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ysabels1
1 critique
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4,5
Publiée le 9 décembre 2019
Heureux comme un palestinien en ??? ou comment être un parfait étranger . Si vous voulez rire en douceur, apprécier la finesse du regard de l'autre sur nos tics et tocs : la mode, l'ordre, l'organisation, etc. il nous les sert les clichés et il nous les renvoie aussi nos clichés sur le palestinien Elia Suleiman ce petit bonhomme constamment étonné mais jamais dupe , passe muraille, saute frontières. Et quelle tendresse pour son pays : le voisin voleur de citrons, le vieux chasseur de perdrix un peu délirant , la promiscuité qui oblige à se supporter, à se considérer et à s'aider. et puis un final sur une jeunesse aussi incontrôlable dans son énergie que l'eau ou le feu. Un délicieux moment et une balade sur la planète loin du bruit et de la fureur, au milieu de ce qui reste d'humanité. L'humour ça soigne et l'oiseau reste insaisissable !
Le film est réaliser de façon à ce qu’on se mettent dans la peau de l’acteur c’est assez intéressant car l’acteur et plus comme un véhicule pour le spectateur . Mais là ou c’est vraiment intriguant c’est que je site “ Le réalisateur est le témoin du temps ” or l’acteur joue le rôle d’un réalisateur mais l’acteur est le réalisateur du film ( Elia Suleiman) ce qui est encore plus renforcé par le fait que le protagoniste ne parle pas il observe , il constatent. Ce film ne cherche pas à susciter des émotion je crois car mis a part quelque blague il n’y a rien . La dessus le film est assez vide .
Le film a un genre surréaliste par certains moment comme par exemple : Quand Elia Suleiman est a cental park il voit un femme avec des ailes d’ange qui fini par disparaitre . Le film n’est pas fantastique il est réaliste donc voir ce genre de scène rentre parfaitement dans la description du surréalisme “ cherche a transcender le réel grâce à l’impulsion psychique de l’imaginaire et de l’irrationnel ” .
Le réalisateur est Elia Suleiman il a réalisé 4 long métrage : Chronique d’une disparition en 1996. Intervention divine 2002. Le temps qu’il reste 2009. Et enfin It Must Be Heaven en 2019 . Mais il a aussi l’habitude d’être acteur dans ces films . Il n’est pas très reconnu du fait qu’il a 22 ans de carrières mais qu’il n’a eu que un prix de plus la plus part de c’est film son mal noter par le public .
Pourtant le film a eu pas mal de nominations : Palme d’or ,Prix de la mise en scène du Festival de Canne ,Prix de jury du Festival de Cannes ,Prix d’interprétation masculine du Festival de Cannes ,Grand prix du festival de Cannes ,et Prix du scénario du Festival de Cannes . Il n’a reçu qu’un seul prix c’est celui de “ Cannes Special Jury Prize ”
Pourtant ce film est très bien noté 3,5/5 sur Allociné et 6,5 /10 sur sens critique et de 62 pourcents d’audience score sur rotten tomatoes .
Mon avis est plus nuancé c’est rare mais je me suis vraiment ennuyé devant ce film ,les seul bonne scène sont dans la bande annonce . En plus ce film est vraiment vide le réalisateur pense qu’on peut faire un film sans écrire des dialogues mais il faut au moins une histoire qui se comprend par les scènes (j’ai mis longtemps a comprendre qu’on est passer de Paris a New York comme ça clac) . Le personnages principal ressemble a Jacques Tati mais sinon c’est totalement soporifique