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djams
37 abonnés
124 critiques
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5,0
Publiée le 2 octobre 2019
Mon sentiment après avoir vu ce film est le réconfort de ne plus travailler dans ce monde de travail complètement obsolète qui ne respecte plus rien ! A quand le vrai changement de société ?
Je ne comprends pas ce qui s'est passé... d'habitude j'adore les films sur le monde du travail pis habituellement j'aime beaucoup Olivier Gourmet aussi mais là non ca a cassé... bon faut dire aussi qu'il ne se passe pas grand chose pis franchement les longues scènes au téléphone (en anglais qui plus est) pis les longues scènes au volant sont vraiment pénibles et en prime le personnage est froid, mou et antipathique et on s'ennuie ferme et le mot est faible... un raté ! Un vrai...
Une histoire trop appuyée, un scénario à la peine, des personnages inconsistants voire incohérents, une caméra morne, même Olivier Gourmet, si monotone, fini par se désincarner à force d'être si mutique. Le propos politique tourne à l'introspection morale et s'y embourbe. Déception.
Un film vrai, réel, qui fait du bien par le dramatique de sa réalité montrée dans sa plus simple apparence. Un film vrai et surtout un vrai film, à des kilomètres des soupes hollywoodiennes servies traditionnellement. Bref, véritablement un chef d'oeuvre
Cinéma social dans lequel Olivier Gourmet est toujours excellent. Bien sûr la société de consommation est toujours pointée du doigt, mais qui a envie vraiment que ça change, les enfants, l épouse...qui sont prêts à tout pardonner ou faire taire leur dégoût pour protéger leur confort
Un bon film. Olivier Gourmet crève l'écran. Il porte le film par la justesse de son jeu. Quelques incohérences et longueurs vous laissent un peu sur votre faim. C'est un premier film : encourageant, peut mieux faire !
2,6 - Le sujet est intéréssant et la manière de le traiter avec une mise en scène froide et austère pour plus de réalisme et d'immersion dans ce que vit le personnage l'est aussi. Néanmoins, c'est avant tout de l'ennui qui s'en dégage pour moi. Le personnage central cynique, austère, dur et insensible nous accroche pas même si on a presque pitié pour lui malgré la décision ignoble qu'il a prise dans un moment où il a été dépassé par le stress et les différents évènements.. Il est pourtant parfaitement interpretté par O. Gourmet mais sans véritable ampathie il est difficile d'accrocher sur ce personnage présent sur tous les plans.
C'est finalement lui aussi une victime.. Victime de son enfance, de ce capitalisme aux rouages diaboliques et de la société d'hyper consommation ... qui fait de lui à la fois un maillon et un complice de celle-ci, boureau d'autres êtres humains à la faveur de sa position sociale et de son confort matériel ... Tout en étant aussi la victime de sa propre famille (sauf pour sa benjamine) qui voit en lui celui qui leur apporte leur train de vie à défaut de sentiments humains et chaleureux...
La fin est très évocatrice et symptomatique de notre société qui s'individualise et se coupe du monde tout en ouvrant pourtant le monde sur chacun... mais chacun dans sa propre autarcie... où finalement le confort et le matériel l'emporte sur le partage, les échanges et la morale...
Ce film est très juste et nous renvoi peut être trop à une image de cette société qui nous répugne... mais pourtant, je n'ai pas réussi à accrocher avec cette histoire peut être justement trop réaliste, trop immersive dans la vie de ce personnage?.. trop proche finalement d'un réality show sur "vis ma vie médiocre et routinière d'esclave de la société de surconsommation"... le sujet est dur, il dérrange
Ici, on est plus proche du documentaire... Le récit dénonce nos vies mornes et banales.. et comment la pression du capitalisme nous désumanise contre une position sociale et un peu de matériel... nous coupe de la réalité...en oubliant que derrière chaque acte, chaque décision, il y a des êtres humains... Encore un peu plus chez ce personnage à la base déjà pas ampathique et insensible... qui s'est fait à force de travail et d'efforts..
C'est le reflet de tout ce qui me navre dans cette société aussi merveilleuse que pathétique.. peut-être la raison qui ne m'a pas fait accrocher par tant de rejet du sujet traité? et du rythme lent mais nécessaire qui m'a profondémment ennuyé
Mais surtout, c'est la dernière séquence qui donne le sentiment frustrant d'un "tout ça pour ça?"... car on espère être surpris par un rebondissement inattendu suite à l'introspection du personnage etc Mais non, tout simplement le constat glaçant spoiler: de cet homme victime et complice de cette société immorale où seul le profit et le confort prennent le pas sur l'Humain.. . Et qui choisit finalementspoiler: l'acceptation de ce constat et de s'en accommoder...
Heureusement qu'Olivier Gourmet est présent sur ce film. Oui, ce film dénonce la froideur du monde du travail , du monde des affaires, du monde capitaliste. Mais c'est d'une lenteur que l'on s'ennuie au bout d'un moment. Et sur la fin cette rencontre spoiler: avec le capitaine du navire sur lequel le clandestin a été jeté en mer , cela fait un accroc au scénario.
Film austere, voire aride, admirablement interprété par O.Gourmet mais qui peine à depasser le constat social. Une fois les faits exposés et denoncés on reste à la surface des choses, ce qui donne des temps morts un peu longs. Dommage.
un film sur le travail , son éthique, sa valeur sociale, et ses pertes de valeurs de morale., tout ce mélange ne donne pas grand chose de nouveau..O.Gourmet est présent et charismatique ,mais la narration est répétitif comme sa vie ,avec ou sans travail,. pas de vrai instrospection....juste un peu moraliste.
Un personnage principal très digne, seul au monde a l'exception de sa plus jeune fille et qui nous amène à l'empathie quoi qu'il ait fait. Tout est très violent pour lui : l'indifférence de sa femme et de ses enfants, l'hostilité de son frère et la brutalité hypocrite de son entreprise. Il se débat seul sans chercher d'excuses, vacille, se reprend. Tout est très haletant et violent et nous tient en haleine.
Mon avis va sans doute agacer après le concert de louanges généralisé sur ce film. Je suis sortie déçue. C'est la première fois qu'on nous montre un cadre supérieur incapable de se défendre en mettant en cause ses supérieurs (c'était pourtant facile puisque tout se passe au téléphone...). De plus, c'est tellement un taiseux qu'il nous fatigue d'autant que le réalisateur nous fait subir les travellings interminables, les silences pesants entre les acteurs. On a droit aussi au souvenir larmoyant de sa jeunesse où chacun ne pouvait manger qu'une seule tranche de jambon alors que cela se passe en Suisse et pas au 19e siècle ! Tout cela pour montrer qu'il vient d'une famille de fermiers pauvres. Les problèmes financiers du chômage sont totalement escamotés. On est content quand cela se termine au bout de 1 h 40.
"petit meurtre en famille" Olivier Gourmet, interprète un pur produit de ce monde en déclin : quinquagénaire froid comme la mort au volant de son Porche Cayenne. Lorsqu'il ne conduit pas son 4x4 polluant, il est au service d'un maître exigeant : le profit et la réussite en faisant transiter des tankeurs pour acheminer les produits de cette société de consommation. La justesse de cette fresque moderne résume avec précision le malaise de ce monde. Un monde que nos enfants ne veulent pas. Pourtant ils en profitent de manière hypocrite. Le rôle du père et la place du travail en prennent un coup. Courage, allez voir ce film sublime et réaliste. P.S un seul espoir pour ce monde, la petite dernière !