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    It Must Be Heaven
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    3,3
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    107 critiques spectateurs

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    Théo Pouillet
    Théo Pouillet

    6 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    Assez particulier comme long-métrage, a la limite du film méta. Un humour dosé par petite touche, qui en laissera plus d'un sur le carreau. Globalement c'est pas mal, sans non plus avoir la prétention d'être le film de l'année.
    marinayaguello
    marinayaguello

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2019
    Film totalement génial, intelligent, fin, subtil, constamment drôle tout en étant hyper politique. L'image est constamment magnifique. Bravo au chef op'. Il faut absolument le voir et même plusieurs fois.
    Cinephille
    Cinephille

    159 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2019
    De l'humour de la subtilité une absence totale de bruit et de violence, on aime ou on n'aime pas. Moi j'aime beaucoup.
    Arnac E
    Arnac E

    58 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2019
    Poétique, beau, tendre et cruel à la fois! Un bijou qui laisse des images et émotions marquantes... Au final, un film subtilement politique.
    pauletvirginie
    pauletvirginie

    2 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 décembre 2019
    Je l'ai vu cet aprèm, mais je n'arrive déjà plus à me souvenir de ce qu'il s'y passe. Peut-être parce qu'il ne s'y passe rien.. Rien de chez rien. spoiler: Non, c'est une blague, il n'y a rien à spoiler !
    spoiler:
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 décembre 2019
    Le problème des films à sketchs, c'est que les meilleurs sont dans la bande annonce, et qu'on passe le temps du film à regretter de ne découvrir que les moins bons... It must be heaven ne raconte rien, se moque un peu mais sans message. On a la vague impression de voir des vignettes de télévision mises bout à bout...
    Clem
    Clem

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2019
    It Must be heaven est un film politique sur l'état actuel du monde. ES adopte une posture d'observateur critique et film comme personne le conflit sans le montrer. A voir absolument.
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2019
    Étrange, ce film ! Il n’a pas vraiment de scénario, il ne raconte rien, il ne s’y passe pas grand-chose. Et pourtant, le spectateur est d’emblée accroché et intéressé, immergé dans un drôle d’environnement. Le spectateur aura le même regard que le réalisateur qui se met en scène lui-même. Un regard interrogatif, interloqué, incisif, moqueur peut-être et surtout silencieux. De la matière simple pour réfléchir à ce qu’on voit tous les jours mais qu’on n’interprète pas. C’est même par moment gentiment caustique malgré cet air naïf de ne pas y toucher. Mais attention, c’est du film d’auteur à la diffusion confidentielle. C’est une récompense pour cinéphile averti (ou en devenir) qui n’hésite pas à sortir des sentiers battus de la ritournelle cinématographique. C’est ça qui a dû plaire à Cannes. D’habitude, j’aime bien moquer les choix du Festival mais là, oui, oui, oui… étrange ! Pour public averti quand même, acceptant de se prêter au jeu.
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 décembre 2019
    Objet filmique non identifié; film muet - ou presque. Elia Suleiman prononcera une seule (courte) phrases dans un taxi new-yorkais: I am Palestinian. Ce qui déclenche un crise de délire chez son chauffeur, un gigantesque black qui, du coup, lui offre la course et téléphone illico à sa chérie "Yes, I have a Palestanian in my taxi! No, not Karafat, but an other Palestinian" Courte scénette parmi d'autres, car le film sans scénario est une addition de scénettes burlesques, voire surréalistes, ponctuées par le visage presque impassible de Suleiman, dont l'expression passe de.... sans expression à vaguement étonnée.... Plus Pierre Etaix que Chaplin!! Suleiman est, faut il le préciser, un Palestinien chrétien. Cette forme d'autodérision, de mélange d'étonnement et d'acceptation des bizarreries du monde est évidemment inenvisageable dans l'autre camp.
    Vague, très vague pitch: Suleiman veut tourner une comédie sur la paix en Palestine (!!!!) et cherche un producteur en France et aux Etats Unis. Inutile de dire qu'il rentrera à Nazareth bredouille.... (Même si Gaël Garcia Bernal dans son propre rôle a essayé de l'introduire auprès d'une attachée de production) Un Nazareth rêvé, où la nature verdoie, où de jolies femmes marchent parmi les oliviers, où dans des ruelles tranquilles un voisin vous raconte l'histoire d'un énorme serpent qui, reconnaissant d'avoir été sauvé des griffes d'un aigle (énorme aussi) regonfle les pneus à plat de son sauveur en soufflant dedans.... où un autre voisin s'approprie sans vergogne le verger de citrons (clin d'oeil à Eran Riklis???) du réalisateur.... et où, à la fin, garçons et filles en courtes robes dansent sur des rythmes discos comme dans n'importe quelle ville d'ailleurs...
    Entre temps notre candide a consulté un voyant. Question: y aura t-il un jour une Palestine indépendante? Au vu des tarots, notre voyant exulte: oui, oui, oui, c'est absolument certain! avant de doucher l'enthousiasme d'Elia: mais aucun d'entre eux ne la verra.... Le ciel peut attendre, n'est ce pas monsieur Lubitsch...
    Une des premières scènes m'a particulièrement fait rire. Dans un restaurant, une jolie jeune fille entourée de ses deux frères, des grands baraqués particulièrement patibulaires qui appellent le patron. La jeune fille trouve son poulet un peu acide? Ben oui, c'est qu'il a cuit dans le vin blanc. Les deux furibards: tu as osé faire consommer à notre soeur de l'alcool à son insu? Ca va mal tourner.... Ben non, le patron arrive avec une bouteille de whisky, remplit les deux verres à ras bord et laisse la bouteille sur la table. C'est la tournée du patron.... La jolie fille peut reprendre son assiette tranquillement.
    A Paris, Elia voit des flics en patins à roulettes ou en gyropodes qui font des ballets.... D'énormes chars, menaçants, passent, et dans le ciel, des avions de chasse. Ben oui! on prépare la revue du 14 juillet... Des véhicules du Samu viennent servir cérémonieusement un plateau repas style compagnie aérienne à un Sdf...
    A New York, au supermarché, tous les clients portent en bandoulière un énorme fusil d'assaut, voire une mitraillette....
    Tout cela fait-il un film? Pas vraiment, mais on est toujours heureux en compagnie de l'élégant Suleiman, ses panamas et ses chemises bariolées, dans une aventure poétique et lunaire. On sait qu'il a vécu et travaillé à New York; mais le Paradis, sans doute est ce cette Galilée, dans un monde où régnerait la paix....
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 décembre 2019
    Ennuyeux et prétentieux ! Il ne se passe pas grand chose, comme dans les films de Jacques Tati, mais là c'est pire. J'ai regretté mon choix après avoir lu de bonnes critiques sur le site. On était 4 d'âges différents et tous d'accord : à éviter !
    lugini
    lugini

    18 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2019
    Compliqué d'expliquer la sensation que me laisse ce film qui est très intéressant sur l'analyse qui est faite de l'appartenance à un pays, sur la propriété (scènes cocasses avec le voisin qui entretient les citronniers et se sert), sur les pseudo démocraties que seraient l'occident mais les scènes jouées façon Tati ou Keaton me laissent perplexe. Elles n'effacent pas cette langueur, je dis bien langueur; ce malaise qui m'étreint. Heureusement qu'il y a cette scène finale qui galvanise.
    Bernard D.
    Bernard D.

    113 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2019
    « It must be heaven » du palestinien Elia Suleiman est un film assez surprenant. L’auteur se met lui-même en scène avec l’histoire d’un scénariste né à Nazareth qui a quelques inquiétudes vis-à-vis de son voisin qui « s’occupe » de son citronnier (hommage au superbe film israélien « Les Citronniers » de Eran Riklis ?) et qui part à Paris puis à New York pour essayer de produire son dernier scénario … mais et c’est en cela que ce film est surprenant, l’auteur ne prononcera que quelques mots durant les 1 h 42 de son film. C’est une succession de scénettes qu’il regarde un peu à la Buster Keaton avec son panama vissé sur la tête et ses petites lunettes rondes, mais sans y participer et tantôt avec un regard amusé, tantôt désabusé, tantôt surpris … des scènes drôles (les balayeurs jouant au golf, la course aux chaises vides au jardin des Tuileries, le couple de japonais cherchant Brigitte ...) mais aussi des scènes montrant l’omniprésence de la police à Paris mais de façon très burlesque (chorégraphie des 3 policiers en « roue électrique », escouade en patins à roulette, équipe mesurant la conformité des terrasses de café …) mais aussi des scènes avec des armes (défilé de chars devant la banque de France, scène du drugstore new-yorkais où tout le monde est armé …). Toutes ces scénettes sont encadrées par 2 métaphores : l’histoire du serpent qui regonfle le pneu de son sauveur et la femme-ange qui disparaît après avoir été cernée par les policiers new-yorkais. On pourra également y voir un hommage à Tati (les balayeurs et la salle d’attente du producteur), à Kubrick (lancer du détecteur de métaux à l’aéroport) …
    Bref c’est une farce philosophique tragique très travaillée en termes de cadrage et de bande son, dont le sens premier nous échappe au début mais qui sert très bien la cause d’une Palestine tantôt « rêvée » (scène de la femme portant une cruche d’eau), tantôt réelle (scène dans la boite de nuit) et qui ne demande qu’à être.
    Virginie P
    Virginie P

    51 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2019
    Elia Suleiman offre un pur moment de poésie du silence, très pince-sans-rire où la dénonciation du sort des Palestiniens, sans colère aucune, est encore plus forte ; sa dédicace finale en est un bel hommage.
    Son personnage muet, coiffé d’un chapeau aux yeux grands ouverts sur le monde qu'il observe, fait penser autant à Jacques Tati, Charlie Chaplin et Buster Keaton.
    Dans ce conte burlesque, où l'on rit de son observation quant à l'absurde de nos situations, le cinéaste observe silencieusement le monde tel qu’il va, tel qu'il est...
    bien triste au fond
    Christoblog
    Christoblog

    834 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 décembre 2019
    Il y a dans le cinéma d'Elia Suleiman un aspect prétentieux qui me gêne vraiment. J'ai l'impression que le réalisateur toise le spectateur de son air supérieur, exactement comme le personnage qu'il campe dans le film le fait avec le reste du monde. Silencieusement.

    L'extrême formalisme du film, son parti-pris de découpage sous forme de vignettes tatiesques, ses allusions politiques parfois difficilement compréhensibles (la scène de la boîte de nuit), ses clichés éculés (ah, les belles femmes de Paris) ne contribuent pas à rendre le film aimable.

    J'ai oscillé entre l'indifférence polie, la curiosité amusée (rarement) et l'énervement policé. Une scène m'a vraiment semblé bienvenue, c'est celle du jardin des Tuileries. A ce moment-là, l'acuité de l'observation se conjugue parfaitement avec l'aspect guindé de la réalisation, et le réalisateur s'efface. C'est, avec celle de l'oiseau, les deux seules qui m'ont vraiment convaincues.

    Vous risquez fort d'être déçu, car les critiques surestiment à l'évidence le froid talent de Suleiman.
    75001tine
    75001tine

    12 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 décembre 2019
    Mon dieu, ce que je me suis ennuyée... J'ai bien compris la démonstration sur le burlesque de la vie, quelle que soit la ville du monde où l'on la regarde mais, en dehors de la jolie visite de Paris (la plupart du temps complètement vide, quelle performance !), diffusée dans le désordre d'un 14 juillet qui commence par le défilé aérien, continue par le feu d'artifice, puis par le défilé de l'infanterie, quel ennui !!! A fuir si vous n'avez pas 2 heures de votre vie à perdre...
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