C'est un film presque muet, long ,on ne voit pas ou l'auteur veut nous emmener, les 3 visions des villes sont d'une grande naïveté, on en tire pas grand chose à la sortie. Ce film n'a pour moi pas d'intérêt sinon quelques belles photos.
Agréable :) Le réalisateur/acteur a un jeu très attachant, et en dit beaucoup sans même parler. Quelques longueurs toutefois, même si l'ensemble est assez rythmé grâce aux voyages. Je recommande, mais c'est pas le film de décembre.
Film ennuyeux à souhait, il parait qu'il fait penser à Tati, non non pas du tout, Tati était expressif avec de la gestuelle et là rien de rien, le personnage devient agaçant, ravie de sortir de la salle à la fin<;
Il y a du Jacques Tati dans l'oeuvre d'Elia Suleiman : cette volonté de porter un regard poétique sur le monde. Mais la ressemblance s'arrête là. Car Elia Suleiman a du mal à tenir en équilibre sur le fil de la poésie. Il est trop lourd, beaucoup trop lourd... et tout tombe : ses effets comme son propos. C'est long, affreusement long, il use ses blagues jusqu'à la corde, telle la scène de l'oiseau et de l'ordinateur 10 000 fois trop longue. Quant eu message, comment lui donner sens et intelligence en déployant des images si caricaturales de la Palestine, de la France et des Etats-Unis ? Ennuyeux.
Le vide absolu. Aucune histoire, aucun dialogue, et surtout aucun humour. Le degré zéro de l'intellectualité. On ne peut pas mettre zéro étoile, c'est bien dommage. Pour le déshonneur de l'esprit humain, comme disait Dieudonné (pas le sinistre "humoriste", bien sûr). Très bon pour tout prétentieux.
Film un peu étrange. Notre héros peu bavard, est un réalisateur qui vit en Palestine et qui décide de quitter son pays. Il se retrouve d'abord à Paris. et il part ensuite à New-York. Il n' y trouve pas ce qu'il recherche et il rentre finalement en Palestine. Quoique bien interprété, ce film reste finalement difficile d'accès et reste pour moi, un film qui cherche son public.
Si l'on passe outre le discours du film, on peut dire qu'il est d'un ennui à mourir. L'enchainement de mini scénettes absurdes peut tenir sur une vidéo youtube de 3 minutes mais est assez indigeste sur un long métrage au cinéma, car ces scénettes ne sont raccrochées à aucune action principale. C'est très dommage parce que qu'on peut quand même salué l'intention du film qui est une réelle proposition qui sort du lot, mais elle ne fonctionne malheureusement pas. Initialement, je ne savais pas que l'acteur principal était le réalisateur en personne. On réalise alors que le réalisateur se regarde lui-même tout du long et que ce film nous parle aussi de difficulté de rendre l'existence de ce film possible (quand on lui reproche de ne pas réaliser un film assez larmoyant). On a donc le sentiment de regarder un film sur le film lui-même du réalisateur qui ce filme lui même. Par ailleurs, en regardant le synopsis après ma séance de cinéma, j'ai été très surpris de ne pas retrouver les propos dans le film : le personnage ne semble pas fuir ni chercher une terre d'accueil, il semble simplement prendre des vacances pour s'inspirer. Ce qui m'a gêné est aussi l'allure passive qu'il arbore tout du long. On souhaiterai qu'il finisse par agir, par réagir. Finalement, sur 1h40 de film, sa seule action sera de repousser un oiseau... Ce personnage, qui nous semble initialement fort sympathique au fini par nous lasser d'accablement.
Les scènes surréalistes et les scènes poétiques avec comme basse continue les apparitions du voisin israélien et citronné n’ont pas suffi à dissiper mon ennui qui s’est installé après une demie heure du film. Après une heure j’avais envie de dire comme dans « les habits neufs du roi », « mais il est tout nu ! ». Je me suis tu et je suis resté jusqu’à la fin par respect pour les autres spectateurs.
Les premières minutes soutiennent l'intérêt puis l'interrogation et le doute arrivent et après 20 minutes on a compris que l'on en restera là. Les scènes sont répétitives sans grand intérêt car dénuées de contenues et d'humour. Il ne reste alors plus qu'à s'ennuyer. On y trouve une évocation de Tati mais ce dernier, que je n'apprécie pas particulièrement, est franchement désopilant en comparaison. Les thèmes évoqués sont connus depuis belle lurette et le traitement n'apporte rien de nouveau. Je sais que les critiques aiment à être surpris. Ils n'ont pas dû être déçus, les premières minutes sont surprenantes au bon sens du terme mais la suite l'est également, tant on a peine à comprendre qu'avec une telle approche; le réalisateur n'ait pas trouvé moyen à ne pas rester dans la répétition.
De la vraie poésie, un grand bonheur en ce moment et tout est si bien pensé. Je me suis laissée embarquée dans cette aventure et j'étais triste quand les lumières se sont rallumées on en redemande
Je suis totalement passé à travers cette comédie dramatique. J’aurai même du mal à en parler. C’est quelques choses de très abstraite. Il n’y a pas vraiment d’histoire, c’est plus un concept. Après, on accroche ou pas. Pour ma part ça a plutôt été le second. Je me suis ennuyé car au bout d’un moment, j’ai trouvé cela trop répétitif. Le même principe de scène va se répéter durant 1h40 sans dialogue (ou presque) avec toujours le même schéma. La musique va venir rythmer ce spectacle. Je pense qu’avec moins de passage cela aurait été plus impactant. Cependant, le message de fond est intéressant. De ma vision des choses, Elia Suleiman a voulu nous montrer la manière dont la société occidentale gère la situation en Palestine, c’est-à-dire en l’ignorant. Il va être le spectateur de moments un peu tirés par les cheveux, où jamais il ne prendra part, faisant comme s’il n’existait pas. Où qu’il soit, il ne trouvera pas sa place. Sa performance en tant qu’acteur n’est pas mal du tout. J’ai bien aimé ses expressions éberluées.