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59 abonnés
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4,0
Publiée le 29 novembre 2018
Un bon film sur les violations aux droits de l’homme, de la femme dans ce cas là. Un film hyper fluide et resaliste, il y a rien qui m’a semblé faux. Triste réalité de la condition de la femme en Iran. On voit tout les point des vues. J’enlève une étoile car la comédienne m’a paru un peu trop âgée pour ce rôle. Je le conseille vivement
un pays qui vit depuis bientôt 40 ans sous le joug de religieux ça donne des mesures iniques qui assouvissent les femmes et les privent de leur droit. c'est bien joué et bien interprété. quel combat encore à mener !!!!
Le cinéma iranien, tel qu'il nous parvient sur les écrans occidentaux, est fascinant. Fascinant, parce qu'on s'aperçoit immédiatement à leur visionnage que les films sont à la fois des concentrés de poésie perse, de militantisme politique et de pamphlet social. "La permission" n'échappe pas à cette catégorisation, en abordant une nouvelle fois la condition de la femme dans ce pays. L'histoire en l'occurrence est celle d'une jeune-femme, Afrooz, capitaine de l'équipe iranienne féminine de football, qui, au moment où elle doit participer à la finale mondiale, se rend compte que son mari a bloqué son autorisation à quitter le territoire.
Double gageure que cette "Permission". Celle d'abord de représenter la femme iranienne à travers le portrait d'une footballeuse et celle de décrire le pouvoir masculin sur la condition féminine. Le pendant de cette Afrooz est un homme élégant, présentateur d'une émission de télévision à succès, qui derrière les apparences et les propos, abuse de son pouvoir masculin sur son épouse. Le thème de l'homosexualité féminine ne semble pas très éloigné de ce récit, sans pour autant apparaître de façon nette et décomplexée. On se dit que le réalisateur a mis des limites dans sa démonstration pamphlétaire en n'osant pas aller trop loin dans la description des femmes libérées de son pays.
En tous les cas, "La permission" demeure un film fort, engagé, qui ne laisse pas indifférent. Et grandeur du cinéma du monde, il éclaire autant la condition des femmes dans notre propre pays, que celle supposée dans l'Iran ou ailleurs.
bonne et surprenante découverte du Téhéran d'aujourd'hui, avec des femmes qui vivent à côté des hommes et grapillent laborieusement des miettes de liberté élémentaire. on pense souvent à Une séparation, en plus court, moins complexe, et dans un environnement spécifique du sport et de la TV.