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    Ray & Liz
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    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 avril 2019
    "Affreux, sales et méchants" version british. Je citerai juste une scène qui résume le film : après s'être saoulé en buvant au goulot d'une bouteille, Lawrence, un simplet ventripotent, tombe de tout son long sur la moquette. Son jeune neveu s'approche de lui et s'amuse à lui mettre les doigts dans le nez. Ce film est un festival de laideur. Les cas sociaux y sont montrés comme des bêtes de foire qui se saoulent, qui rotent et qui gueulent. Franchement, on n'a qu'une envie : fuir à toutes jambes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 avril 2019
    non, mais, sérieusement, c'est quoi ce truc ??? un film de dernière année d'école ? un faux cinéma expérimental ? une fausse grasse comédie ? rien du tout ? une scène interminable et dépourvue d'intérêt dure 40 minutes et il ne se passe rien de bouleversant ! alors, bravo au chef op pour la lumière mais il faut dire aux critiques presse que c'est pas suffisant pour faire un film !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 avril 2019
    « Ray et Liz » est le premier long-métrage du photographe Richard Billinghmam. C’est un film autobiographique qui nous plonge dans son enfance à la fin des années 90. Au travers de trois souvenirs de sa jeunesse, le réalisateur dresse un portrait non élogieux de son père alcoolique et de sa mère obèse. L’ambiance crasseuse et la mise en scène moite a de quoi nous dérouter. Non sans humour, Richard Billingham nous raconte un passé brutal et une éducation innommable. Cette entrée dans l’intimité de cette famille nous sidère plus qu’elle nous émeut et nous laisse ainsi dans un sentiment incertain.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 avril 2019
    Richard Billingham est un photographe britannique reconnu. Son champ d’exploration est d’abord autobiographique. Il doit sa renommée à ses clichés réalistes sinon trash qui mettent en scène sa famille dans l’album "Ray’s Laugh" publié en 1996. Les protagonistes : son père alcoolique et sa mère obèse et tatouée, entourés de leurs nombreux animaux de compagnie. L’autre sujet de prédilection de l’artiste est l’étude des animaux (il a photographié les zoos du monde entier) : ceux qui sont domestiqués et acceptent leur servitude, ceux qui sont encagés et perdent leur raison d’être.

    Dans ce premier film, construit en trois épisodes ( 1- un après midi où les deux jeunes enfants du couple, Jason et Richard, sont gardés par un oncle débile et alcoolique. 2- quelques années plus tard, la fugue du jeune Jason qui manque mourir de froid sous l'appentis d'un voisin. 3- la déchéance du père, Ray qui, quitté par sa femme, vit enfermé dans une chambre et ne se nourrit plus que de la bière “ faite maison� apportée par un proche), on retrouve les thèmes obsessionnels du photographe qui donne à deux acteurs professionnels le rôle ingrat de ses parents au milieu de l'Angleterre des années quatre-vingts.

    Richard Billingham explore l’animalité de cette humanité déchue. La misère est autant physique (corps abîmés par l’alcool, la nourriture bon marché, le mauvais tabac, les tatouages, le manque d’hygiène) que morale (ennui, absence totale d’éthique, d’amour, d’autorité parentale, de projets de réinsertion sociale).

    Les protagonistes comme les animaux du zoo ( Liz ressemble à un pachyderme) sont mis en cage. Ils sont enfermés dans un appartement sale dont ils ne sortent plus par honte, découragement, peur d’affronter le réel.Leurs réactions finissent par ne plus être emprises d’aucune humanité: ainsi la joie sadique de Liz à taper à coups de chaussures à talons sur la tête de son beau-frère vautré dans son vomi.

    Le film est brutal, violent, déroutant, outrancier, repoussant et même grand-guignolesque dans l’excès de ses représentations.Si l’on comprend parfaitement les intentions de l’auteur, elles ne suffisent pas à lui pardonner les errances ni les longueurs insupportables des prises de vue. Encore moins une complaisance certaine à répéter certains plans comme ceux des mouches à bière mises sous verre, métaphore appuyée de ces humains prises au piège. Certes ces belles images symboliques sont là pour forcer la réflexion et l’imagination du spectateur. La bande sonore avec notamment “ Pass the Dutchie� du groupe reggae "Musical Youth" l’empêche de sombrer dans une profonde léthargie. Néanmoins, il ne faudrait pas trop lui demander : ce n’est pas à lui de transformer ce riche galimatias en un scénario qui tienne la route.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 septembre 2019
    Cette chronique familiale en Angleterre dans les années 80 ne présente guère d'intérêt. La meilleure scène du film se trouve au début avec ce frère "simple d'esprit" qui se ramasse une cuite monumentale chez Ray et Liz. Pour le reste, les trois époques de la vie de cette famille peuvent mettre mal à l'aise devant ces parents démissionnaires. Une plongée au cœur de la misère que j'ai trouvé assez dérangeante, voire décourageante, sur l'image que le réalisateur se fait de la précarité.
    montecristo59
    montecristo59

    39 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 juin 2019
    Pour R.Bilhingham qui nous dit son enfance, "la vie n'est pas un long fleuve tranquille", mais un interminable marigot nauséabond. A voir les premiers plans du père que plus rien ne tient en vie hormis ses doses d'alcool frelaté, confit de solitude dans la chambre miteuse dont il ne sort plus, surveillé par les mouches filmées en gros-plan que son dealer d'alcool capture à l'occasion dans un verre pour les jeter dehors sans les tuer, ce père alternant un sommeil comateux et les stations-raviteau à la fenêtre où l'attend son biberon, j'ai d'emblée pensé à une mise en forme de "La métamorphose" de Kafka, j'ai craint le pire et j'ai eu raison...
    Les années Thatcher, au coeur desquelles se situe la non-action, sont une époque impitoyable pour les protagonistes cassos de cette tranche de non-vie où "l'espoir, vaincu, pleure et l'angoisse, atroce, despotique, sur nos crânes inclinés plante son drapeau noir", comme dit si bien Baudelaire...C'est du Ken Loach moins la combativité, moins les rêves têtus d'un Billy Eliott. Quel intérêt ? L'amour malgré tout pour ses géniteurs que veut nous hurler l'auteur, au risque de céder à la tentation de l'exhibitionnisme, au risque de nous faire céder à celle du voyeurisme ? Je ne sais pas trop... J'en venais à me repasser mentalement les face-à-faces entre les Groseille et les Duquesnoy, pour tromper l'ennui. Bref, un film à ne surtout pas voir un jour de grisaille dehors et de déprime dedans !
    Stone cold steve austin
    Stone cold steve austin

    15 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2019
    En voilà un très bon premier film! Je l'ai vu au festival Premiers Plans d'Angers et je vous le conseille vivement. L'émotion est très présente à certains moments. Pour les parents de Jason, il n'y à qu'une chose qui compte: survivre. Quand à l'alcoolisme traité dans le film, il est interprété de manière comique, surtout avec le personnage de Sid. Le film tient quelques longueurs mais les personnages sont si attachants que la séance ne ma pas paru longue. Je déconseille donc ce film aux personnes en quête d'action et de rapidité mais tous ceux qui veulent voir une histoire longue et émouvante, je vous conseille de le voir. Je précise que ce film parle de la vrai enfance du réalisateur du film. Celui-ci est d'ailleurs photographe de base et sa se ressent dans les plans.
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