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    La Permission
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    islander29
    islander29

    881 abonnés 2 383 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2018
    comme l'Iran est loin dans son cinéma des films poétiques de Makhmalbaf, ( le tableau noir et autres)….On est dans une actualité presque politique sur la condition de la femme en Iran….et cela fonctionne bien grâce à une mise en scène très dynamique, presque esthétique dans son urbanité, lumière, cadrage, ne sont pas négligés….Quant au combat de cette femme pour échapper aux griffes de son mari, on mesure le chemin à parcourir, notamment sous le poids astringent du religieux (le héros étant en étroite relation avec le milieu, ce qui n'empêche pas ses allures de jeune cadre dynamique de Téhéran)...ce religieux que l'on trouve aussi du côté de la fédération de futbal est donc omniprésent dans la vie politique iranienne…..Le film a un très beau format de 85 minutes et le récit est mené avec force et conviction….C'est un beau plaidoyer, moderne et progressiste qui j'espère fera bouger les choses en Iran…..( On notera quand même le chemin parcouru depuis Hors jeu de Panahi où les femmes étaient interdites de stade) Je conseille sans insister, car cela manque quand même d'une certaine émotion et de poésie (mais était ce possible sur ce sujet ?)
    Serge V
    Serge V

    85 abonnés 446 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2018
    le film nous montre la condition féminine encore inféodée aux hommes et les difficultés que les femmes rencontrent pour avoir une vie épanouie et indépendante ( par exemple comme dans le film par le biais du sport ) , le film est brillamment interprété mais il est bavard et tourne un peu en rond . un film cependant utile et très éclairant !
    Loïck G.
    Loïck G.

    343 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2018
    Comme elle doit représenter son pays au cours d’une finale sportive internationale, Afrooz ne comprend pas l’interdiction légale que lui oppose son mari. Elle engage alors un bras de fer insensé avec l’homme qui a longtemps partagé sa vie. Prend-il une revanche ou lui fait-il payer une décision sur laquelle il espère que son épouse reviendra. C’est mal connaître l’héroïne de Soheil Beiraghi, une femme iranienne arc boutée sur le peu de reconnaissance que le pouvoir leur accorde. La jeune réalisatrice signe un premier long-métrage novateur sur l’émancipation de la femme iranienne. La réalisation sans grands effets (l’aspect sportif n’est pas très bien filmé) n’altère en rien la force de persuasion d’une héroïne que Baran Korasi incarne avec autant de force que son personnage a de persévérance et d’altruisme
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    velocio
    velocio

    1 325 abonnés 3 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 novembre 2018
    2 ans après Man, son premier long métrage, jamais sorti en France, le réalisateur iranien Soheil Beiraghi a choisi le sujet de son deuxième film dans la réalité de son pays : les difficultés rencontrées par les femmes pour divorcer si leur mari n’est pas d’accord, l’interdiction faite aux femmes mariées de quitter le territoire sans l’autorisation de leur mari.
    Belle récompense pour l’équipe féminine de futsal iranienne : elle vient de se qualifier pour la finale de la Coupe d’Asie des Nations. Belle récompense pour Afrooz Ardestani, sa capitaine, sa joueuse vedette, arrivée au sommet de sa carrière sportive. Sauf que, lorsqu’elle se présente à l’embarquement pour le vol vers la Malaisie, où va se dérouler la compétition, il lui est notifié que son mari lui interdit de sortir du territoire national. Une vengeance mesquine de ce dernier qui ne supporte pas que sa femme veuille divorcer. Elle qui, depuis onze ans, a presque tout sacrifié pour arriver au plus haut niveau, ne pourrait donc pas réaliser son rêve : représenter son pays dans une grande compétition. Pas question pour elle de se laisser faire. Aidée par une coéquipière et par son avocate, pas vraiment aidée par la fédération de son sport et vraiment pas aidée par l’entraîneuse de l’équipe avec qui, malgré le talent de la joueuse, les relations sont très mauvaises, Afrooz va se battre. Mais est-il possible de gagner quand on a la loi contre soi ?

    La différence de statut entre les hommes et les femmes, on la prend en pleine figure lors d’une très forte scène de tribunal où on voit et on entend Afrooz, son avocate et son mari et où on entend, sans le voir, l’homme de loi chargé de rendre la justice. Pas le mauvais bougre, ce juge : on comprend vite qu’il aimerait bien que les choses s’arrangent, que Yaser Shahoseini, le mari, accepte de coopérer, que Afrooz puisse prendre son avion vers la Malaisie, mais, malgré la mauvaise foi évidente et révoltante de Yaser, que peut un homme de loi contre la loi ?
    Difficile de ne pas s’intéresser à un sujet aussi fort que celui traité dans La permission. Difficile de ne pas se sentir révolté par l’injustice subie par la protagoniste du film. Dans ce contexte, il est particulièrement dommage que le côté trop bavard et criard du film conduise à émettre des réserves sur le résultat final.
    poet75
    poet75

    277 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2018
    En Iran, une femme mariée ne peut quitter le territoire national sans avoir obtenu au préalable l’autorisation de son mari. On n’est pas surpris d’apprendre que certains hommes abusent sans vergogne de ce pouvoir, sûrs de leur bon droit. Parmi ceux-ci, il en est qui, pour une raison ou pour une autre, en profitent pour se venger de leur épouse.
    C’est le cas dans ce film. Afrooz, une femme capitaine d’une équipe de futsal qualifiée pour participer à un match devant se dérouler en Malaisie, découvre à l’aéroport qu’elle ne peut effectuer le voyage, faute d’avoir la permission de son mari. Or Afrooz n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds sans réagir. Elle s’engage donc aussitôt dans un combat destiné à faire revenir son mari sur sa décision, combat d’autant plus âpre que les deux époux, qui vivent séparés depuis un an, sont en instance de divorce. Or, tant que celui-ci n’est pas prononcé, le mari conserve tous ses droits.
    Animateur de télévision, ce dernier essaie, par tous les moyens, de garder la tête haute et de donner la preuve de son autorité. Le réalisateur prend soin, cependant, de ne pas le caricaturer. Il n’est, en somme, que le reflet d’une mentalité trop répandue en Iran. Quant aux femmes, leurs rôles, dans le film, ne manquent pas de contrastes. S’il en est de révoltées comme Afrooz, il en est aussi qui restent soumises, voire complices d’une loi qui ne leur est pourtant pas favorable.
    Pour être totalement captivant, il manque à ce film quelques ressorts dramatiques ou quelques rebondissements supplémentaires. Tel qu’il est, il a au moins le mérite, et ce n’est pas rien, de dénoncer une loi archaïque, une parmi toutes celles qui, de par le monde, contribuent encore et toujours à l’inadmissible assujettissement des femmes.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 782 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2021
    Le film est plus réaliste que les autres films sur les femmes persanes. Cependant il y a quelques erreurs simples dans l'histoire. Par exemple le mari a déchiré des papiers mais nous savons pas qu'il a enregistré chez le notaire pour que la femme puisse revenir en arrière et demander une autre copie. De même les accidents de voiture ne se produisent pas naturellement comme on peut le voir dans les scènes du film cependant de telles erreurs sont courantes dans les films persans. Ce film montre les difficultés des femmes iraniennes en particulier les femmes athlètes et produire ce genre de film est difficile en Iran. La fin du film est la meilleure scène de La Permission...
    Elena M
    Elena M

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2018
    J'ai regardé le film « La permission » avec grand plaisir. C'est un film dynamique, intéressant sur plan de la découverte du pays. Il montre que l'Iran est un pays progressiste envers les femmes en comparaison de ses voisins. C'est l'histoire douloureuse d'une séparation de couple mise dans le décore oriental. C'est l'histoire de l'amitié pourrie par la jalousie entre les femmes. La coéquipière de l'héroïne, jalouse, dénonce le départ probable de son amie pour l'Espagne à son mari et à sa Fédération. Cela déclenche une lutte entre les époux. Le mari empêche par tous les moyens de partir à sa femme. Et celle-ci la utilise tous les moyens pour partir. Le droit des femmes, le droit du mari, c'est une décoration, une écume de cette lutte.
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