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LucienLaurent
4 abonnés
392 critiques
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3,5
Publiée le 3 septembre 2013
Dans "Sous le sable", Marie, incarnée par la toujours très appliquée Charlotte Rampling, part en vacances avec son mari Jean, joué par Bruno Cremer. Ce dernier part se baigner, mais ne réapparait jamais. Que s'est-il passé ? Jean s'est-il noyé, s'est-il suicidé ? Est-il vivant ou mort ? Durant tout le film, nous suivons Marie, qui ne veut pas se résoudre à la disparition de celui qu'elle aime depuis plus de vingt ans. Le thème de la disparition, souvent traité au cinéma, est ici joliment traité et interprété.
Un beau film sensible sur le déni...et l'amour Vu au ciné à sa sortie et dernierement à nouveau sur Arte...les quelques années d'écart m'ont fait apprecier davantage ce film....surement une évolution personnelle !
Le film est bien écrit, réalisé et Charlotte Rampling est excellente, mais bon, le film n'est pas passionnant et je me suis fréquemment ennuyé (la lenteur...).
Fuite ou noyade ? La vraie et tragique question pour la famille d’un disparu n’est pas seulement de savoir comment il est mort mais plutôt de savoir s’il l’est vraiment. L’impossibilité de faire son deuil entrainera Marie, alias Charlotte Rampling jusqu’aux limites de la raison. Et pourtant, on aurait pu la croire plus forte au vu de son environnement et de son niveau intellectuel. Est-ce la fragilité des couples sans enfants, qui vivent d’un amour égoïste et sans histoires, et qui perdent leur équilibre comme un unijambiste soudain sans béquille ? Dans cette histoire, l’hypothèse de la fuite n’est pas crédible, surtout après la découverte du corps, et pourtant le désarroi de Marie est tel, qu’elle en vient à refuser l’évidence. François Ozon nous sert de longues scènes pour explorer la banalité de la vie de ces personnages, dans un film pourtant réduit au format de 1 h 30. La pause café sur l’autoroute, la dégustation de frites au Quick, même les scènes d’amour ont l’air décortiquées. S’agit- il d’un simple remplissage ou la volonté de craqueler le vernis délicat de la personnalité de son personnage. On aurait aimé qu’il nous fasse découvrir plus de choses sous le sable.
François Ozon n'est pas un réalisateur révolutionnaire bien qu'il essaye de s'en donner des petits airs. Les sujets qu'il aborde ont déjà été évoqués de très nombreuses fois mais il essaye de le cacher en changeant légèrement la manière de les raconter. C'est incontestable que ça peut donner un petit intérêt à la chose mais on ne peut pas parler d'immense talent. Mais ce qu'on ne peut pas lui enlever par contre c'est que c'est un très bon directeur d'actrices. Et dans ce sens, c'est plus un film avec Charlotte Rampling que l'oeuvre d'un grand cinéaste. Il faut dire que l'actrice joue avec beaucoup de sensibilité, beaucoup de justesse, et arrive à porter remarquablement le film sur ses épaules. Pour les fans de cette dernière, c'est incontestablement un indispensable.
Le drame de la disparition de son mari vécu par une femme. Ozon s’introduit dans son esprit pour en surprendre les méandres et les failles. Charlotte Rampling, bouleversante, exhale si magnifiquement le mystère que tout le film en est imprégné.
Film portant sur l'absence d'un être cher et sur la façon d'essayer de surmonter cette absence, en se nourrissant au besoin de fantasmes et de dénis. En cela, ce film touche, et l'interprétation exceptionnelle de Charlotte Rampling y est pour beaucoup. Néanmoins, on peut s'interroger sur l'intérêt de faire un film sur un tel sujet.
Un film solide, aux personnages d'une grande finesse psychologique et porté par une Charlotte Rampling une nouvelle fois épatante. Très sobre, sans fioritures.
l'idée de départ du film n'est pas vilaine. mais on tourne en rond très vite. la clé du film est révéler en 20min, déjà qu'on s'amuser guère avant, on se fait chier après. remarque, amuser n'est peut-être pas le mot pour décrire ce drame. le duo Rampling-Cremer ne fonctionne pas. bref, c'est pas terrible. voir médiocre.
sous le sable reste un tres bon film dramatique, ou on l'assiste tout simplement a la descente aux enfers d'une femme ( charlotte rampling) , qui perd son mari ( bruno cremer) a la suite d'un sejour au bord de la mer, si le film possede quelque longeurs, le jeux de charlotte est tout simplement excellent car a elle seule elle focalise tout le sujet sur ses epaules!!! neanmoins quelques scene de sex donc attention!!! sinon le point fort du film reste sans doute la mise en scene d'une realite parfaite et qu'au final le secret est bien garder car on cherche toujours la verité!! est il mort ou parti ?!!! telle est finalement la question!!
Ozon sort la tête du sable et nous enfonce bien sous le sable à son tour. Une histoire qui tient bien son grain de sable pour sa légère complexité, Charlotte Rampling habité par la disparition de son mari n'arrive pas à refaire surface. Sous le sable contient aussi des passages souvent criard de noirceur, le malaise s'installe assez vite comme le coup de la morgue ou la police aurai retrouver son corps, elle joue avec sa descente aux enfers et se refuse à accepter la mort de son mari. La réalisation est lente et se veut nourrissante de dureté réel.
Une bonne performance pour Rampling par contre j'aurai aimé voir un peu plus Crémer. Le film est bien installé, un peu à l'ancienne, en revanche la situation est trop vite cernable et la suite n'apporte pas de développements. On s'ennuie donc un peu.
Un drame poignant, au scénario bien construit et reposant sur une actrice au top de sa forme et des plus convaincantes. Il est dommage que la réalisation soit trop sage, trop classique!