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Bazart
43 critiques
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4,0
Publiée le 9 mai 2020
Elia quitte Nazareth pour trouver le producteur de son prochain film, un film qui doit refléter l’identité palestinienne, avec si possible un humour palestinien.
Mais au fait s’interroge Elia, c’est quoi être palestinien ? De Paris à New-York, le réalisateur observe le monde et ses habitants. Sont-ils vraiment différents de ceux qui peuplent la Galilée ?
Un conte burlesque explorant l'identité, la nationalité et l'appartenance, dans lequel Elia Suleiman pose une question fondamentale : où peut-on se sentir « chez soi » ? It Must Be Heaven" donne à voir des situations ordinaires de la vie quotidienne d’individus vivant à travers le monde dans un climat de tensions géopolitiques planétaires.
Pas ou peu de dialogues dans le film comme souvent chez Suleiman, ce qui est dit est une sorte de monologue visant à insuffler du rythme et de la musicalité à l'ensemble. [Editer le message]
Le réalisateur fabrique un conte burlesque et magnifiquement chorégraphié, une tragédie élégante à la Pierre Etaix.
it must
Certes, bien sûr, ce n’est pas ce film qui résoudra le conflit mais c’est vraiment très agréable d’avoir une vision décalé du Moyen Orient...
Absurde, fabuleuse et pourtant profondément réaliste, cette fable est aussi une formidable métaphore sur l’exil et le déracinement. E.S est au centre de tous les tableaux.
Sous la belle lumière de Palestine au milieu de champs d’oliviers ou dans un bar de Nazareth à siroter un alcool fort, dans un Paris désert au mois de juillet, ou à Central Park, se dessine un personnage à la Sempé perdu au milieu de décor trop grand pour lui, observant une faune dont il ne comprend pas toujours les agissements.
C’est décalé, poétique, absurde et, pourtant, en creux, Elia Suleiman nous parle de la difficulté d’habiter dans un pays qui n’existe pas.
Scénario original, belle composition, vision du monde caricatural, un peu long. Mais à voir...Le personnage principal mérite le détours. Un beau regard.
De Nazareth à Paris et New York E Souleiman nous entraîne dans une déambulation poétique sans paroles mais pas sans intérêt pour focaliser notre attention sur le grotesque, l'absurde de nos comportements à travers des tableaux successifs ou avec un minimum de moyens il parvient à créer des effets exceptionnels sur l’absurdité de notre monde . La lutte pour une chaise au Parc du Luxembourg entre les promeneurs par exemple résume bien l’égoïsme de nos mondes contemporains . On sent aussi beaucoup d 'indulgences mêlée de curiosité , de souci de compréhension de la part du réalisateur pour ces attitudes étranges . A aucun moment la haine est présente. C 'est aussi une fable mélancolique qui par petites touches témoigne de la dureté de la vie pour les personnes dites ' vulnérables' . Finalement , on se sent un peu tous, comme le réalisateur palestinien .
Ce film nous offre de poser un regard sur notre environnement et sur ce qu'il devient avec beaucoup de finesse, de subtilité, d'humour et de poésie. C'est profond comme une œuvre d'art et c'est précieux. Mais aussi esthétique que soit le film, ce qu'il nous montre n'en est pas moins inquiétant.
Film rempli de clichés ! Jamais vu un Paris aussi propre ! Et pourtant cela fait plus de 30 que j'y suis tous les jours ! Malgré des passages filmés avec plein de poésie, j'ai trouvé ce film ennuyant.
Les scènes surréalistes et les scènes poétiques avec comme basse continue les apparitions du voisin israélien et citronné n’ont pas suffi à dissiper mon ennui qui s’est installé après une demie heure du film. Après une heure j’avais envie de dire comme dans « les habits neufs du roi », « mais il est tout nu ! ». Je me suis tu et je suis resté jusqu’à la fin par respect pour les autres spectateurs.
Un film étrange, habité par le réalisateur qui joue son propre personnage. Un personnage solitaire, hanté par un mal étrange, étranger aux autres, à lui-même et à sa terre natale, la Palestine. Un deuil le précipite dans un périple où se mêlent fantasmes et rêveries, mais aussi solitude, peurs, rejet...Qui est-il? Un apatride? Sous des airs burlesques, ce film est une réflexion grave et désespérée sur l'errance de ceux qui n'ont pas de terre, pas d'ancrage à la terre... La Palestine est un rêve, un amour interdit, une identité espérée, toujours remise à demain...Un très beau film, poétique, pour ceux qui sauront entendre son message, au-delà des scènes comiques ou absurdes. Merci Elia Suleiman.
0,5 car on ne peut malheureusement pas mettre un 0... Film nul, tout simplement un gaspillage de temps, d'argent et d'énergie aussi bien pour le spectateur que le réalisateur. Allez voir plutôt "Pour Sama", film-documentaire EXTRAORDINAIRE, cela vous réconciliera avec le cinema, et avec ceux qui ont vraiment du talent!
C'est un film presque muet, long ,on ne voit pas ou l'auteur veut nous emmener, les 3 visions des villes sont d'une grande naïveté, on en tire pas grand chose à la sortie. Ce film n'a pour moi pas d'intérêt sinon quelques belles photos.
Imparable sens de l'observation de ses contemporains, leurs absurdités, autant de signes de leur humanité ? Si vous aimez Tati, Woody Allen, Kaurismaki, vous serez enchanté(e) !
Génialissiiiiiiiiiiiiiiiime !!! L'intelligence d'esprit et l'humour dans toute sa splendeur !!!! J'ai adoré !!!! Mieux.... j'ai surkiffé !!!!! Un film pas comme les autres....face et derrière la caméra d'un réalisateur /acteur incomparable !!!! Merci Elia SULEIMAN
Le vide absolu. Aucune histoire, aucun dialogue, et surtout aucun humour. Le degré zéro de l'intellectualité. On ne peut pas mettre zéro étoile, c'est bien dommage. Pour le déshonneur de l'esprit humain, comme disait Dieudonné (pas le sinistre "humoriste", bien sûr). Très bon pour tout prétentieux.