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    Une fille facile
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    194 critiques spectateurs

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    Paris-Brest
    Paris-Brest

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2023
    C’est un film magnifique, sensible, beau d’une véracité poignante avec une ambiance à la Rohmer ou à la Xavier Dolan. Les actrices et les acteurs sont comme le film: magnifiques, sensibles et beaux.belles très beaux belles. Je viens de lire que c’est autobiographique et je comprends pourquoi il y a tant de vérité de proximité quasi physique avec le spectateur. Inoubliable!
    JB D
    JB D

    8 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2023
    Etrange film que cette Fille facile (trouvée sous les décombres de Netflix), toute entière vouée à un paradoxe que le regard va enrichir - ou amoindrir. Rebecca Zlotowski, on le sait, n’est pas la moins subtile des cinéastes hexagonales, devenue en une poignée de films une sorte de cinéaste-sonde, à l’affût de la moindre radiation (Grand Central), émanation (Planetarium), secousse (Les enfants des autres), et autres frémissements qui viennent irradier de beauté les choses simples : amour, maternité, souvenirs…

    « Une fille facile », de loin son meilleur film - peut-être parce que le plus déroutant - s’offre comme un fragment un peu à part, avec une audace peu commune et bien dissimulée. En tant que tel, c’est une variation rohmérienne sur le désir et l’été à travers le prisme d’une jeune vierge - on le devine sans qu’on nous le dise - fascinée par sa cousine libérée qu’elle va suivre de bars en yachts, de villas en night-clubs - sorte de sirène déambulant sur la Côte d’azur pour s’offrir sans peine ni regrets aux bras d’hommes luxueux - avant de ne disparaître comme elle était venue.

    Sous son aspect rebattu - la chronique d’un été désirant - Zlotowski tire un jeu de regard ambigu sur la charge des stéréotypes. Par le choix central de son actrice principale Zahia Dehar - choix qui vaut comme un programme en soi - la cinéaste ouvre son récit à la déroute du regard : elle prend tout ce que l’actrice peut donner, de sensualité et de rejet tout à la fois, et le film de se poser au-dessus du jugement subjectif pour questionner de quelle manière est faite le désir. Qu’est-ce qu’une jeune femme qui célèbre la vie, fusse-t-elle passée si jeune à la chirurgie esthétique, sinon toujours une jeune femme? Zlotowski la filme avec une impudique pudeur. Elle n’a pas peur de représenter le sexe avec une inhabituelle moiteur, ni de filmer « ce qui fait défaut au regard » : le stéréotype de la femme du sud, du mythe féminin sur l’île, d’une sexualité libérée des entraves, peut-il se défaire d’une poitrine refaite et de lèvres artificielles? Avec une scansion mécanique qui trahit son absence totale d’expérience, le jeu de Zahia devient une substance hypnotique, presque psychologique d’une manière bressonnienne ; parce qu’elle ne joue ni bien ni mal mais « à côté », en permanence décalée, l’actrice, et plus clairement la cinéaste qui la dirige, renoue avec la sexualisation d’un mythe qui évoque immédiatement Bardot (Cannes, l’été, la beauté d’une femme) mais aussi des actrices comme Bellucci, Béart - en fait des femmes que l’on a trahies du regard. Le spectateur et la spectatrice sont forcément coupables, comme ceux derrière la caméra, d’apposer des pensées inopportunes sur la supposée absence d’intériorité qui caractérise la sur-sexualisation au cinéma.

    Cinéma qui vaut ici comme médium de réappropriation du moi - c’est aussi peut-être une manière de redonner un nouvel éclat après l’opprobe publique d’une ancienne escort-girl liée aux scandales - et aussi comme surface réfléchissante : impossible de ne pas se poser la question de ce que renvoie l’image - pas tant au sens du plan que du corps en général. Le film n’évite pas quelques malheureux clichés (l’intronisation passagère dans l’univers des riches qui se prélassent, la suspicion de vol) mais ce qu’il raconte n’est pas tant dans le scénario que dans le regard - la structure n’étant qu’un gros détail.

    C’est aussi l’occasion de reposer les modalités du jeu dans le cinéma français : de ne pas demander à une actrice de forcer ce qu’elle n’est pas, mais plutôt de prélever en elle du cinéma qu’elle ignorait. C’est en partant d’une actrice inexpérimentée que le film se construit, en faisant le constat, magnifique, qu’aucune expérience ou aucune technique ne peut suffire à faire un beau film si le regard n’est pas accordé, et que l’acteur, l’actrice, ne donne pas cet accord.

    Tout ce qui sonne trop écrit dans le film (du scénario et des dialogues) est réduit à un phénomène fascinant car Zahia ne joue pas de ce qui est écrit. En découle une œuvre paradoxalement libre, désentravée, à l’image de sa muse qui n’est rien d’autre qu’une jeune femme.
    Marie Gola
    Marie Gola

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    C’est un film magnifique, sensible, beau d’une véracité poignante avec une ambiance à la Rohmer ou à la Xavier Dolan. Les actrices et les acteurs sont comme le film: magnifiques, sensibles et beaux.belles très beaux belles. Je viens de lire que c’est autobiographique et je comprends pourquoi il y a tant de vérité de proximité quasi physique avec le spectateur. Inoubliable!
    Darkniamor
    Darkniamor

    4 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 novembre 2022
    Voici un film amoral qui est une ode à la liberté des femmes. La présence de Zahia a sûrement joué sur la mise en lumière du film.
    Jenny T.
    Jenny T.

    10 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2022
    Un film très intéressant, très réel c’est vraiment ce qui se passe actuellement , c’est comme ça la vie en 2022
    Valérie Buisson
    Valérie Buisson

    2 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2022
    Au delà des apparences, le personnage de Sofia n'est pas vide. Ce n est pas une écervelée ,[spoiler]pour surmonter son mal être elle s'est détachée de son être. [spoiler]
    Le personnage de Benoît Magimel, Philippe évolue en profondeur, il pose un regard tendre et sans jugement sur ces deux jeunes filles. Les valeurs ou les principes, toute la question est là.
    Eric.M.
    Eric.M.

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2022
    Une histoire qui te rappel le sud, une histoire avec des valeurs malgré une actrice contre versé zahia qui joue d'une justesse étonnante et sa voie d' une ressemblance de ton et d'une allure à si méprendre à la non moins contre versé actrice des années 50 qu'était Brigitte Bardo de son époque.
    Un film beau sensuel et émouvant qui peut révéler des souvenirs d'enfance du sud.. et sa vraie histoire est bien celle de Naima et Philippe un bon divertissement .
    Citizenflo88
    Citizenflo88

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 septembre 2022
    C’est tout de même un film très vide.
    Les dialogues manquent de substance et aucunes des deux actrices n’insuffle de véritable ambiguïté. A part balancer des lignes de dialogues ( qui sont vraiment loin d’être recherchés ) elles sont juste là.

    Quant à Sofia qui se donne des aires de Bardot et chope les mêmes intonations, c’est vraiment nul et montre bien que le film ne sait rien faire par lui-même. Et j’en ai marre de la vulgarité, des looks d’influenceuses en les classant comme des reines de beauté alors qu’elles ne dégagent rien, ont l’air stupide et sont refaites.
    Le film est juste agréable à regarder car assez esthétique, et de beaux paysages.c’est tout.
    Christel N.
    Christel N.

    8 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2022
    Un film brillant. Pas seulement lumineux, sensuel et bucolique comme la Beauté Volée de Bertolucci. Non.
    Une Fille Facile est un conte philosophique sur la lutte des classes et un récit d'apprentissage à l'image des Illusions Perdues de Balzac.
    Zahia Dehar n'est pas sans rappeler Bardot dans Le Mépris de Godard et parvient pourtant encore à déranger comme la pin up des années 60 l'avait fait auparavant.
    Les braves gens adorent toujours détester les filles faciles mais dans notre Société, ce comportement assumé serait presque politique quand on sait qu'on ne parle jamais d'"hommes faciles" !
    Un mode de vie surtout "difficile" et douloureux. Et pourtant, Sofia parvient jusqu'au bout à conserver sa dignité spoiler: malgré les fausses accusations
    , malgré les propos blessants de la Calypso seule et aigrie dans son labyrinthe.
    Sans jamais ciller, Sofia se bat avec ses armes au-delà de la séduction : la discrétion, le savoir, le sang froid, feindre l'ignorance pour finalement surprendre et déstabiliser son adversaire. Ne pas exposer ses blessures. Survivre.
    Vraievérité
    Vraievérité

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 juin 2022
    La Brigitte Bardot du pauvre... Trouvée aux Puces ce St Ouen... Superbe corps, mais jeu catastrophique.
    Le film aurait peut-être dû écrire un scénario plutôt que de mettre en avant une starlette : pas sûr que cela garantisse plus d'entrées mais cela aurait été plus agréable à suivre.
    Défi entre amis : résumer l'intrigue du film après visionnage. Bonne chance !
    Claude C.
    Claude C.

    4 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 juin 2022
    Ça bavarde, ça boit, ça baise (avec une audace bien contrôlée), mais il ne se passe absolument rien. Difficile de ressentir la moindre empathie pour ces personnages qui tournent en rond dans leur vie dorée, permanente ou éphémère. Il est de bon ton d'assassiner Zahia Dehar, mais je ne vois pas en quoi elle est nulle ou plus creuse que BB. C'est le film qui est nul, et bien plus creux que Rohmer, auquel il ferait référence selon l'intelligentsia germanopratine, dont, décidément, on ne se débarrassera jamais.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 987 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 juin 2022
    Le sourire bête, l'oeil bovin, le physique gonflé au botox et à l'hélium de Zahia illustrent parfaitement ce film de nanas endormies. Scénario vide, Magimel et Courau qui s'ennuient visiblement, et Zahia qui discourt sur Marguerite Duras ! Vacuité totale. Vide intersidéral.
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 juin 2022
    L’affaire Zahia fit beaucoup de bruit en 2010 et on peut donc aisément considéré le rôle de Sofia comme auto-biographique. Le film n’est pas si inintéressant mais cette "fille facile" n’est franchement pas une actrice et joue aussi mal qu’elle est superficielle.
    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 mai 2022
    Une Fille Facile est pour moi une complète inconnue dont je reconnais pour autant touts les traits et références ! Rebecca Zlotowski semble vouloir s'encrer dans la tradition du cinéma de papa et maintenir le cap, le tout en crachant quand même un peu dans la soupe.

    Ce film est pour moi non pas une énigme mais une nouvelle remise en question sur les aspirations d'une frange de ce jeune cinéma Français qui se fourvoie en gargarisme ... Le couplet de fin est d'ailleurs moralisateur et hypocrite. Tout le film est un étalage en bonne et due forme et hop le pied de nez culotée de chez culotée qui nous renvoie à sa citation du début comme une sorte de " rempart ", à quoi d'ailleurs ? Il n'y a que moi qui trouve ce film complètement rétrograde sur ses questions sociales ?

    Quand aux récits initiatique à grand coup de voix off, style rédac de seconde sur " mon été à la cote sur un gros bateau " ... Non, je passe.

    Coté interprétation, sa va, du moins c'est dans le ton. On ne vise pas à coté du truc.

    Honnêtement, j'avais très envie de découvrir les films de cette réalisatrice. Alors peut-être que je n'ai rien capté à sa proposition de film moderne 60's, ou alors je ne l'ai que trop bien compris ... Le fait est que je suis hors du propos et je ne vois pas comment y porter un intérêt quelconque pour un vide aussi abyssal. Sérieux, c'est quoi ces dialogues ! L'autre avec ses oursins ...

    Je reviendrai à ce film un de ces quatre, j'irai aussi voir d'autres de ces films car comme je l'ai déjà dit peut-être que ... Enfin bref, voilà !
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 668 abonnés 12 406 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mai 2022
    Un jour Rebecca Zlotowski se voit confier un projet d'ècriture quasi autobiographique de Zahia Dehar sur le dèsir d'ascension sociale! Que croyez-vous qu'il en rèsulte ? Un film à la gloire de la nouvelle Sophia Loren, prèsentè à la quinzaine des rèalisateurs du festival de Cannes! Et parlons en car ce rècit fèministe a ètè tournè là-bas (essentiellement sur le port), dans un environnement de luxe et de soleil! Le cadre de l'histoire aurait pu donner au mètrage une certaine dimension, comme l'ont prouvè quelques cinèastes emblèmatiques de la Nouvelle Vague, Jacques Rozier, Rohmer, entre-autres! Peinant à nous plonger dans sa chronique sociale mais affrontant sans hypocrisie le regard que l'on peut porter sur Zahia Dehar, Zlotowski semble être passèe à côtè d'un bon sujet en terme de rèflexions et de thèmatiques, sans doute trop magnètisèe par la plastique d'une bimbo complètement libre, bousculant les conventions! Rien à redire sur sa prestation, mais Zahia est-elle capable de jouer un personnage autre que celui-ci ? Pas certain! il est important de noter, cependant, la magnifique scène d'adieu entre Benoît Magimel et Mina Farid qui renforce en profondeur le final voulu par la cinèaste! A savoir comment faire les bons choix dans la vie...
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