Avis sur La Prophétie du tatou

C’est l’histoire de Zero (Simone LIBERATI), 27 ans, dessinateur qui partage son temps entre sa mère (nulle en informatique) et son copain Secco (adepte de la pulvérisation faciale et buccale de piment) et dont la conscience est un tatou (sic). Cela commence comme une bande dessinée [logique, vu que le film est adapté de la bande dessinée éponyme (2011) de Zerocalcare, pseudonyme de Michele RECH et dont c’était le 1er album à 28 ans] avant de devenir un film, accompagné d’une bande son rock et d’une voix, celle du tatou qui parle à Zero. Son amie d’enfance, Camille, originaire de Toulouse, vient de mourir. Malheureusement, le film part dans tous les sens avec une succession de scènes qui n’ont, ni queue, ni tête. Certes les dialogues sont parfois humoristiques mais tombent dans le bavardage. Quel est le sujet du film ? La mort d’une amie d’enfance ? Les difficultés d’insertion des jeunes dans le monde du travail ? Une critique du monde capitaliste ? Une succession de saynètes sans liens réels ne fait pas un film et le fait d’être « décalé » ne justifie pas de faire n’importe quoi !