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    Jinpa, un conte tibétain
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    12 critiques spectateurs

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    Max Rss
    Max Rss

    199 abonnés 1 769 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 novembre 2024
    Je me demande bien ce que je vais pouvoir dire là-dessus... Car si j'admets bien volontiers m'être laissé prendre au jeu pendant environ une trentaine de minutes, j'ai fini par décrocher petit à petit, jusqu'à me désintéresser totalement. Et pourtant, ça partait bien. Ces désertiques et glaciaux plateaux tibétains, battus par les vents froids. Et puis il y a ce mec, que l'on pourrait croire tout droit sorti d'un Western de Leone ou de Corbucci (difficile de ne pas penser au "Grand silence"). Sans oublier ce passant annonçant qu'il vient accomplir une vengeance. Mais, ce rythme presque méditatif, d'abord captivant, finit par peser très lourd. Sans oublier cette interminable scène du café. Si bien que l'on n'arrive même pas à penser quoi que ce soit lorsqu'on en arrive à ce que le film avait à nous dire : la double personnalité telle qu'appréhendée selon les croyances tibétaines. C'est dommage, car on sent vraiment un truc énorme qui sommeille là-dessous et puis le Jinpa, il en impose un max. Il en dit beaucoup sans trop mot dire et il a une bonne gueule de cinéma.
    velocio
    velocio

    1 311 abonnés 3 140 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2024
    Un film qui a le mérite d'être très différent du cinéma qu'on a l'habitude de voir, que ce soit esthétiquement ou concernant la façon de raconter une histoire. On se laisse aller petit à petit ...
    Einleiger
    Einleiger

    7 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2020
    Quand Sergio Leone filme, il filme, il ne raconte pas sa vie. Jinpa n'est pas Tuco. Si le début ressemble au style du réalisateur italien, (un début lent), l'ensemble ne l'est pas. Ce "Il était une fois au Tibet" se résume à un proverbe. Mais pas seulement. Ce proverbe est mis en image d'une manière sublime : j'avais souvent l'impression que l'image était en trois dimension alors que le film n'était qu'en 2D, aussi bien les paysages que les scènes d'intérieures (un peu comme peuvent le donner les objectifs Zeisse en photo). les images sont fluides, et on passe du "moment en cours" au" moment vécu" d'une façon lisse (mieux que Leone si on compare "il était une fois l'Amérique"). La musique est présente, surtout marquante au début, les sons sont multipliés (quand un personne fabrique sa cigarette, on entend le bruit du papier), il ne manque plus que les odeurs pour que le spectateur soit transporté au Tibet. Quant au scénario, il est basé sur deux écrits, qui définissent les 2 thèmes du films : la vengeance et la rédemption. Ces deux thèmes se croisent tout au long du film, le chauffeur cherchant à racheter son accident et encore plus ... Ces deux thèmes amènent au proverbe en l'illustrant d'une manière exemplaire, magnifié par des tableaux où la lumière est maîtrisée. Il manque quelque chose au film, il se termine trop rapidement, le film est déjà fini. A voir et certainement à revoir,
    Yves G.
    Yves G.

    1 481 abonnés 3 497 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 avril 2020
    Un routier traverse un haut plateau tibétain. Son attention détournée par le vol d'un vautour, il percute une brebis et la tue. Quelques kilomètres plus loin, il prend un voyageur en stop. L'homme lui confie se rendre à un village proche pour s'y venger de l'assassin de son père.

    Pema Tseden est un réalisateur tibétain qui a accepté de passer sous les fourches caudines de la censure pékinoise pour réaliser des films. Aussi ne faut-il y chercher aucun message politique, aucun arrière-texte militant. Après "Tharlo, le berger tibétain", sorti il y a deux ans, il revient sur les écrans français avec "Jinpa, un conte tibétain" qu'il a réalisé à partir de deux nouvelles, l'une de sa plume, "J'ai écrasé un mouton", l'autre de Tsering Norbu, "L'Assassin".

    "Jinpa, un conte tibétain" est produit par Wong Kar Wai et l'ombre du maître, plane sur le film. "Jinpa" a des faux airs de western comme "Les Cendres du temps". Son héros, le routier, a le look arty des héros de WKW, lunettes de soleil, blouson en cuir, pull violet. La bande son qui place en majesté une version très contemporaine de "O Sole Mio" entonnée à tue-tête par le héros, rappelle les curieux mélanges musicaux de "In the Mood for Love". Enfin et surtout, le travail hyperstylisé de Lu Songye, le directeur de la photographie, rappelle celui de "2046".

    Hélas, comme dans "2046", on n'y comprend vite plus grand chose dans ce récit pourtant minimaliste sinon que les deux héros, qui portent le même prénom, vivent l'expérience troublante d'une transsubstantiation plus ou moins fantastique, le corps de l'un passant dans celui de l'autre comme les âmes migrent dans le bouddhisme. On accepte de se laisser entraîner durant la première moitié du film, au fur et à mesure que la cohérence du scénario se délite ; dans la seconde en revanche, notamment dans une interminable scène de saloon revécue deux fois à travers les yeux des deux héros, notre adhésion se délite.
    Robert Pontnau
    Robert Pontnau

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2020
    On se plonge dans un paysage fascinant et désolé. L'action est suggérée plus que vécue. La chanson du générique final livre une clé un peu ambigüe. Le monde que l'on refuse est-il le vieux Tibet et sa vendetta ou est-ce une allusion au régime chinois? Par son rythme, ses images et ses sous-entendus un film à voir.
    Zoly
    Zoly

    6 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2020
    Un bijou absolu d'inspiration, de sensibilité, de profondeur. Tout n'est pas expliqué, c'est même un peu le contraire et ça fait du bien. Le mot d'ordre : ressentir les choses simplement, et alors le propos du film, les enjeux des personnages deviennent limpides. J'ai hésité à me déplacer pour aller le voir car deux hommes en tête d'affiche, en général, c'est un peu rédhibitoire pour moi (même si je suis un homme). Mais il y a beaucoup de féminité dans ce film, une grâce infinie.
    Dkc
    Dkc

    24 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 février 2020
    Au delà de l intérêt disons ethnologique de la chose ce film détient une vraie proposition de cinéma. Une sorte de voyage initiatique à la fois magique tendre et drôle. Un dead man du toit du monde.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 février 2020
    Plus qu'un film, c'est un voyage ! Trop rare de voir ce genre de production non occidentalisée ... On est loin du tibet fantasmé mais dans un tibet actuel brut et non édulcoré ! Le rythme lent du film est celui du voyage, il laisse le temps au spectateur de s'attarder sur des détails, de percevoir une ambiance particulière, des lumières uniques !
    Les visages marqués par le soleil et la dureté de ce plateau à plus de 5000 mètres d'altitude, ornés de bijous... Ce routier au look si particulier, la beauté du visage des femmes tibétaines ...
    Le passage du film dans la gargote est une réelle immersion dans une ambiance purement tibétaine et libérée de tout cliché !
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    81 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2020
    Ou quand le cinéma nous permet d’entrer dans un autre monde !
    La version tibétaine d’"O sole mio", est le seul élément qui nous rattache à notre civilisation.
    La beauté de ce film, tient beaucoup à son rythme lent, à l’isolement, à des rites d’une autre culture.
    Nous nous dépouillons peu à peu de notre monde occidental.

    Les deux Jinpa sont situés à un degré différent, dans la tradition et notre curiosité fait que nous aimerions comprendre leur univers…..
    Le parcours du camion dans ces régions désertiques, nous aide à découvrir, une terre presque « mystique »
    Jmartine
    Jmartine

    168 abonnés 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2020
    J’avais bien aimé le film précédent du cinéaste sino-tibétain Pema Tseden, « Tharlo, un berger tibétain » film dépaysant, tourné en noir et blanc, dans une atmosphère cotonneuse, passant du film ethnographique à la satire sociale, sous entendant la bureaucratie chinoise…son nouveau film « Jinpa , un conte tibétain » est l’adaptation de deux nouvelles , l’une de lui « J’ai écrasé un mouton » l’autre de Tsering Norbu, l’un des meilleurs représentants de la littérature tibétaine d’expression chinoise, intitulé « L’assassin »…Sur une route traversant les vastes plateaux dénudés du Kekexili, à 5000 m d’altitude, balayés par la neige , sans la moindre trace de vie à perte de vue, un camionneur, prénommé Jinpa, très stylé , lunettes fumées et cuir noir, écoute sur son radio cassette O Sole moi, version locale…Distrait, il percute un mouton venu se jeter sous ses roues…ce qui en soi serait pour nous un incident mineur, prend chez un Tibétain des conséquences tragiques en raison des croyances bouddhistes qui oblige le camionneur à aider la conscience du mouton à franchir les difficiles étapes de sa transmigration en le présentant à un lama qui récite les prières idoines avant qu’il ne puisse le livrer aux vautours…Quelque temps après avoir écrasé la mouton, le routier prend en stop un jeune homme secret, débraillé et taiseux, un Khampa, qui au bout d’un moment finit par avouer au camionneur son objectif, retrouver un homme qui a tué son père il y a vingt ans…il lui avoue qu’il a passé ses dix dernières années à le rechercher et qu’il est près du but……Comme le camionneur, il s’appelle Jinpa… Quand il le retrouvera l’homme a vieilli, il a femme et enfant et est devenu un fervent bouddhiste…lui aussi avait tué le père du jeune homme pour se venger. Le Khampa décide alors d’arrêter le cycle inexorable de la vengeance dicté par la tradition…C’est un film minimaliste, lent et taiseux presque jusqu’à l’excès…les paysages sont superbes, le travail sur la lumière est admirable, le film baigne dans une atmosphère onirique…Mais c’est aussi sa limite que de s’appuyer trop sur des effets esthétisants… il reste néanmoins beau à regarder même si le précédent Tharlo un berger tibétain m’a semblé meilleur... Mais seuls trois cinémas le diffusent sur Paris !!!
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2020
    C’est comme une fable vivante, une légende réelle de l’homme qui court après sa destinée, rencontrée ici par le plus grand des hasards. Dans un lieu où personne ne passe un camionneur écrase un mouton et prend en stop un marcheur. Le chauffeur aurait poursuivi sa route de retour normalement, mais il lui faut comprendre ce que son passager est devenu. Le bistrot, la rencontre avec le vieil homme qu’il voulait tuer, rien ne se passe comme la destinée l’avait envisagé. La gargote lieu principal de la dramaturgie offre un décor superbe. Ce qui s’y passe, du Tchekov à la petite cuillère. Une ambiance, une atmosphère, de jolis plans oniriques, Pema Tseden pratique l’orthodoxie du cinéma de manière subliminale. Son histoire est ténue, pleine de sagesse et de recueillement sur la portée des sentiments.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    traversay1
    traversay1

    3 600 abonnés 4 870 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2020
    Réduire le dernier film du tibétain Pema Tseden à un genre unique, à savoir le western, serait une solution de facilité et très réducteur. Et ce même s'il y a quelque chose de Sergio Leone dans Jinpa. Mais c'est aussi un road-movie, avec son héros, un routier au look de rock star, qui chemine dans le Kekexili, un plateau désertique du Tibet, considéré comme le plus haut du monde avec ses 5000 mètres d'altitude. Mais ce n'est pas tout, Jinpa peut aussi être apprécié comme une comédie noire, voire un suspense à combustion lente sans oublier son caractère fantastique dans ses dernières minutes. Film finalement inclassable qui rappelle parfois Jim Jarmusch et à d'autres moments Wong Kar-wai, qui est d'ailleurs le producteur de Jinpa. Ce qui est certain, c'est que le film possède un style qui lui est propre et une mise en scène chiadée qui varie entre la couleur crépusculaire et le noir et blanc, pour les flashbacks. Avec un scénario plus écrit, Jinpa aurait pu tutoyer les hauteurs d'un chef d’œuvre. Il n'en a pas la stature mais mérite une exposition plus grande que celle des festivals. Une sortie sur les écrans français ne serait pas usurpée.
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