Une jeune journaliste danoise suit deux ouvriers dans les entrailles de Copenhague. Jusqu'à l'accident. On étouffe mais à la fin du film on respire comme si on avait aspiré tout un flacon de ventoline. Bluffant !
Indulgence pour un 1er film, qui réserve tout son suspense progressivement.... Force est de constater que ça marche superbement, mais attention, assez tendu et stressant, partant d'un reportage "ordinaire" pour aboutir à un thriller dramatique haletant.... (je ne peux m'empêcher certaines analogies à "Buried"). Sacrée performance, car les décors sont ultra simples, voire absents, l'intrigue se déroulant autour de 3 personnages, nous offre un final que je trouve intelligent et ravira les passionnés du genre !!**
Film à huis-clos avec une ambiance propre et menée d’une manière qui sort des sentiers battus: jouer avec la durée réelle des événements se produisant dans le film en offrant aux scènes une durée plus réaliste, longueur étirée pour un bien mais aussi un mal, les scènes tournant pour le coup en longueur, pour un objectif d’immersion du spectateur très largement atteint. Le soin accordé dans l’environnement est évident, pour une immersion totale, la performance d’acteur est au rendez-vous et la peur et la claustrophobie lue sur les visages des personnages en sueurs et crasseux confère quelque chose d’haletant, pour un résultat tenant facilement en haleine malgré la molesse. Cependant, concernant la branche de la construction sous-terraine, le film abandonne littéralement les spectateurs ne s’y connaissant pas, et tant-pis pour qui ne connait pas ce domaine. Belle surprise, survival très réussi.
Bonne expérience à vivre au cinéma. Avec un sujet efficace et des acteurs remarquables, le film nous plonge dans les entrailles de Copenhague. Et le résultat est génial. Un confinement absolu qui nous renvoie celui qu'on a vécu à un doux moment intime. Tout fonctionne, on vibre et on rêve de vivre. Avec un final surprenant et flippant. Bref, film qui remplit ses objectifs et vaut la peine de se déplacer.
Exit commence comme un documentaire dans les entrailles du métro de Copenhague. Une immersion fascinante et organique, comme à l'intérieur d'un sous-marin, avec des explications techniques forcément peu compréhensibles pour le profane. Et puis il y a ces travailleurs anonymes venus des 4 coins du monde qu'une journaliste interroge et photographie avec sa naïveté et sa présupposée arrogance européenne. L'accident ne va pas tarder à arriver et confronter l'héroïne danoise à deux ouvriers, croate et érythréen. Exit est un film de survie classique, il suffit de remplacer le métro par un tunnel, une tombe ou une grotte, le choix est infini, où la solidarité va se heurter à un égoïsme très humain, forcément. La symbolique du film est évidente et forcée, entre une privilégiée occidentale et ses compagnons issus de l'Est ou d'Afrique. Était-il nécessaire pour autant de rendre le personnage de la journaliste aussi antipathique ? On pourrait éventuellement parler de misogynie mais bon, ce doit-être inconscient dans l'esprit des scénaristes.(deux hommes, bien sûr). La psychologie des personnages est assez réduite à vrai dire mais le film a quand même pour ambition de stresser le spectateur sous l'aspect : métro, boulot, claustro. Accordons au metteur en scène débutant, Rasmus Kloster Bro, un certain talent de mise en place et un vrai travail visuel et sonore. Le problème est que l'on se fiche un peu du sort des protagonistes, faute d'informations plus tangibles sur leur vécu. Notre investissement émotionnel est donc relativement minime et peu nous importe, au fond (c'est le cas de le dire), ce qui va leur arriver.
“Exit” est un thriller danois mettant en scène une journaliste qui visite un chantier de métro à Copenhague pour un reportage. Elle interviewe les ouvriers et prend des photos. Mais un accident se produit et elle se retrouve bloquée dans un sas de décompression avec deux techniciens. Chacun va devoir apprendre à survivre et supporter l’autre pour une durée indéterminée avant d’être secouru. Rasmus Kloster Bro introduit son histoire avec une ambiance anxiogène et stressante. Il va se passer quelque chose, on le sait. Mais on attend de savoir quoi, quand et combien de temps. Au fur et à mesure que les réponses arrivent, la déception augmente. Le film “Exit” semble se bâcler de lui-même en s’improvisant survival movie à cause de trois comédiens livrés à eux-mêmes. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Premier film d'un jeune réalisateur danois. Le sujet aurait pu être super angoissant et super flippant. Résultat : je me suis un peu ennuyé. Il se passe une bonne demie-heure avant que l'action décolle vraiment, puis ça reste sans surprise. Et encore un film qui n'a pas vraiment de fin...Claustrophobes s'abstenir tout de même...
Huis clos sur fond de film catastrophe, réalisé au travers d'une approche réaliste, quasi documentaires, antispectaculaire en tout cas. C'est peut-être un film à thèse, à thèse sociale, cela semblait d'emblée assez évident, surtout compte tenu de l'approche artistique, très dépouillée, mais je ne m'intéresse pas au cinéma qui essaie de dire quelque chose (mais plutôt au cinéma qui essaie de faire quelque chose...). Je n'ai donc pris le film que pour ce qu'il arrivait à faire au plan purement cinématographique. Et que dire donc de ce huis clos réaliste et vaguement "catastrophiste"? C'est du travail honnête, c'est écrit sans temps mort et on se laisse prendre à l'aspect documentaire qui nous met face à qq chose de réaliste, c'est réalisé sans faute selon moi (mais vu l'espace restreint dans lequel se déroule l'action, parvenir à commettre des fautes eut été curieux) mais le côté viscéral n'y est pas vraiment, c'est en fait assez plat. Et c'est plutôt ballot parce que c'est la seule chose qui aurait justifié que le film essaie de faire dans la thèse sociale. Ou autre.
En matière de huis clos angoissant tout a été fait ou presque. Bon pas la foreuse de métro. Ok. Sinon bof il manque un ressort pour que ce soit vraiment prenant, la fin est bâclée et en plus il n y a rien de fantastique dans ce grand prix fantastique du feffs ! ( ah ok l incendie c est le monstre inconscient ? C ça ?) mouaif