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Aurélie R
17 abonnés
180 critiques
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3,5
Publiée le 13 juin 2011
Beau film de Francois Ozon, comme toujours, des sujets tres grave mais trè bien traité, un scenario sur le deuil, l'absence, le refus d'une autre vie... A moins gout, FRANCOIS OZON meilleur réalisateur du monde, avec des films faisant réfléchir sur le sens de la vie....
François Ozon ou le "cinéaste" de l'inutile, du pseudo-intellectualisme français, prétentieux, sans raisons de l'être. Film long, laid, lassant, "Sous le sable" est un échec monumental du cinéma français qui se veut sérieux. Ça devient surtout très ridicule. Situations et dialogues sans intérêt, Charlotte Rampling est au bout d'un certain temps un peu insupportable... Aucune audace dans la mise en scène, le film ne mène nulle part. Le personnage interprété par Rampling n'est pas intéressant, la folie est mal traduite. Le film ne se résume qu'à de longs et pompeux passages d'hallucinations, de soit disant folie et d'aventures avec un autre homme qui tentent désespérément de combler le vide d'un scénario racoleur, sans réel dénouement. Frustrant, lassant, "Sous le sable" est à oublier... à enterrer en creusant au plus profond de ses souvenirs de cinéphile, les regrettables, les plus honteux.
Marie et Jean partent en vacances dans leur maison des Landes. Sur la plage, Marie s'endort et à son réveil, Jean a disparu. Une enquête est ouverte mais, de retour à Paris, elle continue à vivre comme s'il était vivant et s'engouffre dans le déni. Jean nous apparaît, au fil de ses fantasmes à elle. Ils se parlent du quotidien, elle lui achète des cadeaux, lui confie sa rencontre avec son nouvel amant, Vincent . Je l'avais déjà vu, donc la surprise est moindre. J'aime beaucoup la scène du début où Jean sort chercher des morceaux de bois, en soulève un et là une colonie de fourmis grouille. Très belle image. « Sous le sable » est un drame puissant, Cremer a ce quelque chose de magique, de très protecteur et elle est bouleversante. La scène sur le lit avec les multiples mains m'a semblé cette fois un peu kitch. Elle brise l'ambiguïté en nous servant comme un mauvais clip de cul de l'érotisme partagé (son mari et son amant). Mais à part cela, et la présence de Nolot qui me répugne, il n'y a, pour moi, pour rien à reprocher d'autre à ce « Sous le sable » qui aborde le deuil sous un angle à la fois quasi policier (on veut y croire aussi) et dans un tragique profond qui explose avec la scène finale sur la plage, une des bouleversantes que j'ai vue. Les chants de Barbara et la lecture de Virginia Woolf encadrent à merveille la douleur.
Un film saisissant de justesse et d'intimisme, porté par une Charlotte Rampling épatante. De très belles scènes, et une réflexion très intéressante sur le deuil et l'impossibilité d'accepter la disparition de quelqu'un lorsque l'on ne sait pas ce qui s'est passé. Sans être exceptionnel, ce film est, dans la collection d'Ozon, un très bon cru.
Le film d'Ozon que je préfère. On y retrouve toutes ses obsessions: portrait de femme (Charlotte Rampling est bouleversante), sensualité (discours intéressant sur le désir des femmes mûres), mystère, couple (Bruno Crémer est très attachant)... Tout s'assemble parfaitement dans un film brillamment mis en scène qui distille un souffle mystérieux très réussi.
Ozon, moi j’aime beaucoup au début (parce qu’il y a une patte) et puis je lâche toujours le fil au fur et à mesure que l’histoire s’égraine. Ce film ne fait pas exception. Personnellement, je ne comprends pas ce goût pour l’enlisement dans cette sorte de mélancolie et durant lequel le personnage principal tourne en rond… Sûrement est-ce un état d’esprit qu’aime Ozon, mais moi je ne vois pas pourquoi on devrait stopper toute progression juste pour ça. Je sais que c’est un choix, mais pour moi c’est une sorte de facilité, pour ne pas dire de la fainéantise.
Parce que le thème traité l'est généralement avec pudeur, il m'aurait plu d'être touchée par ce film, mais je suis restée de glace devant une histoire sans queue ni tête, sans profondeur, et avec un personnage qui respire l'antipathie. Rendre le spectateur insensible, un comble pour un film qui traite de la mort ! Je le déconseille fortement. Un film dans la lignée de "Swimmingpool", "8 femmes", ou celle des films d'une médiocrité sans nom.
Charlotte Rampling est parfaite dans ce rôle de femme anéantie par la mort de son mari. De bonnes scènes, de belles couleurs, des plans magnifiques, des silences éloquents, le bruit de la mer qui hante cette pauvre femme... Ce film n'est certes pas un grand film, mais je le perçois comme un moyen pour chaque spectateur de se tisser son propre scénario, sa propre idée.
"Sous le sable" est pour moi le meilleur film de François Ozon. C'est un film dramatique d'une puissance extraordinaire. Et cette force inouïe dont possède "Sous le sable" pourrait faire pleurer n'importe qui ou rallier à sa cause tout à chacun. L'histoire d'une femme dont le mari disparaît soudainement et mystérieusement du jour au lendemain, mari, qui sans doute s'est séparé volontairement de sa femme pour des raisons qui n'appartiennent qu'à lui, mais sûrement parce qu'il n'avait pas eu d'enfants de sa part, montre au spectateur une réalité qui parfois se réalise dans la vie de tous les jours. Ici, il ne s'agit pas de la mort d'un être cher, mais donc plutôt de la disparition inexpliquée d'un être cher. Et c'est ce jeu de la nuance qui rend "Sous le sable" un film magnifique, car en effet, certaines scènes du film poussent le spectateur à croire plus à une mort de l'être tant aimée, mais dont le corps n'a pas été retrouvé. Et d'autres scènes du film conduisent plus le spectateur à croire à une disparition volontaire de l'être-aimé, une sorte de séparation voulue et soudaine par le mari. Et c'est cette deuxième option qui est sans nul doute possible, la vérité de toute cette histoire dramatique et inexpliquée. Mais malgré tout, la femme délaissée, jouée magistralement par Charlotte Rampling, persiste à croire à une disparition mortelle, et non tout simplement physique, car parfois la vérité est difficile à entendre. D'ailleurs, la scène de la querelle entre elle et la mère de son mari, en dit long sur la vérité que Charlotte Rampling ne veut croire. Cette scène est la plus belle de ce film. Un film à voir donc absolument.