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    Ceux qui travaillent
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    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Je n'avais initialement pas prévu d'aller voir ce film, mais porté par de bonnes critiques et une tendresse pour Olivier Gourmet, je me suis laissé tenté, hélas.

    Ce premier film du Suisse Antoine Russbach ne présente en effet aucun intérêt notable, semblant réchauffer de nombreuses problématiques déjà abordées mille fois au cinéma : l'homme qui perd son boulot et fait semblant de continuer à y aller pour sauver les apparences (façon Jean-Claude Romand), la dureté du capitalisme mondial (vraiment, certains n'ont aucun scrupule), la facilité de prendre des décisions impliquant la vie des autres en ne quittant pas son écran d'ordinateur (une variante de l'expérience de Milgram), l'aspect désincarné des relations en entreprise, la charge mentale qui pèse sur les cadres, etc.

    De tout cela il ne ressort rien d'original ou de simplement crédible. Tout est survolé sans approfondissement (la famille potiche en est une bonne illustration) et comme le jeu de Gourmet est bien trop monotone, on s'ennuie ferme, le réalisateur étirant les scènes sans raison (le film dure 1h42).

    Seule éclaircie bien timide, l'escapade dans le port belge avec sa fille empêche Ceux qui travaillent d'être absolument catastrophique.
    djams
    djams

    34 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Mon sentiment après avoir vu ce film est le réconfort de ne plus travailler dans ce monde de travail complètement obsolète qui ne respecte plus rien ! A quand le vrai changement de société ?
    vidalger
    vidalger

    320 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 octobre 2019
    Au risque de choquer ceux qui encensent ce premier film, je dirais que je suis sorti très déçu de ce film dominé par l'ennui de la narration sans imagination d'une histoire sordide. L'omniprésence d'Olivier Gourmet en cadre supérieur d'une entreprise de fret maritime, licencié après une faute impardonnable, alourdit encore l'atmosphère de ce film aux accents lugubres. On ne met pas en cause la qualité de son jeu, mais son rôle de brave salaud qui ne comprend pas vraiment ce qui lui arrive, la rareté des échanges dialogués, son mutisme pathologique autant verbal que sentimental finissent par ennuyer la spectateur le plus bienveillant. Sans entrer dans le jugement de valeur du contenu scénaristique du film, on peut s'interroger sur cette esthétique du crime qui atténue l'horreur de la pire des saloperies.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2019
    Le monde du travail intéresse depuis longtemps les cinéastes français ou étrangers. L'entrée par la perte d'emploi a ému de nombreux cinéastes, particulièrement quand le chômage n'est pas assumé par l'homme de la famille qui se voit contraint de le cacher à ses proches. Le long-métrage d'Antoine Russbach reprend la trame narrative d'un film japonais bouleversant, "Tokyo Sonata" qui racontait la démolition identitaire d'un père de famille, cadre, qui perd son emploi. Franck est responsable des transports maritimes dans une entreprise qui ne semble pas en meilleure forme ; il se fait renvoyer à cause d'une gestion irresponsable de l'introduction d'un migrant sur un des navires de marchandises, et l'on apprend en fait que ce renvoi était prémédité à cause de son âge. Pourtant, Franck a tout donné à son boulot, au mépris peut-être de sa famille, même s'il leur a apporté une aisance matérielle indéniable.

    Olivier Gourmet excelle dans ce type de rôles. Froid, déterminé, il interprète cet homme sûr de lui, au bord de craquer quand il perd son emploi. Il demeure toutefois un véritable défaut dans l'écriture du film : si l'homme est accablé par la perte de son travail, les conséquences monétaires sont totalement évincées de l'histoire. Certes, l'on comprend bien qu'il ne s'agit pas du thème principal du récit, pour autant, il est presque insultant de raconter le drame de la perte d'un emploi chez un senior sans évoquer les effets économiques délétères que cela entraîne dans une famille.

    Il y a donc une véritable ambiguïté dans le film. Incontestablement, on est porté par l'acteur principal, même si, force est de constater que Gourmet fait du Gourmet. Mais le spectateur est hanté par les risques financiers qu'encourt la famille, et le sujet est tellement ignoré que toute la vraisemblance du scénario s'en trouve ébranlée. La situation matérielle de la famille paraît presque insultante quand on considère les ravages que le chômage provoque dans les ménages. D'ailleurs, l'homme retrouve assez facilement un contrat et la simplicité avec laquelle il s'en sort est presque suspecte. Néanmoins, le long-métrage ne démérite pas et constitue un évènement d'une particulière actualité, à l'aune de la négociation par le gouvernement de l'âge de départ à la retraite.
    Jeanne Becker
    Jeanne Becker

    8 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2019
    Une impression de fort malaise bien diffusée, et un intérêt qui repose sur la complexité du personnage principal.
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 374 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2019
    La dramaturgie et l’intensité sont bien présentes même si nuancées par un sentiment de déjà vu et un rythme qui nécessite d’être en forme pour ne pas se laisser décrocher. Olivier Gourmet excelle dans ce réalisme cynique ou l’espoir est entretenu par toute petite touche.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    101 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2019
    Excellent film pour un sujet fort. Comment vivre avec un lourd secret ... Le monde du travail impitoyable. Bravo à Olivier Gourmet.
    MCM
    MCM

    21 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2019
    J'avais vu de bonnes critiques mais j'ai été déçu. Très psychologique, avec un personnage principal improbable, qui n'entretient de relations humaines qu'avec sa plus jeune fille. Beaucoup de longueurs (dans sa voiture, sous la douche).
    lugini
    lugini

    18 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2019
    Cinéma social dans lequel Olivier Gourmet est toujours excellent. Bien sûr la société de consommation est toujours pointée du doigt, mais qui a envie vraiment que ça change, les enfants, l épouse...qui sont prêts à tout pardonner ou faire taire leur dégoût pour protéger leur confort
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2019
    Plutôt glaçant et glacial, ce premier long-métrage est entièrement porté par l’interprétation d’Olivier Gourmet qui parvient à rendre humain un homme que l’on aimerait détester. Fidèle serviteur du système capitaliste, l’homme a gravit un à un les échelons et se retrouve à prendre des décisions de plus en plus ardues. Il franchit une fois la ligne rouge de la moralité et se retrouve mis au ban de cette société dont il pensait connaître et maîtriser tous les codes. Lui, l’homme partisan du travail acharné se retrouve démuni face à ce rejet soudain. Nous suivons donc cette prise de conscience soudaine par le menu, entre tentation d’en finir, volonté de changer de vie pour finalement retomber dans le même processus afin d’assurer une aisance matérielle à une progéniture pourrie-gâtée que l’on n’apprécie pas. Film intelligemment fait, Ceux qui travaillent est intéressant mais suscite difficilement l’empathie de par le peu de sympathie dégagé par l’ensemble des personnages. C’est voulu, bien évidemment, mais cela pèse un peu à force.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 septembre 2019
    Film assez impressionnant sur le cas de conscience d'un homme dévoué corps et âme à  l'entreprise qu'il a toujours servi. Olivier Gourmet avait déjà incarné une victime de la violence au travail dans "sauf le respect que je vous dois". Il est de nouveau excellent. Cette fois ci il interprètre un homme père de 4 enfants embourgeoisés, désabusé et froid, accablé de responsabilités au travail et devant pallier, seul, aux conséquences des erreurs des autres. Je ne m'attendais pas du tout à la nature de la faute qu'il commet pour éviter une lourde perte financière à son entreprise. Lourd et cruel.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2019
    Chaque matin, le réveil de Frank Blanchet (Olivier Gourmet) sonne à 5h45. Dans une maisonnée endormie, il se lève le premier, passe sous une douche glacée, prépare le café de sa femme et de ses enfants, revêt costume et cravate et s'en va travailler. Cet autodidacte s'est fait une place dans une société suisse de transport maritime. Sa vie s'écroule après qu'il a pris une décision difficile dont sa direction lui fait porter seul la responsabilité.

    Ceux qui travaillent est un drame social sur le monde du travail. Ce n'est pas le premier. Ce ne sera sans doute pas le dernier. Dans "Le Couperet" de Costa-Gavras, José Garcia incarnait un cadre prêt à assassiner ses concurrents pour retrouver un emploi. "In the Air" mettait en scène un consultant cynique, joué par George Clooney, chargé d'aider des employés licenciés à rebondir. Jean-Paul Darroussin interprétait dans "De bon matin" le rôle d'un employé de banque suicidaire.

    Comment réagit-on à la perte de son travail lorsqu'on a organisé sa vie autour de lui ? Comment regagne-t-on l'estime de soi ? Comment annonce-t-on la nouvelle à sa famille ? Comment réagit-elle ? Telles sont les questions que pose "Ceux qui travaillent" qui a une façon surprenante d'y répondre, dans un dénouement aussi sobre que glaçant. Mais le problème de ce film est qu'il installe son héros dans une situation bien particulière.

    Franck Blanchet, on l'a dit, travaille dans le transport maritime. Un capitaine le contacte en urgence : un clandestin s'est glissé à bord de son bateau durant l'escale de Monrovia. L'équipage l'a isolé, craignant le virus d'Ebola. Que faire ? Revenir au Liberia et débarquer le clandestin discrètement ? Continuer la route jusqu'à Marseille avec le risque que le bateau et son équipage soient mis en quarantaine ? Ces deux options présentent un coût que la compagnie de Franck Blanchet, en situation financière fragile, ne peut supporter. Le dilemme auquel il est confronté est déchirant.

    Antoine Russbach aurait pu se focaliser sur ce sujet : comment les lois du capitalisme obligent-elles ses acteurs à des choix cornéliens ? Il choisit d'en traiter un autre, plus convenu. Dommage...
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 124 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2019
    De Antoine Russbach (2019).
    Avec Olivier Gourmet, Adèle Bochatay, Louka Minnella.
    Un film sociétal autant que social. Déroutant parfois tant il dépeint avec une accuité glaçante, la réalité d'un système dont à bien des égards , nous sommes tous responsables. La force du film réside en un amoncellement de faits, d'éléments plus que de preuves pour étayer le raisonnement que le système capitaliste génère monstruosités et petits comme grands arrangement. La leçon donnée à l'enfant sur un port de container est magistrale. Tout comme l'est (comme toujours) Olivier Gourmet à la fois froid, glacial et méthodique. Unrélexion sur le chemeinement d'un homme qui pour vivre et surtout faire vivre sa famille a tout accepté jusqu'à l'irréparable. C'est puissant voire même d'un cynisme assumé. Jusqu'au fils préférer sauvegarder son niveau d'existance que la présence d'un père trop accaparé à faire vivre sa famille. Déprimant à plus d'un titre dans ce qui peut se passer dans le monde du travail. Pas de compassion possible !
    Jb7817
    Jb7817

    2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 septembre 2019
    Malgré la très bonne bonne performance d'Olivier Gourmet, on ne peut que rester sur sa faim.

    Le film est plat, dénué de musique et manque "d'action"
    THDMMD
    THDMMD

    5 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2019
    Bon film, belle interprétation mais faux cul au possible. Tourné en SUISSE, ce que j'ignorais, près de Genève, on voit le lac et la "Golden Coast" pour ceux qui connaissent, ils sont tous vénaux, lui bien que "viré" spoiler: se couche à nouveau devant une belle proposition
    enfin bref, rien ne change dans ce monde de pseudo "réussite" obligatoire à tout prix et totalement amoral ; qui ose encore donner des leçons de probité au reste du monde, bref, la SUISSE... ! :-( Pendant ce temps là, c'est près de 160.000 "collabos économiques" qui traversent quotidiennement la frontière pour travailler en SUISSE tous les jours, éblouis par la chute de l'Euro face au CHF pour se payer moult PORSCHE etc... Honteux. :-( Et ils osent encore traiter nos hommes politiques de corrompus ?... Mais eux, ne font-ils pas de même ?... Pour le reste, bon film, belle interprétation mais du déjà vu ! :-(
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