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Marie D.
1 abonné
5 critiques
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2,0
Publiée le 3 septembre 2019
Une zahia qui gâche le film par sa prestation ! Elle se la joue trop à la BB mais n'est pas à sa hauteur..., BB était sensuelle, Zahia est vulgaire ... est ce que quelqu'un pourrait lui dire d'être plus naturelle et qu'elle arrête de parler comme BB ! Elle est loin d'être BB....
Voilà un long-métrage qui a au moins une très grande valeur : celle de faire émerger autant de critiques divergentes de la part des spectateurs et spectatrices. Un si grand équilibre entre 1 et 5 étoiles, cela se voit rarement !! Et pour cause, car le film lui-même crée le débat ... Par contre, le choix des musiques semble faire davantage l'unanimité, et il faut souligner l'excellente interprétation de cette Mélodie Hongroise de Schubert, tant au piano qu'à la guitare (seule version existante à ce jour)
Ce film m'a plu, c'est l'expression de la liberté que l'on se donne, cela tourne autour du pouvoir que l'on se fait de l'argent et que la société préconise à chaque moment....
J'ai passée un bon moment, le scénario n'est pas si prévisible que ça. Les acteurs sont tous bons. On a de la sympathie pour Zahia et on aime en avoir. Ce film est vraiment cool.
L'un des navets de l'été. Réalisation plate avec une introduction et conclusion en voix-off ratées. On suit pendant un été, une jeune fille, Naima, qui n'a rien de mieux à faire que de suivre sa cousine, fraîchement débarquée de Paris, qui loue ses charmes. Faut-le dire vite, car entre son visage siliconé inexpressif et ses seins difformes ! Sous fond d'émancipation de la jeune Naima, la cousine ne sert que d'excuse, car cette partie est justement trop mise en retrait, on suit surtout les 2 naïades passant leurs journées sur le yacht d'un riche businessman brésilien. Entre dialogues sans intérêt, scènes sans intérêt et Zahia qui essaye d'imiter Brigitte Bardot, on s'ennuie ferme. Seul le rôle de Benoit Magimel élève un peu le niveau.
"Une fille facile" est exactement le genre de film pour lequel on s'attend à ce que la critique des spectateurs portent le plus souvent sur le scénario et les acteurs qu'à son authenticité sans voir ce qu'il y a de raciste ou de sexiste dans leur critique du choix de ces derniers.
Au contraire il m'a semblé que le choix des acteurs était particulièrement cohérent avec le thème abordé dans ce film.
Les scènes du film s'enchaînent à un bon rythme. Suffisamment vite pour qu'il n'y ait pas d'attente au passage de la scène suivante - en fonction de la sensibilité du spectateur - et suffisamment lentement pour se laisser apprécier.
Ce film se démarque pour son réalisme. On notera notamment quelques scènes comme par exemple spoiler: la condescendance de Calypso pour Sophia ou spoiler: l'agacement de Dodo envers Naïma ou d'autres hommes envers Sophia pour leur authenticité.
Quel ennui !! On attend on attend...et à chaque fois le peu qu'on avait deviné se passe. Il n'y a pas grand chose et surtout pas grand chose à dire et à écrire.
Zahia sublime, magnétique, drôle et naturel . un avenir dans le cinéma très prometteur; Elle porte complètement le film malgré un scénario pas complètement abouti; il fallait creuser et pousser l’idée jusqu'au bout. hâte de l'avoir dans un autre genre, moins léger, voir sombre.
Malgré une trame classique, la cohabitation entre riches et défavorisés, il est vrai que les apparitions de Zahia, magnétique et sensuelle, dans une lumière baignée par le soleil, font du film une petite bulle estivale légère et agréable.
J'ai beaucoup aimé ce film. Il honore un genre cinématographique que j'apprécie tout particulièrement. La cinéaste filme des lieux et des personnes avec une grande perspicacité, une belle empathie et sans manichéisme. Rien n'est gratuit, tout fait sens et nous sommes ainsi délicatement invités à dépasser nos préjugés, nos idées toutes faites, les caricatures bien pensantes ou le politiquement correct. Si Sophia, la fille dite facile, appartenait au "grand monde", elle serait une femme fatale. Mais elle appartient â "un petit milieu", fasciné par le luxe. Or pour en jouir, elle n'a que son corps magnifique à offrir comme monnaie d'échange. Alors elle le fait, sans scrupules, avec un immoralisme assumé. Car ce n'est pas une ravissante idiote, malgré ses allures de bimbo, ni une dépravée cynique. La dépravation serait plutôt du côté du milliardaire (seul personnage sans intérêt au fond) qui l'utilise comme un simple objet de plaisir. Elle est sans illusion sur l'amour, elle revendique une totale liberté sur le mode de l'epicurisme et même du stoïcisme :rien ne doit être attendu, il faut vouloir et provoquer les choses. Elle a même lu Duras, eh oui, n'en déplaise aux bobos arrogants particulièrement bien joués par Clothilde Couteau. Peu importe que Sophia soit interprétée par la sulfureuse Zahia. On ne doit pas s'y attarder et la cinéaste s'y emploie à merveille.D'ailleurs à côté du personnage principal, deux autres personnages viennent contrebalancer cette petite musique triste de la désespérance et du mépris social. La jeune cousine de Sophia qui va vivre auprès d'elle un été instructif et l'autre homme du yacht (magistral Benoît Magimel), celui dont les valeurs morales résistent et ne subissent pas la contamination du milieu où il est amené à vivre pour son travail. La rencontre entre ces deux là fait au contraire retentir la musique discrète et joyeuse du respect et de l'espoir. Un film féministe et humaniste.
Jamais une actrice novice ou actrice tout court ne m a donné tant d émotions dans un jeu si cupide et si profond. Zahia mène le film. Quel casting et subtilité des rapports de force entre ces hommes qu on qualifierait de simplement humains .
Pour moi NUL DE NUL DE NUL... actrices NULLES, scénario inexistant.... je n'ai jamais vu une telle nullité... j'ai du mal à comprendre les critiques favorables mais chaque opinion est respectable. Je me demande ce que fait Magimel là-dedans... je suis restée jusqu'à la fin en espérant me tromper... que de temps perdu.
Une étoile pour la performance de Benoît Magimel. Je pensais que ce film serait plus féministe, qu'il allait dresser le portrait d'une fille légère mais profonde, contre le cliché sexiste de la femme qui, si elle prends beaucoup de plaisir, est forcément superficielle .. Au contraire, on nage dans le cliché, elle peut se faire insulter elle s'en fout et sa liberté se résume à se balader seins nus les 3/4 du temps et faire l'amour... Bien dommage car il y avait matière à faire une belle chose. Zahia ne redore donc pas son blason aux yeux des gens (même si à titre personnel je ne l'ai jamais jugé pour sa rumeur, elle va juste renforcer ce que les gens pensent d'elle déjà..) en plus de prouver au monde entier qu'elle n'est pas faite pour être actrice (pas de charisme, ni d'émotion, le texte semble tout juste dit). On voit son corps dénudé en large et en travers, ça s'arrête là, là où d'autres personnages sont ouvertement philosophes (mais ça reste beaucoup du "si c'est vrai est-ce que ça veut dire que c'est pas faux ?", malgré quelques belles petites réflexions parfois, faut l'admettre). Du coup, l'équilibre entre les personnages est très mal fait et cantonne la fille facile au rang de cagole écervelée, ce qui est bien dommage . Les scènes de sexes ne sont pas si excitantes, filmées sans finesse (bon OK on reste pas de marbre face à ce corps là, mais l'enrobage artistique de la mise en scène est minime, dans ces scènes là car sinon il y a des beaux plans !) . Le moment le plus canon c'est encore quand la tunique de Clotilde Coureau laisse entrevoir 30 secondes la moitié de son sein. Là y a de la grâce, de la sensualité. Clotilde Coureau qui elle aussi tient un rôle intéressant et le tient très bien ! Hormis Zahia les autres acteurs sont certes en dessous de Magimel et Coureau mais font le job, car le film m'a énervé mais pas tant ennuyé...! Bref, en cette rentrée il y a mieux à voir au ciné même si ça me semblait alléchant ce film