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Un visiteur
0,5
Publiée le 25 janvier 2020
grosse déception ! mais c'est quoi ce film ? Zahia dehar très mauvaise actrice (bon on s endoutait deja) mais delà a en faire un premier rôle. le film est lent et sans grand intérêt, on dirait un copié collé d un film de bardot (quand même un peu meilleure que Zahia niveau acting) sans intérêt
"Une fille facile" semble faire écho à la vie de son actrice principale, mais n'est pour autant pas un film sur la vie de Zahia Dehar. Comme celle qui l'incarne, Sofia se sert de son physique pour obtenir ce qu'elle veut. Son corps est son outil de travail. Sofia est très discrète et l'on ne sait pas grand-chose sur elle, donc on ne va pas sauter sur certaines conclusions surtout que le film ne couvre qu'une courte période, mais on remarque qu'elle a l'habitude de faire ça. Une aisance qui va surprendre sa cousine Naïma qui va rester dans son ombre, mais profiter de toutes les opportunités qui s'ouvrent à elle grâce à Sofia. Pour Naïma, ça va être un été fait de découvertes qui va lui permettre d'apprendre à mieux se connaître. Après les quelques bonnes critiques que ce film a reçues, j'étais curieux de le voir seulement, je l'ai trouvé assez plat. L'histoire est superficielle et c'est bien dommage. Il n’y a que le personnage de Naïma qui a un peu de profondeur. Sofia a beaucoup plus à offrir comme le montre cette scène avec Clotilde Courau quand elle fait preuve de répondant, mais la réalisatrice ne s'attarde que sur son physique. C'est peut-être voulu, car finalement Sofia ne se sert que de son physique, mais cela aurait été intéressant de voir autre chose. Cela vaut aussi pour les deux amis. Si Sofia est une fille facile, que peut-on dire d'Andres alors... L'une veut de l'argent et l'autre ne recherche qu'une beauté physique. Si le film avait été aussi fin psychologiquement qu'il est sensuel, je pense que cela aurait fait un meilleur film. En tant que tel, ce n'est pas inintéressant, mais il manque vraiment quelque chose. Au final, c'est un film qui se laisse regarder sans déplaisir, mais sans plus.
Je trouve qu’il y a une contradiction entre la volonté de faire un film épuré à la Rohmer et la ténacité à raconter une histoire et des personnages, à mi chemin entre Le rayon vert et L’année des méduses, clairement ça se la raconte et on n’échappe pas aux notes d’intention, ce qui fait qu’on ne prend jamais vraiment la vague, ça en devient même limite caricatural par moment. Zlotowski revendique un cinéma de sensation et d’aventure, par la bouche de Zahia, mais est rattrapée par son propre pragmatisme, et c’est dommage car j’étais prêt à suivre Naïma dans cette parenthèse d’été, et le fait qu’il n’y ait pas tout à fait d’idylle avec le perso de Magimel avait tout pour enchanter, sauf que ça manque le coche en terme d’émotion et surtout de sincérité, j’en sors sans aucun petit chamboulement.
Ce film s'est révélé être une bonne surprise. Au départ, je mis suis intéressée pour Benoît Magimel qui, une nouvelle fois, ne m'a pas déçue. Mais au final, je dois reconnaître que le jeu des acteurs "sonne juste". Film sans fausse note, bien réalisé, de belles vues,... Zahia sensuelle, sans vulgarité et... C'est une femme qui l'écrit !
Zlotowski remonte doucement la pente (elle revient de loin). Elle a eu une excellente idée en imposant Zahia Dehar qui lui file un sacré coup de main et assure grave dans ce rôle sur mesure qu'elle connait si bien. Mais le film souffre d'une mise en scène qui manque d'intelligence et de grâce, et d'un scénario disloqué, bourré de poncifs que la réalisatrice est incapable de porter à leur point d'implosion. Résultat : moitié réussi, bancal, facile.
Je suis allée le voir par curiosité, comme beaucoup j'imagine. Zahia au cinéma ? Allons y. Sa diction un peu passée dans les interviews m'interpelait. Ce film fut une agréable surprise. J'ai aimé le côté film d'initiation avec la cousine fascinée par la beauté de Zahia, par sa séduction non dissimulée. J'ai aimé l'esthétique du film qui, tout le long, impressionne. J'ai aimé le meilleur ami qui voulait faire du théâtre, il apporte au film une touche d'humeur et d'humanité bienvenue. Le scénario n'est pas des plus surprenants mais le film, par sa grande beauté et par des dimensions qu'il effleure (parallèle riches blancs, pauvres descendants d'immigrés maghrébins questionnant notre société : quel autre lien créer entre ces deux mondes que celui qu'entretient Zahia avec l'homme au yacht ?, la fascination qu'a la jeune cousine pour tout cet argent transformé en repas onéreux, objets et sorties coûteuses) , parvient à toucher et faire réfléchir.
Un film plutôt moyen alors que l'idée de départ est plutôt chouette. Malheureusement, Zahia joue tellement mal qu'on finit par ne faire que lever les yeux au ciel tant elle récite. C'est dommage car c'était une bonne idée de la faire jouer et de vouloir montrer une image de la femme, ou du moins certaines femmes. Mais ça en devient factice et on a du mal à la suivre. En revanche, les autres acteurs sont très bons. Tout y était pour que ça fonctionne : le sud, l'été, les vacances, les cousines qui se retrouvent et rencontrent des beaux gosses pour passer avec eux des moments plutôt enflammés… Donc un film pour filles et ado. Certes, grâce à cela j'ai passé un bon moment et je me suis évadée sur la Riviera. Cependant, le film manque de profondeur et de finesse psychologique pour aider à comprendre et cerner les personnages, leur choix, leurs attitudes… Il aurait fallu une bonne demi-heure de plus pour que ce soit plus abouti
Etant une inconditionnelle du travail de Rebecca Zlotowski je ne pouvais louper ce film. Film intéressant avec une belle réalisation mais pas le plus convaincant.
Entre souvenirs de vacances sous le soleil et découverte d'une jeunesse torride, Une Fille Facile se place comme un film français d'été où Zahia est bien trop mise en avant pour son corps plutôt que pour son jeu d'actrice.
Une très bonne surprise, joué avec beaucoup de naturel par deux néo-comédiennes plein de fraicheur. Ce n'est pas un hasard si la réalisatrice évoque Jacques Rozier dans sa démarche, les deux cousines rappelant quelque peu les héroïnes de "Du côté d'Orouët", solaires et déterminées. Cette chronique d'un été n'est pas sans mélancolie et, à l'heure où repart le yacht une vie plus prosaïque reprend le dessus.
Très beau nouveau film de Rebecca Zlotowski, bizarrement Zahia n’est à aucun moment que désir de fantasmes à mes yeux de spectateurs. Loin de cela, comme le sentiment quel n’est jamais véritablement présente à l’écran. On la regarde, on l’admire mais elle n’est déjà plus là, comme l’été elle nous quitte sans même nous prévenir. Elle représente une certaine incertitude face au futur et en même tant aussi un fantasme. Très drôle séquence par ailleurs, que Zahia parle de « La Douleur » de Duras sur le balcon de la propriété de Clotilde Courau. Avec la présence à table de Benoit Magimel qui joue dans « La Douleur » d’Emmanuel Finkiel sortie l’année dernière. J’adore ce moment comme toutes les scènes avec Magimel et la talentueuse Mina Farid.
Film qui se laisse regarder. On peut admirer la "plastique" de Zahia ; modèle gênant pour sa cousine de 16 ans ... L'argent prend toute sa vulgarité dans ce film ; à ne pas montrer à un gilet jaune ...