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    Gretel And Hansel
    Note moyenne
    3,0
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    12 critiques spectateurs

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    Antoin3
    Antoin3

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2023
    En vrai j'ai beaucoup aimé, je trouve que c'est un bon film.

    Le fait que déjà Gretel soit mise en avant dans le titre est tout a fait compréhensible une fois qu'on regarde le film car on va clairement la suivre durant le film, et son petit frère aura quelques répliques mais il n'est pas vraiment mis en avant.

    Sophia lillis joue toujours aussi bien et je trouve que c'est un de ses meilleures rôles.
    L'actrice qui joue la sorcière je la trouve super juste et bien flippante donc franchement c'est réussis.

    Ce film m'a rappelé l'ovni " the witch " d'eggers. Alors je trouve que Gretel et Hansel est bien plus compréhensible même si il faudrait que je le revois pour mieux comprendre certains passages mais globalement ça va.
    Les plans de forêts, les chuchotements etc on retrouvait l'ambiance de " the witch " et franchement c'était plutôt bien fait.

    La scène où le robinet s'ouvre dans le sous sol et qu'il y a tout ce sang qui sort et après on voit cette sorcière qui se forme de part le sang c'était excellent. Ma scène préférée clairement.

    Il y a tout un aspect au tour de la forme triangulaire que l'on retrouve un peu partout dans le film ( la maison, la sorcière dans la forêt qui est filmé de loin et pendant la nuit, qui fait penser à un triangle, etc ... ) Qui représente le mal je crois fin en tout cas dès le début du film dans le générique du film, il y a le titre du film et derrière on aperçoit un triangle. Et on comprends que c'est la maison de la sorcière, et donc que les enfants vont être enfermés dedans. J'ai trouvé ce petit détail vraiment bien pour l'alyse du film.

    La scène de fin ¿? On veut un deuxième film enfaite 👹

    Fin voilà j'ai bien aimé, c'est a voir juste pour la discussion de cette sorcière et de Gretel, ce face a face glacial qui est très marquant vers la fin du film.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2023
    Quelle chance que Disney n’ait jamais réalisé de dessin animé basé sur l’histoire de Hansel & Gretel, qui serait aujourd’hui certainement devenu un film live douteux sur Disney+ avec…eux…Scarlett Johansson et Peter Dinklage. Le conte étant toujours dans le domaine public, n’importe qui peut donc se l’approprier, par exemple Oz Perkins, réalisateur mineur qui n’a à son actif que quelques films fantastiques passés sous les radars mais qui n’en développe pas moins ici quelque chose de vraiment intéressant, peut-être le premier de ses films qui vaille qu’on s’en souvienne.. Le fait d’intervertir les noms des enfants obéit à la volonté attendue de faire passer le rôle féminin au premier plan : c’est un peu dommage dans le sens où le conte était un rare exemple où les deux personnages ne pouvaient s’en sortir l’un sans l’autre mais Oz Perkins s’arrange malgré pour procéder d’une manière originale et moins niaise que dans la majeure partie des petits films qui essayent de s’acheter une conduite en agissant de la sorte. Malgré l’évidente faiblesse du budget, il parvient à échafauder une atmosphère anxiogène, qu’il s’agisse de la forêt ou de la maison de la sorcière, simplement avec quelques bonnes idées et une direction artistique inspirée. La principale qualité de cette adaptation est d’en revenir aux fondamentaux du conte de Grimm, qui avait après tout pour vocation de terroriser les enfants le soir au coin du feu en leur assénant au passage une bonne leçon sur la gourmandise, mais Perkins lui offre en plus une conclusion à la fois plus païenne et “amorale”, l’idée centrale étant qu’une femme doit accomplir sans états d’âme ce pour quoi elle est faite, en écartant tout ce qui peut la ralentir et la maintenir dans un état de sujétion.
    lucie
    lucie

    2 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2022
    Ce film est superbe, poétique et la durée courte se justifie par son rythme calme et contemplatif. Le conte de Hansel et Gretel devient un film d’épouvante psychologique ici et c’est pas pour me déplaire. spoiler: Seule la dimension ésotérique avec les symboles et les tatouages de la sorcière jeune sont en trop je trouve et enlève un peu de l’universalité du propos, mais ce n’est qu’un détail.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 avril 2022
    Le conte « Hansel et Gretel » des frères Grimm fait partie des classiques de la littérature pour enfants. Il n’a pas connu d’adaptation en live vraiment fidèle au matériau original et c’est même étonnant qu’aucun studio (même d’animation) ne s’y soit pas encore penché. En revanche, il a connu deux adaptations très librement inspirées du conte et toutes deux prenant le chemin de l’horreur et/ou du fantastique. Il y a dix ans sortait donc le film d’action et d’aventures « Hansel & Gretel » qui relevait plus de la série B de luxe en mode effets spéciaux, bastons et créatures horrifiques à la « Van Helsing ». Le résultat était divertissant mais bête à souhait et oubliable. Puis vint ce « Gretel et Hansel », où on est toujours dans le fantastique mais qui lorgne davantage vers le renouveau de ce genre du cinéma, indépendant et américain, représenté par des cinéastes comme Ari Aster et Robert Eggers, dont le « The Witch » se retrouve par plusieurs aspects ici.



    Oz Perkins emprunte forcément un peu à ses néo-cinéastes, nouveaux étendards d’un genre trop souvent perçu comme inférieur par l’industrie, et auquel ils ont redonné un peu de lettres de noblesse. Mais si Oz Perkins nous offre un livre d’images magnifique, soigné et qui capte la rétine de la plus belle des manières, le résultat n’est pas à la hauteur des modèles dont il s’inspire (« Midsommar », « The Lighthouse », ...). Bien trop court (une heure et vingt minutes top chrono sans le générique), « Gretel et Hansel » ne développe rien de ces thématiques déjà peu nombreuses et semble incapable d’être autre chose qu’un incroyable objet d’art visuel cinématographique. Comme une coquille vide. Que ce soit les rares seconds rôles inexploités (le chasseur, la mère, ...), l’allégorie sur le passage à l’âge adulte de Gretel en tant que personnage principal dessinée à gros traits avec un Hansel volontairement mis moins en avant, les revirements d’idées trop brusques des personnages (Hansel se plaît dans la maison de la sorcière un jour puis plus le lendemain) ou encore une conclusion un peu trop sibylline concernant une potentielle lignée de sorcières. On ne parle pas ici de la signification du dernier plan, très indiquée et laissant libre cours à l’interprétation de chacun. Un gimmick propre au fantastique littéraire qui sied donc bien au film. En effet, il ne faut pas toujours tout expliquer, il est agréable aussi de se faire son propre avis et on critique plus le cœur du récit maladroitement expliqué et amené.



    « Gretel et Hansel » est donc le prototype même de l’œuvre aussi parfaitement travaillée, maîtrisée et réussie visuellement qu’elle est vide sur le fond. Entre le clip magnifiquement lugubre et sinistre et l’œuvre d’art contemporaine animée, c’est le genre de film qui s’admire plutôt qu’il ne se vit. La précision des cadrages, la géométrie des décors (ah cette maison triangulaire ou ce sous-sol très lovecraftien) et le jeu sur les lumières et les ombres (c’est certainement les silhouettes étranges et suggérées dans la forêt qui procurent le plus de frissons) en font un long-métrage parfait à contempler mais qui pourra en ennuyer ou en décontenancer certains. Il est court donc cela passe vite mais si Perkins avait densifié son script, ses personnages et éclairer davantage certains points, il est probable que ce film aurait été de l’acabit des œuvres citées plus haut. L’atmosphère, renforcée par une partition musicale adaptée et de premier choix, est vraiment réussie et cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu sorcière si malaisante. En somme, ce conte inspire à raison les auteurs, mais pour le moment entre le film arty un peu vide et inabouti et la version bourrin saturée d’effets spéciaux et un peu idiote, on n’a pas encore trouvé la panacée.



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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mai 2021
    Le troisième long-métrage d'Osgood "Oz" Perkins s'inscrit dans la lignée des films de Ari Aster, tel que Midsommar, et de Robert Eggers, The Witch, en proposant une relecture sombre et envoûtante du conte des frères Grimm.
    C'est sans doute l'un des meilleurs films que j'ai vu au cours de la dernière décennie. Un scénario classique, mais implacable et moderne, abordant des thèmes tels que le féminisme avec beaucoup de justesse, avec une photographie irréprochable, nous offrant des somptueux plans sur la forêt, la maison de Holda (la sorcière) et les autres décors comme le village de Gretel, ainsi qu'une lumière très travaillé, jouant sur les tons orangés et bleutés.
    Le film joue beaucoup sur les symboliques ésotériques (les figures du pentacle ainsi que du triangle reviennent beaucoup dans le film) et abordent la sorcellerie avec une approche bien plus réaliste - si le film est bien évidemment fantastique, la magie de Holda relève beaucoup spoiler: des plantes et de la nature, comme on peut le voir avec les nombreuses préparations (somniféres, remèdes contre la toux) qu'elle fait durant le film, et non de la "véritable" magie qui apparaît plus tard dans le film, lorsque l'on découvre la véritable étendue de ces pouvoir
    s. J'apprécie également tout particulièrement le traitement de l'histoire de la sorcière.
    Le personnage de Gretel, spoiler: bien différent de sa version enfantine du conte d'origine, est une jeune fille rebelle qui veut prendre son destin en main,
    est très intéressant, et est superbement interprêté par Sophia Lillis, qui prouve une nouvelle fois toute l'étendue de son talent.
    Hansel est quand à lui interprêté par Samuel Leakey, dont c'est le premier rôle, et qui, sans être exceptionnel, offre une belle performance.
    La sorcière, Holda, est sans doute le personnage le plus marquant du film, joué par Alice Krige dont le talent n'est plus a prouver. Effrayante mais également rassurante, elle colle parfaitement au personnage de la sorcière et vous donnera sans doute des frissons.
    La musique, bien que très moderne, donne un nouveau souffle à l'histoire de Gretel & Hansel, et s'éloigne des traditionnels violons des films d'horreur que l'on voit défiler aux cinémas. D'ailleurs, ne compter pas sur Gretel & Hansel pour voir du gore ou sursauter avec des jumpsacres, le film préférant miser sur son ambiance pour vous mettre mal à l'aise et vous faire peur. Je n'ai d'ailleurs compter que trois jumpscares dans le film, et ils sont tous très bien executées et plutôt inattendus. Certains reprocheront au film d'être lent, mais j'y vois un moyen de mieux instaurer un climat propice à l'angoisse.
    Pour terminer, la réalisation de Osgood Perkins est impeccable, avec des plans soignés et parfaitement composés, jouant sur les silhouettes dans la brume et entres les arbres ainsi que sur les visions en rêves pour nous faire peur.
    Bref, Gretel & Hansel est un film à voir absolument pour tout les amateurs de films à ambiances, d'histoires de sorcières et de relectures de contes fantastiques.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 décembre 2020
    Ce film es vraiment plat, il n'y a pas d'action, ni d'intrigue ou mystère. Ce film ne rend pas hommage au travail des frères grimm
    Dorgx G.
    Dorgx G.

    5 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2020
    Tout fait flipper dans ce film, l'ambiance, les plans macabres, la baraque de la vieille, la vieille et même les deux enfants. Un film qui fait flipper de cette façon ne peut qu'être réussi. Merci de m'avoir lu.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    350 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juin 2020
    J’ai trouvé ce film fantastique horrifique pas terrible. Le concept de mettre en avant la sœur, et donc la figure féminine, n’apporte pas grand-chose. L’idée aurait pu être intéressante pour sortir du cadre habituel, mais le problème c’est que dans ce cas précis, il n’y a pas de valeur ajoutée. Le récit reste le même, mais on a juste inversé le rôle de la femme, et de l’homme. C’est dommage que la réalisatrice n’ait pas cherché à aller plus loin en bousculant plus les codes. Et à vouloir la mettre en avant, il y a aussi le problème que le rôle du frère est minimisé. Cela retire une diversité et une richesse. Le plus problématique dans tout cela est que je n’ai pas du tout aimé la prestation de Sophia Lillis. Je ne l’avais déjà pas apprécié dans ÇA (2017), et là ce n’est pas mieux. Sachant qu’elle est la pierre angulaire, ça n’aide pas. Au final, cela à fait que je me suis pas mal ennuyé. Le rythme est plat, et il faut s’accrocher à plusieurs moments. Même le rôle de la méchante Holda est finalement assez fade. De base, j’aime bien ce comte et heureusement car la trame scénaristique permet de garder un fils conducteur pour ne pas lâcher l’affaire. De plus, je dois dire qu’on a des séquences magnifiques. Il y a certains plans qui sont très beaux et il faut le souligner car ça recapte l’attention.
    RedArrow
    RedArrow

    1 661 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2020
    Bon, le troisième long-métrage d'Oz Perkins ne réserve pas trop de surprises quant au sous-texte à interpréter sur le fond de la proposition : Gretel n'est évidemment pas en première position dans le titre pour rien, on a encore affaire à un récit qui, sous couvert de la relecture du fameux conte des frères Grimm, entremêle passage de l'enfance à l'âge adulte et émancipation féminine, une donne (re)devenue omniprésente dans le cinéma d'épouvante indé contemporain depuis "The Witch" (personnellement, j'avoue arriver un peu à saturation sur le sujet).
    Cela dit, même si le film n'évite parfois pas l'écueil du symbolisme phallique un brin lourdingue spoiler: (sans trop en dire, un lever de gros bâton avec une substance gluante... oui, ça n'y va pas avec le dos de la cuillère)
    il faut reconnaître que, dans l'ensemble, il construit son discours de manière solide et mêle habilement ses thématiques, surtout sur les choix inhérents à cette émancipation spoiler: (que faire du "pouvoir" qu'elle induit ?)
    , à sa vision du fameux conte et à ses nouveaux développements (le background autour de la sorcière est un ajout scénaristique passionnant dans cette optique).

    Mais, plus que tout, c'est bien entendu la plastique assez dingue de ce "Gretel & Hansel" qui est son atout le plus magnifique ! De ce point de vue, Oz Perkins signe son film le plus esthétiquement abouti, d'une beauté lugubre incontestable, rappelant sur certains aspects le caractère austère de "The Witch" par l'âpreté qui suinte de son univers et la raideur démente de l'architecture de certains décors mais auquel vient également s'ajouter ici la noirceur primaire du conte de fée et de ses allégories dissimulées dans le crépuscule de l'enfance.

    Bref, avec cette collection impressionnante de tableaux qu'il propose par sa montée en puissance dans le fantastique sordide, la musique envoûtante de Robin Coudert et son excellent trio d'acteurs principaux (encore un grand numéro de la jeune Sophia Lillis), "Gretel & Hansel" ne peut qu'hypnotiser et nous perdre avec plaisir dans les ténèbres de son atmosphère occulte... comme des enfants s'étant aventurés un peu trop loin dans les dédales d'une forêt qu'ils pensaient pourtant bien connaître...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 005 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 avril 2020
    Gretel & Hansel cristallise à lui seul la beauté figée et inerte de ce sillon du cinéma d’épouvante notamment creusé par Ari Aster, qui évacue tout désir, toute sensibilité, toute humanité pour ne conserver que l’enveloppe esthétique, somme de mouvements mécaniques que la mise en scène s’efforce d’iconiser à grands coups de lumières colorées et de plans cadrés. C’est le pan géométrique du cinéma d’épouvante, son pan le plus impersonnel, en ce sens où il efface les traces susceptibles de le raccorder à la personne pour ne flatter que l’esprit – si tant est qu’il réfléchisse. Car la grande limite d’une telle approche, c’est de prendre en otage le spectateur en le perdant dans une forêt non pas de signes (à déchiffrer selon sa personne) mais de symboles, de codes que le réalisateur sème à droite à gauche pour donner l’illusion d’une profondeur. Et le long métrage d’Osgood Perkins n’échappe guère à cette artificialité congénitale, pour ne pas dire bêtise : il se trahit par un goût prononcé pour la voix off moralisatrice qui déclame des vérités pseudo-philosophiques décalquées sur les sacs de courses vendus dans les magasins – « suis ton chemin, toi seul(e) en es capable », « tout pouvoir dépend ce que tu en fais » –, sentences à deux balles qui ramènent cette boursouflure contemplative à son point de départ. Non que le travail de l’image laisse à désirer ; au contraire, les plans sont soigneusement composés. Mais à quoi bon construire une ambiance mystique si ce n’est pas pour porter un mystère, pour descendre dans les profondeurs de l’humain, dans son besoin de créer des fictions dans lesquelles vivre ? L’angle d’approche féministe, martelé pendant une heure et demie, se cantonne néanmoins à la première ligne de la thèse défendue par Jules Michelet dans La Sorcière (1862) : que les sorcières sont en réalité des femmes victimes d’une société religieuse fanatique qui, en les persécutant, assoie son pouvoir de domination. Le réalisateur actualise la chose en écartant le contexte religieux – erreur – pour ne taper que sur les méchants hommes et leur patriarcat. Méchants, méchants hommes. Bouffons-les pour nous venger. Sans effrayer ni intriguer, Gretel & Hansel suit une trajectoire linéaire aussi esthétiquement belle que terriblement vide. Mieux vaut revoir Hansel et Gretel : Witch Hunters (Tommy Wirkola, 2013) : au moins, on s’amuse.
    FaRem
    FaRem

    8 598 abonnés 9 502 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2020
    Gretel est une adolescente avec des perspectives d'avenir limitées... Elle peut rester avec sa mère qui ne veut pas d'elle et qui ne peut la nourrir ou encore habiter chez des hommes qui ont de mauvaises intentions. Pour éviter cela, elle n'a pas d'autre choix que de partir avec son frère à la recherche de nourriture et d'un travail. Les deux commencent leur périple dans une forêt inquiétante puis tombent sur une maison habitée par une étrange vieille dame qui accepte de les loger et de les nourrir en échange de services. Plus inquiétant qu'effrayant et plus sombre que violent, "Gretel & Hansel" est un film vraiment superbe sur le plan esthétique et visuel. Les plans sont magnifiques, la mise en scène est soignée et la photographie à la froide et sombre renforce ce côté sinistre. Les scènes de nuit dans la forêt ou les scènes quand Gretel rêve ou a des visions sont particulièrement réussies. La qualité de l'image et ça vaut aussi pour les décors et costumes. Tout le travail effectué à ce niveau est remarquable et donne une vraie identité au film. Concernant l'histoire, c'est plutôt classique, mais pas déplaisant même s'il n'y a rien de marquant. Dans un quasi huis clos, on assiste à une lutte pour le bien-être d'Hansel avec Holda qui son idée en tête et Gretel qui veut l'en empêcher. Il y a aussi une sorte de passation de pouvoir assez intéressante entre les deux femmes avec l'histoire qui prend une tournure encore plus surnaturelle. À travers ces épreuves, on peut y voir l'émancipation d'une femme qui découvre les dangers du monde qui l'entoure. Cette adaptation n'est pas la plus profonde que l'on a connue, mais l'histoire est suffisamment bonne et intrigante pour captiver jusqu'au bout, et ce même si c'est parfois un peu plat. Je n'attendais rien de ce film, car j'avais détesté les deux premiers films d'Oz Perkins, mais ce n'est finalement pas si mal et surtout très beau.
    Alix D.
    Alix D.

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 février 2020
    Très long à commencer, peu de similarité avec le conte, extrêmement ennuyant .... bref une perte d’argent et de temps! Je mets 0,5 car on ne peut pas mettre 0.
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