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Evelyne75
15 abonnés
42 critiques
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2,0
Publiée le 27 octobre 2019
Dieu que c'est long ... Oui un paysan devenu autodidacte, qui assume un poste d'employé et qui prend des décisions, qui ne sont pas de sa responsabilité pour sauver une boite qui fonctionne mal ! C'est beau le dévouement ! Une famille de 5 gosses puants à faire vivre dans le luxe Dès le préambule du film il y a trois possibilités : Le bateau conteneur fait demi tour et débarque son passager clandestin Le bateau poursuit sa route avec son passager clandestin jusqu'à son but Le bateau fait demi tour, pas jusqu'au lieu de départ à mi parcours, le paysan donne l'ordre de retourner vers son but et jette le clandestin "malade" à l'eau Mauvaise pioche c'est la troisième solution qui est prise par cet employé Bancal ce film et puis c'est long long chiant ... La fin du film bah c'est comme le reste à toi de faire ta chute
Un film âpre dont on ressort ébranlé. Mais qui cheminera en vous lentement. En plein questionnement sur le travail, j’ai découvert ce film. Et je me suis identifié à ce père de famille pourtant pas sympathique mais touchant d’une humanité blessée. Et dont les silences, jamais comblés par ses proches, sont le reflet de ses souffrances et de la souffrance qu’il inflige aux autres. Jusqu’au bout du film, il balance sur la corde raide : de quel côté penchera-t-il?
C'est un film sans concession sur une société, une famille et au fond un homme. Même si ce dernier souffre, et qu'on a de l'empathie pour lui, il demeure qu'il fait des choix, celui au fond du modèle libéral. Olivier Gourmet est une fois de plus remarquable.
Servi par un Olivier Gourmet toujours impeccable, qui campe bien son rôle, le film d'Antoine Russbach atteint son but avec brio : montrer que les humains ne pèsent pas lourd dans ce monde des affaires... Finalement, ceux qui se font broyer par cette machine, sont aussi ceux qui en forment les rouages. Malgré des longueurs au milieu du film, le malaise est palpable et soulève la question de nos limites : jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour notre travail et pour notre confort de vie ?
Super film, avec toute l'épaisseur (au sens propre comme figuré) d'Olivier Gourmet, bête de somme abrutie tous les matins sous sa douche, et toute la journée à son bureau ou dans sa voiture. Les relations laides, lasses ou intéressées au sein de la famille, les compromissions, la cruauté, le cercle infernal qui se resserre autour du personnage principal, c'est très bien vu, très bien filmé, très bien joué. Une peinture assez glaçante de surcroît sur les échanges commerciaux absurdes d'un monde à bout de souffle et d'idées.
Sans spoiler, le film pourrait s'appeler "nous sommes tous complices" (et ceux le niant en sont encore plus coupables) C'est froid, c'est descriptif, c'est réel, c'est le mercantilisme (pas que capitaliste) et l'individualisme qui sont montrés. Glauque ? Pas que, il y a l'espoir de la candeur juvénile (formidable la petite Mathilde qui est le rayon de soleil dans la noirceur de ce monde) Olivier Gourmet en impose comme d'habitude, on réussit à avoir de l'empathie malgré ses décisions car, ne soyons pas hypocrites, beaucoup feraient pareil avec encore moins de compassion (oui oui, vous aussi qui lisez) Il n'y a pas de jugement mais un constat. Et même si les Pays Occidentaux se mettraient à devenir raisonnables (belle utopie) il y a 5 milliards de personnes derrière qui poussent dans le sens inverse pour "tuer" son voisin pour atteindre ce "niveau de vie" qui n'est qu'un "niveau de survie" superflus et déshumanisé. Le Monde est beau quand on enlève la couche de superflus . . . Mais la couche est TRÈS épaisse. Et les enfants ne sont même plus de vrais espoirs puisque vite corruptibles par le Système qui se nourrit et se détruit constamment. Comme le chantait TRUST en 1980 dans "Bosser 8 Heures" , l'Institution n'a plus de valeur ! Et oui, la valeur travail n'est plus reconnu, c'est "use toi , tu es remplaçable par moins cher" !! La valeur famille n'existe plus non plus, le père, absent sentimentalement (à part pour la petite dernière) n'est qu'un porte-monnaie pour les autres, même pas un repère ou un pilier (on obéit quand il est là pour avoir une certaine tranquillité de façade mais sinon, c'est le bordel en son absence physique) Beaucoup considèrent que "Travail - Famille - Patrie" est une devise raciste . . . Et si elle voulait simplement dire "pensons à l'humain, à soi sans oublier l'autre" Allez, souriez, votre commande internet arrive dans une heure depuis l'autre côté de la planète.
Film austere, voire aride, admirablement interprété par O.Gourmet mais qui peine à depasser le constat social. Une fois les faits exposés et denoncés on reste à la surface des choses, ce qui donne des temps morts un peu longs. Dommage.
J attendais ce film avec impatience tant les films français récents sur le monde du travail sont plutôt réussi à.
Ici un carnage. Tout sonne faux. Certainement un réalisateur qui n a j'aimais travaille dans une entreprise et qui de permet de déverser avec bêtise des principes idéologiques et faux de livres militants dont il a du se gaver. Comment peut on faire croire que des cadres dressées font tuer sans vergogne des migrants qui font entrave à leur profit ?
Il faut voir la réalité et arrêter de direr n importe quoi !
Même l acteur, d habitude excellent, jour faux. .a éviter
très bon film sur la vie d un cadre superieur prêt a tout pour validé un contrat dans les pires conditions…. retour du boomerang ,qui permet a celui ci de comprendre ses erreurs ...
2,6 - Le sujet est intéréssant et la manière de le traiter avec une mise en scène froide et austère pour plus de réalisme et d'immersion dans ce que vit le personnage l'est aussi. Néanmoins, c'est avant tout de l'ennui qui s'en dégage pour moi. Le personnage central cynique, austère, dur et insensible nous accroche pas même si on a presque pitié pour lui malgré la décision ignoble qu'il a prise dans un moment où il a été dépassé par le stress et les différents évènements.. Il est pourtant parfaitement interpretté par O. Gourmet mais sans véritable ampathie il est difficile d'accrocher sur ce personnage présent sur tous les plans.
C'est finalement lui aussi une victime.. Victime de son enfance, de ce capitalisme aux rouages diaboliques et de la société d'hyper consommation ... qui fait de lui à la fois un maillon et un complice de celle-ci, boureau d'autres êtres humains à la faveur de sa position sociale et de son confort matériel ... Tout en étant aussi la victime de sa propre famille (sauf pour sa benjamine) qui voit en lui celui qui leur apporte leur train de vie à défaut de sentiments humains et chaleureux...
La fin est très évocatrice et symptomatique de notre société qui s'individualise et se coupe du monde tout en ouvrant pourtant le monde sur chacun... mais chacun dans sa propre autarcie... où finalement le confort et le matériel l'emporte sur le partage, les échanges et la morale...
Ce film est très juste et nous renvoi peut être trop à une image de cette société qui nous répugne... mais pourtant, je n'ai pas réussi à accrocher avec cette histoire peut être justement trop réaliste, trop immersive dans la vie de ce personnage?.. trop proche finalement d'un réality show sur "vis ma vie médiocre et routinière d'esclave de la société de surconsommation"... le sujet est dur, il dérrange
Ici, on est plus proche du documentaire... Le récit dénonce nos vies mornes et banales.. et comment la pression du capitalisme nous désumanise contre une position sociale et un peu de matériel... nous coupe de la réalité...en oubliant que derrière chaque acte, chaque décision, il y a des êtres humains... Encore un peu plus chez ce personnage à la base déjà pas ampathique et insensible... qui s'est fait à force de travail et d'efforts..
C'est le reflet de tout ce qui me navre dans cette société aussi merveilleuse que pathétique.. peut-être la raison qui ne m'a pas fait accrocher par tant de rejet du sujet traité? et du rythme lent mais nécessaire qui m'a profondémment ennuyé
Mais surtout, c'est la dernière séquence qui donne le sentiment frustrant d'un "tout ça pour ça?"... car on espère être surpris par un rebondissement inattendu suite à l'introspection du personnage etc Mais non, tout simplement le constat glaçant spoiler: de cet homme victime et complice de cette société immorale où seul le profit et le confort prennent le pas sur l'Humain.. . Et qui choisit finalementspoiler: l'acceptation de ce constat et de s'en accommoder...
Ce film est l'antidote indispensable à la gretathunberisation du monde. Il y a l'être ignoble - magnifiquement interprété par Olivier Gourmet - et, tout autour de lui, les gentils, les vertueux, ceux qui ne "travaillent pas" mais qui jugent le monde et les hommes, confortablement assis sur leur canapé le smartphone à la main. Mais à mesure que le film avance, Antoine Russbach glisse doucement de la fiction à la réalité pour nous amener face au miroir (l'affiche du film) : ces salauds ne sont que les victimes expiatoires de nos compromissions. Nous sommes tous des assassins. Intelligent et indispensable.
Olivier Gourmet joue très bien. Cependant trop de longs silences qui mettent mal à l'aise. La chute est trop brutale... on reste sur sa fin. Le personnage principal reste embourbé dans sa vie du début à la fin.
Voilà un film dans l'air du temps, crise social, capitalisme, mondialisation. Assez vite on pense aux frères Dardenne (et un peu au Couperet de Costa-Gavras). Olivier Gourmet, l'un de leurs acteurs fétiches, tient le rôle principal ici. Comme toujours, il est impeccable. Le genre de partition qui lui sied à merveille. Il n'est jamais aussi bon que quand il a peu de chose à dire, quand tout se passe sur son visage et dans ses yeux. Si le récit, qui ne juge jamais, n'a rien de nouveau ni d'original, assez lent et peu bavard, il est cependant prenant. On se demande comment tout cela va se terminer. La mise en scène d'Antoine Russbach est précise, soignée et très maitrisée. Le personnage est minutieusement dessiné, on ressent son mal-être et on s'attache à lui très facilement. Voilà donc un drame social et familial, froid, dur mais sensible, décrivant avec un cruel réalisme le monde du travail aujourd'hui. Une jolie surprise pour un premier film réussi. Et un metteur en scène à suivre car Ceux qui travaillent semble être le premier volet d'une trilogie...