quand même bien drôle. "Puppet Master X : Axis Rising" est donc un bon gros nanar qui nous ennuiera autant qu'il nous fera rire.