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Théo Plaisant
3 abonnés
101 critiques
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4,0
Publiée le 12 décembre 2021
De la banlieue au sommet !
Banlieusards film de Kery James et Leïla Sy raconte l'histoire de 3 frères vivant dans un quartier dans la région parisienne l'un est un bandit l'un et étudiant pour devenir avocat et l'autre est un adolescents qui veut devenir comme le premier.
Le film est très intéressant car il y a 3 intrigues pour chaque fils de la famille Traoré, le bandit va-t-il se calmer et revenir dans le droit chemin est-ce le deuxième va réussir à être diplômé et est-ce que le dernier va mieux travailler à l'école et arrêter de faire des bêtises.
Le film est familial car il raconte l'histoire dramatique de la famille Traore qui porte mal leur nom dans la cité car le premier enfant (Demba) est réputé pour être l'un des plus gros trafficant de drogue de leur cité, et cela va empiéter le deuxième et le troisième, la mère ne parle plus au premier car il vrille dans le grand banditisme.
Le scénario est bon et s'adresse plutôt au gens ouvert et aux adolescents influence par le rap. Kery James avec son film nous fait découvrir la vrai vie difficile du quartier et des dangers qui peuvent s'y produire, un film à voir !
Un film qui nous porte dans la banlieue avec tous ses clichés : drogue, paupérisation, ceux qui veulent s'en sortir, racisme, refus de l'ordre établi, abandon de la société, dérives, violence urbaine.
Le film nous offre -à l’image de la séquence du plaidoyer- une vision équivoque de la « banlieue ». C’est sa plus grande réussite. Malheureusement beaucoup trop de choses tombent dans le cliché, ce qui atténue la puissance du discours.
Plaignants et criminels sont les banlieusards, sempiternels victimes auxquelles le sujet n'échappe plus mais Kery James les cite et se hâte d'une rhétorique à la Edmond Rostand. Oui, ils sont victimes mais que sont-ils d'autres. Des frères, des sœurs, des parents qui vivent avec l'échec et la réussite si possible. La joute verbale est contemporaine et se lie au rap sans trop de surprise, mais avec brio. Banlieusards marque de son admirable dévotion d'en chaque personnages, et sans trop manièrer, il butte malgré tout sur des clichés inévitables.
Il faut savoir que je suis quelqu'un qui part avec un appriori assez négatif des films fait par des gens qui n'ont rien avoir avec le cinéma . Je me dis souvent que ces films la ne peuvent etre aussi bon que un "vrai" film , vu que si un rappeur de cité peut faire un bon film , tout le monde le pourrait . Cependant , ce film est vraiment bien filmé , et bien que certains acteurs ne joue pas vraiment bien a mon gout (ex : Noumouké , Lisa) , le personnage principale et certains personnage secondaire était vraiment extraordinaire . De plus , bien que j'ai lu pas mal de critique disant que c'est cliché et que gogo de malade , je trouve justement l'inverse . Le film dégage une idée et une morale completement divergente de l'opinion général en ce moment.
Après Abd Al Malik et Orelsan, c'est au tour du rappeur français Kery James de se placer derrière la caméra pour son premier long métrage. Rien d'incroyable dans son "Banlieusards" mais un résultat honnête, écrit et réalisé avec du coeur. L'ensemble est très basique mais n'empêche pas cette oeuvre d'être touchante et prenante. On retiendra surtout la scène du concours d'éloquence dans laquelle on retrouve le talent de parolier de Kery James.
J'ai vraiment aimé ce film parce que je m'attendais à un film trop cliché sur la banlieue comme "Les Misérables" mais à ma grande surprise je trouve que tout a été très bien représenté, le film représente très bien la réalité de ce qui se passe en banlieue et le concours d'éloquence a été ma scène préféré jai vraiment été époustouflé par leurs discours. Ce film fait passer un grand message
Quelle disgrâce pour la France que ce film ait pu être produit, retirons la nationalité française de tous les acteurs de cette infamie. Le jeu des acteurs est un véritable naufrage une honte au passé culturel de la France. Montrez ce film à vos enfants si vous voulez qu'ils finissent en prison ou au rsa. Je préfère les reportages animalier. Vive la France et les colonies.
Qui de mieux que Kery James pour réaliser un film sur la vie en banlieue ? Banlieusards c'est l'histoire de trois frères, un qui prépare la finale du concours d'éloquence dans le but de devenir avocat, un au destin radicalement différent qui a opté pour la débrouille, à savoir le trafic de drogue dont il est l'un des dealers le plus respecté de sa banlieue et le troisième le cadet, qui cherche sa vocation et sur lequel de ses deux frères il doit prendre exemple. Ce film montre le vrai visage de la banlieue, avec en fond la question existentielle : Qui est le plus responsable des conditions de vie en banlieue ? L'état ou les banlieusards eux-mêmes ? Cette question fait justement l'objet de la finale du concours d'éloquence et chacun sera libre de se faire son avis, ce film n'a pas vraiment de parti pris. On prend plaisir à suivre les péripéties des trois protagonistes sans oublier leur mère qu'ils voudraient rendre fière à n'importe quel prix. Les acteurs sont très bon y compris Kery James, les plans sur la banlieue sont bien réalisés, rendant le tout immersif, les musiques sont bien évidemment signées Kery James. Le rythme est soutenu, on ne s'ennuie pas, le scénario un brin prévisible nous tiens en haleine et la fin où les destins des frères se croisent est tout simplement parfaite. En résumé c'est la représentation parfaite de la vie en banlieue avec ses difficultés mais aussi l'espoir de s'en sortir, c'est un film neutre et juste dans les choix de vie des banlieusards et les conséquences que cela implique. Pour son premier film et malgré les difficultés qu'il a eu à le vendre auprès des distributeurs Kery James nous livre un très bon long métrage à la fois captivant et réaliste.
Franchement étonné de la qualité du film. Je veux dire par là que toute la trame est classique; une cité, du trafic de drogue, le grand frère impliqué, le petit qui commence à en suivre la voie, celui du milieu bon élève, la mère qui porte sur ses épaules le poids de sa famille suite au décès du père; le fait que le petit frère fasse une connerie dont il ne mesure pas les conséquences, le grand frère qui n'a d'autre choix que de jouer son rôle, son éloignement vis à vis de sa mère, la relation entre la fille et le garçon provenant de deux mondes opposés, ce même qui expérimente l'injustice et remet tout en question. D'accord, ça peut paraître cliché. Mais tout ça est tout de même bien ficelé. Surtout, c'est traité avec une rigueur et une froideur réaliste qui fini d'effacer cette note cliché. On se rend compte de la vie, des enjeux, des torsions internes que ressentent tout ces personnages, de la fraterie mais aussi du type aux cheveux longs qui représente bien les vices et travers que j'imagine pouvoir trouver chez un trafiquant de drogue, ou encore du vieux qui se porte garant et gère les affaires avec un calme, qui masque en réalité le poids de cette vie. Critiques positives donc : le jeu sans artifices des acteurs donnant cette tonalité crue au film, à la réalité qu'on veut nous montrer, qui rend plausible et magnifie cette trame d'apparence simple mais en réalité rondement menée. C'est ma première critique de film, je voulais partager ça à Kery James
Très bon film qui porte un regard sans concession sur la vie en banlieue et qui pose la question de la liberté de choisir son destin quand on est un jeune issue de la banlieue défavorisée.Les acteurs sont crédibles. Je recommande.