C’est un film vraiment bien, je recommande fortement ce film, on sent vraiment la patte de Kery James, tant sur l’écriture, que dans le sujet abordé, mais moins dans la réalisation.
Effectivement, la réalisation n’a rien de particulier, elle n’est pas très originale. La mise en scène est classique, par contre la musique qui l’accompagne est très prenante. Dans sa globalité, la technique ne prend pas énormément de risque. Le seul élément de réalisation très intéressant et nourrissant un propos d’immersion est la mise en scène silencieuse et ambitieuse de la séquence finale dans le tribunal.
Par contre le scénario est vraiment bien écrit, pas étonnant venant de la part de Kery James. Le récit est clairement prenant, surtout avec des dialogues dignes d’un rap de Kery James qui sont représentatifs de la vie des banlieusards. Le dialogue le plus marquant et touchant est évidemment le final du film, dans le tribunal. En fait, dans sa totalité, le film a vraiment une morale bouleversante et ne manque pas de réalisme .
J’ai été impressionné par ce drame que je qualifierai de sociale. On à la fois un film de quartier avec ses codes, et en même temps plusieurs moments qui font élever le débat. Kery James nous propose une vraie réflexion sur l’état de la banlieue actuelle, comment on en est arrivé là et les issues possibles. Cela va être mis en avant par quelques joutes oratoires impactant. Pour leur faire prendre une autre dimension, la musique de fond est parfaite. Les argumentaires font souvent mouche par leur pertinence. J’ai vibré quand je les écoutais. Il faut donc logiquement souligner l’excellence performance de Jammeh Diangana pour son premier rôle au cinéma et de Chloé Jouannet qu’on avait déjà pu voir dans des seconds rôles. En règle générale ce sont tous les acteurs qui sont super. Que ce soit le jeune Bakary Diombera qui avait régalé dans LA VIE SCOLAIRE, Dalí Benssalah ou encore Slimane Dazi qui apporte un vécu. Et comment ne pas parler de la performance de Kery James en grand frère qui est tout simplement géniale. Vu le nombre d’artistes qui se sont cassé les dents quand ils sont passé devant la caméra j’avais des doutes, mais il les a vite dissipés. Au niveau de l’histoire, c’est assez standard, ça ne va pas chercher bien loin. Cependant, elle est bien faite et devient assez prenante. Elle reste complète en abordant plusieurs générations avec le grand frère, celui du milieu et le petit. Chacun a son propre parcours et je trouve que c’est vraiment complet. On voit à la fois l’école, le travail et la vie de quartier. C’est très immersif et surtout réaliste avec ses enjeux.
« Un seul film de Kery James, deux cents faits par des bobos d'm**** », c’est ainsi que le 10 juillet 2019, Orelsan et Kery James avaient annoncé la sortie de Banlieusards. Trois frères, d’une même famille, mais différents, avec ce long métrage réservé à Netflix, nous assisterons au parcours d’un bandit, d’un avocat en formation et d’un étudiant au collège. Entre maladies, précarité, règlements de compte et violence, nous sommes immergés au sein d’un univers triste qui connaîtra des phases d’euphorie de temps à autres. spoiler: La morale du film se révélera à la fin (lors des deux derniers minutes), lorsque le grand frère sera assassiné, que le moyen perdra son concours, et que le petit frère semblera troublé et perdu alors qu’il passait son brevet je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5
Un film qu'il faut soutenir car il ne prend pas le partie de simplifier ou de caricaturer la situation complexe de certaines cités françaises. Certes, le rythme est un peu lent, certes ce film ressemble plus à un pilote par moments qu'à un film abouti par sa lenteur et une intrigue inexistante. Beaucoup de scènes sont attendues et manquent d'originalité. Il y a cela dit quelques trouvailles qui sont sans doutes largement inspirées de la réalités car j'ai vécu personnellement ces scènes.
La vrai force de ce film se situe dans les textes du concours d'éloquence qu'on attend impatiemment tout le long. Les idées déployées font mouches des deux côtés, même s'il faut plusieurs écoutes pour bien saisir tout le sens, notamment de la rime de gars. En résumé, ce film a beaucoup de fond, voyez-le, plusieurs fois.
Le film m'a vraiment impressionné que ce soit dans le scénario, le jeux des acteurs, les plans de caméras. Dire que les cinémas ont refusés sa diffusion...alors qu'ils soutiennent des films dont la qualité est moindre .
J’ai adoré, bien dosé entre émotion, musique, et durée. Tout comme le débat du film , cela permet de se poser des questions sans forcément prendre de parti. Je recommande, bravo Kery James
Moyen. Pourquoi ? Parce que il y a de bonnes idées et de mauvaises idées. Ce film est moyen, ni bon, ni mauvais. Il a le mérite de poser des questions aux habitants des banlieues. On ne peut pas tout remettre sur le dos des autres, de l’État etc.... Oui c'est évident. Je pense d'ailleurs que l’État n'est absolument pas responsable. A aucun niveau. D'ailleurs, responsable de quoi ? D'avoir donner une chance à des émigrés ? Dans la vie, rien n'est du ! Alors, le discours raciste, c'est lourd.
On se pose des questions sur l'origine du comportement des banlieues, mais on ne se pose aucune question sur l'origine du racisme, de la méfiance envers les racailles, des contrôles de polices etc etc...
Une très belle surprise... les acteurs sont certes un peu inexpérimentés pour certains et ça se voit un peu, mais globalement le film est bien produit et réalisé vu les moyen, les textes sont forts et les dialogues ainsi que le scénario sont très intéressants. Un film à voir, vraiment.
Très beau film que je recommande à tous. Loin des clichés de la banlieue, il donne une vrai leçon de vie et nous fait grandement réfléchir. spoiler: La scène de la finale du concours d'éloquence est magnifique, les mots sont si bien trouvés.
Très bon film, le jeu d'acteur est agréable, le réalisateur nous expose ses différents points de vus sans forcément être fermé. Je vois pas pourquoi des notes de 0,5 en argumentant "c'est juste de la victimisation" alors que pas du tout c'est même tout l'intérêt du débat. L'un joue le rôle de victime et l'autre l'inverse. Après c'est pas donné à tous le monde de comprendre la complexité d'un débat...
Lourd lourd lourd, ça fait plaisir de voir ce genre de film qui au delà du film envoi un message clair à tout ceux qui qualifie la banlieue de zoo et de pauvre gens. Bravo à Kery james et à netflix .