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    Clair-Obscur
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    3,1
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    19 critiques spectateurs

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    Lolipop
    Lolipop

    11 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 août 2022
    Je ne suis même pas allée jusqu'au bout du film. Son début était prometteur mais très vite il perd de son élan. Le jeu des actrices n'aide pas. C'est très surjoué, si bien qu'on a du mal à croire à l'histoire.
    Stéphane R
    Stéphane R

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 juillet 2022
    Seul le sujet intéresse ici. Le traitement beaucoup moins. Seul le charme de Tessa Thompson peut nous emporter. Le reste n'a absolument aucun intérêt, ni l'histoire, ni la crédibilité de certaines situations.
    On aurait pu en faire quelque chose qur la violence de cet volonté de nier ses origines, cette pureté et le clivage des races qui gangrènent l'Amérique. La dimension "passing", proche de la dimension "trans" qui interroge sur la notion de définition de soi.
    Ici donc, un beau sujet, porté par l'air du temps (avec peut-être cette assimilation du début XXIème "black lives matter" au début XXème tout du segregationnisme d'État, qui dénature sans doute un peu le traitement), mais ...c'est tout. Creux
    Mélany T
    Mélany T

    31 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2022
    Très beau film, intelligent, merveilleusement interprété et bien mené. Le sujet est passionnant. Les personnages auraient cependant pu être plus développés et les longueurs évitées.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2022
    C’est le premier film de l’actrice Rebecca Hall qui s’attaque, mais avec quel brio, à un concept particulièrement délicat, le “Passing”, volonté et capacité à intégrer une communauté ethnique, religieuse ou sociale perçue comme plus prestigieuse. En l’occurrence dans la nouvelle de Nella Larsen, ce passing est celui de deux femmes afro-américaines, dont la complexion pâle et les traits leur permettent de passer pour des blanches mais qui ont suivi une trajectoire très différente, lrene ayant épousé un médecin noir et jouant un rôle militant au sein de sa communauté, Clare ayant épousé un banquier blanc raciste qui ne se doute absolument de rien. Avec une finesse qu’on ne soupçonnait venant d’un premier film, ‘Clair-obscur’ explore des dimensions passionnantes de la question raciale aux Etats-unis, certes relocalisées dans les années 20 mais dans une certaine mesure toujours indirectement valables. Irene accepte sans broncher les petites vexations et la condescendance paternaliste de ses fréquentations blanches, espérant y obtenir pour ses propres enfants le sentiment de sécurité qu’on éprouve à faire partie la communauté dominante, ce que son mari, à la peau plus foncée, accepte difficilement, lui qui préférerait les préparer à affronter un monde brutal et injuste. Clare est nostalgique de ses origines tenues secrètes et profite de son amitié avec Irene pour venir s’encanailler à Harlem, quasiment en “touriste blanche”, sans avoir à affronter les contingences négatives de son ancienne appartenance. Rajoutez-y un triangle amoureux, à mesure que la relation d’Irene et de son mari se distend, et l’amitié très ambivalente entre Irene et Clare, chacune des deux femmes comprenant, désapprouvant et enviant simultanément les choix de l’autre. Avec ses dialogues très travaillés, ‘Clair-obscur’ souffre parfois d’une facture qui fait un peu “théâtre filmé”, avec ses intérieurs luxueux et ses échanges un peu trop statiques, mais le choix de tourner en noir-et-blanc apporte plusieurs avantages : coller à l’époque évidemment, mettre en exergue une Clare lumineuse pleine de l’optimisme que son nouveau statut lui apporte et une Irene qui s’enfonce dans l’obscurité à mesure que ses repères se brouillent. Cette approche visuelle spécifique se double du fait d’avoir choisi deux actrices clairement identifiées comme “noires” aux Etats-unis afin de renforcer la sensation que le “masque” des deux personnages risque à tout moment de tomber, et de rendre paradoxalement très difficile d’estimer la carnation précise de ces personnages, alors que tout se joue justement sur d’infimes nuances telles qu’elles étaient perçues voici un siècle.
    FaRem
    FaRem

    8 637 abonnés 9 523 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 janvier 2022
    "Passing", dont le titre original a quand même beaucoup plus de sens que le titre en français, désigne la capacité d'une personne à se faire passer pour quelqu'un d'une classe, d'un genre ou d'une race différent. Dans le film, il est principalement question de passing racial. Rebecca Hall s'intéresse principalement aux destins croisés de ces deux femmes suffisamment claires de peau pour se faire passer pour des femmes blanches et pas vraiment à cette décision de se faire passer pour quelqu'un d'autre avec les conséquences sociales et psychologiques qui peuvent suivre. On comprend le choix du noir et blanc afin de mettre tout le monde sur un pied d'égalité, mais même avec ça, j'ai eu du mal à trouver cette histoire crédible. On suit l'évolution de cette amitié bancale au cours de scènes souvent répétitives avant que l'histoire ne prenne une tournure plus mélodramatique. Si le sujet de base est très intéressant, l'histoire racontée l'est beaucoup moins.
    Ghighi19
    Ghighi19

    67 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2022
    Un film assez étonnant voire étrange mais pas sans intérêt. Déjà il y a ces deux actrices qui donnent beaucoup et ensuite cette esthétique photo. Cette réflexion sur le racisme est efficace même si il y a des longueurs .
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    31 abonnés 1 094 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2022
    A l'histoire compliqué de race et de relations entre blancs et noirs se mélange une histoire d'amour et de sentiments.
    Soyez D.
    Soyez D.

    10 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2022
    Soyons honnêtes ce film est uniquement possible car en noir et blanc. Les 2 actrices ont la peau foncée en réalité, et c'est normal puisque des actrices afro américaines. Elles ne peuvent pas se faire passer pour des blanches comme le film voudrait nous faire croire. Dommage d'inventer des histoires qui ne tiennent pas debout... Et le format à l'ancienne c'est inutile !
    ffred
    ffred

    1 696 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Premier film derrière la caméra pour l'excellente actrice britannique Rebacca Hall (produit par Forest Whitaker, entre autres)). Une histoire d’amitié ambiguë dans les milieux aisés du New-York des années 20 entre deux jeunes femmes métisses. Mais surtout dans la très raciste Amérique (toujours ?) de l’époque. Le tout est fait avec beaucoup de subtilité et de raffinement. Une mise en scène élégante sur des images en noir et blanc vraiment très belles. Comme tout le reste de la direction artistique d’ailleurs. Tessa Thompson et Ruth Negga sont toutes les deux parfaites dans les rôles principaux. Un film troublant, délicat, fort et poignant, parfaitement maitrisé. Une belle surprise de la part d’une actrice maintenant à suivre comme réalisatrice.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2021
    Clair-obscur a toutes les qualités d'un grand film, peut-être même d'un très grand film (et ce, malgré le fait qu'on ne peut le voir que sur un petit écran...). La séquence d'ouverture est magistrale. Dès le premier plan, le jeu sur le noir et le blanc est posé. Immédiatement, la cinéaste parvient à créer des ambiances rares, dignes des meilleurs moments des romans de Virginia Woolf. On sent la chaleur de ce New York caniculaire, on sent l'anxiété de cette femme noire dans un quartier de blancs, on sent le calme de ce salon de thé d'un grand hôtel où quelques happy-fews vont se rafraîchir. Cette qualité exceptionnelle de mise en scène ne se démentira jamais, jusqu'au dernier plan. Toujours la mise en espace sert le propos, sans cesse la cinéaste invente des dispositifs (un reflet dans un miroir qui semble artificiellement rapprocher le mari et l'amie séduisante, les flous et retournements de cadre évoquant la fatigue, etc.). L'une des idées les plus fortes du film, de ce point de vue, consiste à reprendre inlassablement les mêmes plans, mais avec de micro-changements : le même plan de la femme marchant dans sa rue, le même plan la montrant descendant l'escalier de sa demeure, le même plan la réveillant quand l'horloge sonne la nouvelle heure, le même plan du couple discutant dans le lit, etc. etc. C'est extrêmement habile, et très nouveau.

    La deuxième grande qualité du film est la force de ses acteurs/personnages. Dès les premiers plans, on est attaché à cette jeune femme fébrile, Irène, interprétée par Tessa Thompson. Son mari est lui aussi un personnage très attachant, tout comme, plus en retrait, la domestique Zu. Clare, prénom qui nous vaut un assez bon jeu de mots pour le titre français (titre original = Passing), est incarnée par une comédienne un peu trouble, un peu dérangeante, exactement comme le vœu son personnage.

    Clair-obscur est aussi un grand film pour son thème, inconnu jusque-là dans le cinéma contemporain. Le récit dénonce le racisme endémique aux USA mais en s'adossant au quotidien d'une famille noire comme décalée : une riche famille bourgeoise qui vit dans son hôtel particulier de Harlem avec sa domestique. La première séquence n'est qu'une incursion ponctuelle dans le monde des blancs ; dans cet univers de ségrégation sociale et urbaine, tout se déroulera chez les noirs, à Harlem. Les plus prospères incarnent la réussite sociale dans tous ces détails, jusqu'au gala de bienfaisance qu'on organise pour la communauté. Les plus modestes servent les précédents, et la cinéaste parvient en une courte scène à signifier le désir d'émancipation sociale de la domestique. À ce premier décalage, la cinéaste en ajoute un second, traitant d'un phénomène dont j'ignorais tout, à savoir ces femmes noires qui, grâce à un physique ambivalent, passent pour blanches sans que les blancs eux-mêmes ne remarquent rien. Ici, il faut reconnaître qu'on peine souvent à croire que cela soit possible avec les actrices retenues pour le film, mais l'idée est suffisamment bien amenée (et probablement parfaitement documentée) pour qu'on ferme les yeux sur ce détail. L'ambivalence des couleurs de peau induit des ambivalences sociales, d'intentions, de liaisons, de dominations, etc. qui plongent la personnage principale dans un état de confusion excellemment bien décrit. Confusion qui atteint son paroxysme dans la séquence finale, conçue à l'image de ce qu'Asghar Farhadi avait tenté dans Une séparation. Que s'est-il exactement passé en ce bref moment à peine capté par la caméra ? Une quelconque culpabilité s'y joue-t-elle ? On n'en saura jamais rien.

    Bref, Clair-Obscur me semble tout avoir du très grand film. Espérons qu'un jour, on pourra voir un tel opus sur grand écran. ça le mérite !
    Jorik V
    Jorik V

    1 269 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2021
    Au début, ce « Clair-obscur » peut paraître austère, froid et peu amène. Mais les choix formels qui donnent cette impression seront pleinement justifiés à mesure que le script déballe son sujet principal et ses ramifications. En somme, dans le New York des années 20 d’une Amérique toujours en proie à d’atroces crimes racistes notamment dans les États du Sud, deux anciennes amies métisses vont se retrouver par hasard. L’une assume sa couleur de peau tandis que l’autre se fait passer pour une femme blanche. Ces retrouvailles vont les impacter au plus profond d’elles-mêmes. Un sujet passionnant que Rebecca Hall, pour son premier film, aborde avec beaucoup de délicatesse et de pudeur, entrant profondément dans la psychologie de ces deux femmes. Peut-être trop parfois, ne laissant pas l’émotion parler d’elle-même. L’actrice anglaise vue dans des films indépendants comme le récent film fantastique « La Proie d’une ombre » ou encore le dernier Allen, « Un jour de pluie à New York, tout comme dans des blockbusters comme « Godzilla VS Kong » ou « Iron Man 3 » mais aussi beaucoup de films dits du milieu comme l’un des meilleurs Nolan, le méconnu « Le Prestige » ou encore l’excellent thriller « The Gift ». Une filmographie variée pour cette comédienne issue du théâtre osant une œuvre qui dissèque l’intime et développe des thèmes très forts tels que l’appartenance à une communauté, le racisme, la jalousie ou encore la notion d’identité.



    Si le noir et blanc peut sembler à la mode en cette période avec les récents « Belfast » ou « Nos âmes d’enfants », ici c’est paradoxalement et à la fois celui qui rend le moins joli mais qui est aussi le plus pertinent. En effet, ce choix visuel brouille encore plus les pistes quant à la couleur de peau de ces deux femmes en les mettant finalement presque sur un pied d’égalité et en faisant ressortir la bêtise de la question raciale par le biais de ce choix de couleur, tout en nuances de noir et blanc. Très judicieux. En revanche le format carré ne s’imposait pas et donne une impression d’étriqué à ce long-métrage d’une intelligence et d’une finesse indéniables. Les deux actrices sont excellentes mais Tessa Thompson a bien plus à jouer et s’en donne à cœur joie, nous faisant ressentir toutes les peurs, les remises en question et les interrogations de son personnage. Le problème est qu’à trop se focaliser sur l’intime et favoriser l’intériorisation des émotions, on ne ressent pas grand-chose. Et le trop-plein de psychologie rend parfois « Clair-obscur » nébuleux sur le fond et sur les intentions de la cinéaste. On est donc face à un drame troublant et très feutré mais pas toujours accessible en plus d’être ténu sur sa finalité. Mais il permet de poser pas mal de questions essentielles qui peuvent toujours faire écho à l’heure actuelle. Un joli drame plein d’humilité et aux questionnements forts mais qui pourra en laisser certains de côté par son aspect très académique et appliqué malgré un superbe et triste final.



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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 novembre 2021
    Ancienne muse allénienne : Rebecca Hall passe derrière la caméra et adapte un livre polémique des années folles : "Clair Obscur" qui retrace l'amitié entre deux femmes afro-américaines dans le New York de la prohibition. Une qui se nomme Irene et qui vit dans les quartiers réservés aux "gens de son espèce" comme le fait remarquer très violement l'époux raciste et mysogine de son amie, et Clare : une femme de couleur assez blanche pour paraître pour une vraie blanche. Bref vous l'aurez compris ce film aborde le thème du racisme.

    Mais de ce qui aurait pu être un énième film poussiéreux sur le sujet, Rebecca Hall en tire à notre grande surprise une fable délicate et pleine de sensibilité dont l'histoire pourrait paraître très sombre mais lumineuse de par ses images d'épinal et surtout sa magnifique photographie en noir et blanc. Le scénario est très bien écrit et on sent dans les images que la cinéaste nous proposent une grande maitrise de la caméra peut-être trop, ce qui fait qu'on a le sentiment d'étouffer.

    Un premier film élégant porter par deux actrices somptueuses : Tessa Thompson qui avait déjà montrer ses talents dans le très beau "Sylvie's Love" offre une prestation de qualité bien qu'on trouve qu'elle soit très mise de côté quand on sait que c'est elle le personnage principal. Mais la révélation du film c'est bien Ruth Nega. Je l'ai trouver bluffante, splendide dans ce rôle de Clare. Sa prestation est d'ailleurs un des gros atouts du film. Elle nous surprends à chaque fois dans le film. Son rôle de Clare pourrait bien lui valoir sa seconde nomination aux Oscars voir une statuette. Elle a ce je ne sais quoi que posséder des actrices comme Joan Crawford ou Vivien Leigh.

    Bref un très bon film à l'ancienne qui témoigne de la naissance d'une grande réalisatrice et offre un aperçut différent et plus nuancer sur le racisme. Un très beau premier film et un rival de taille pour la saison des prix. Malgré bien évidement quelques défauts mais pour un début c'est plus qu'encourageant.
    negussa
    negussa

    13 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2021
    Magnifique ! Pour un premier film, Rebecca Hall nous embarque dans une atmosphère intense. Pas d'éclat de voix, pas de violence, pas de sexe, mais des sentiments profonds et des sous-entendus filmés avec une élégance sans pareille, intensifiés par sa façon de filmer mettant en valeur ses personnages et leurs dilemmes. Le noir et blanc en fait un film intimiste à ne pas rater.
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2021
    Le Noir et Blanc est donc un joli procédé pour forcer notre perception sur deux afro-américaines qu'on doit imaginer blanche, un joli procédé même si ça paraît peu subtil sur le fond ça fait toujours son effet sur la forme. Et finalement c'est la richesse du récit qui permet de s'intéresser à l'histoire, car plus qu'une histoire de "passing" le scénario est assez riche et dense pour aborder d'autres thématiques. Ainsi, n'oublions pas que l'histoire se situe lors de ce qu'on appelle la "Renaissance de Harlem", avec une réelle ébullition artistique et intellectuelle dans la communauté afro-américaine, une certaine liberté (même si c'est essentiellement à Harlem), mais on est aussi dans une période sombre où les lynchages sont encore légions (même si essentiellement dans le Sud)... La dimension psychologique est ici loin d'être anodine. En conclusion, le seul petit bémol serait la capacité à croire que ces deux femmes puissent réellement passer pour blanche sans que les blancs ne réagissent d'aucune manière, mais aidé par un Noir et Blanc de toute beauté, une photographie sublime, deux femmes touchantes, et surtout un scénario passionnant jusque dans les détails intergénérationnels, intercommunautaires, ou même de castes. À voir et à conseiller.
    Site : Selenie
    MikaB
    MikaB

    22 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2021
    New York, 1920. Irene, une jeune femme afro-américaine, rencontre par hasard une vielle amie d'enfance, Clare. La vie d'Irene change à ce moment-là. Car Clare est son miroir, de ce qu'elle est ou croit être (mariage heureux, membre active de sa communauté, etc.). Et toutes ses certitudes se brisent petit à petit, que soit soit réel ou dans son imagination, au fur et à mesure que Clare s'immisce de plus en plus dans sa vie. La réalisatrice Rebecca Hall parvient à nous plonger à merveille dans le quotidien de cette femme, que ce soit grâce aux costumes d'époque, aux décors art-déco magnifiques, à la musique jazz, etc. Les deux actrices principales sont très bonnes, surtout Tessa Thompson. Idem pour Andre Holland. Il manque un petit quelque chose pour que le film devienne un classique. Mais je le recommande vivement, car il nous permet de réfléchir à qui on est vraiment, quelles sont nos certitudes, à quel groupe social croit-on appartenir, etc.
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