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    Une fille facile
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    194 critiques spectateurs

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    norman06
    norman06

    345 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2019
    Le début peut agacer de par ses tics d'un certain cinéma d'auteur français mais le film, d'une belle mise en scène fluide, finit par séduire. Les jeunes acteurs ne sont pas tous convaincants mais leur maladresse même fait le charme de ce récit d'initiation.
    THE-CHECKER
    THE-CHECKER

    111 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 janvier 2020
    Égale à elle-même, Rebecca Zlotowski se perd une fois de plus dans les méandres de sa posture bourgeoise obligée de vivre une vie de pauvre par procuration histoire de se prouver qu'elle est autre chose qu'une nanti du système. Jetant cette fois-ci son dévolu sur une Zahia Dehar méconnaissable (qu'on retrouve d'urgence la bouteille d'hélium qui l'a agressé sauvagement!), "une fille facile" confond bien facilement les vues de la réalisatrice avec celles de son objet filmique, profitant de l'occasion pour dresser un portrait pseudo psychanalytique visant à justifier le parcours de l'ex tapineuse devenue entre temps figure de prou d'un néo féminisme pile en phase avec un ultra libéralisme mortifère censé triompher de tous les patriarcats propres à enfermer les jeunes filles dans des "tissus au rabais". En cela, l'exposition du corps de la botoxée renvoie paradoxalement à ce même miroir aux alouettes que l'on tend de plus en plus violemment à toutes les pauvrettes du monde, telles les icônes cinématographiques d'antan (le parallèle établi dès le premier plan entre la pro et la BB de Vadim est pour le moins éloquent) qui non contentes d'avoir elles aussi leurré l'ex blédarde sur fond de strass et de paillettes, n'ont finalement concouru qu'à l'émergence d'une idéologie de plus en plus agressive pour peu que certaines refusent encore de se libérer comme il se doit (la liberté réduite au désir et le désir à la consommation, que seuls les plus fortunés peuvent s'offrir). Inutile de dire à quel point la déconfiture risque d'être plus dure encore pour les apprenties michetonnes (à fortiori quand on voit se qu'est devenue la Bardot à la fois en tant que femme et surtout politiquement) du type Dehar qui, au train où vont les choses (et à en juger par cette apogée de carrière grotesque que constitue ce film), a bien plus de chance de finir suicidée de désespoir qu'en vieille rabougrie et raciste fût-elle dans une villa à St Tropez...
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    688 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2019
    Sympathique et distrayant, Une Fille Facile permet de mettre en avant un autre visage pour Zahia. Le film respire l’été, le sexe, la séduction, les vacances, le sel, le sable, mais n’a finalement pas grand chose à raconter.

    http://www.lavisqteam.fr/?p=43527
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2019
    Que vaut la célèbre Zahia Dehar en tant qu'actrice était la question essentielle avant la projection du film? Et bien, pur moi la réponse est assez mitigée. En effet, cette "Fille facile" a du mal à exister devant la caméra, si ce n'est grâce à son physique "amélioré". Et pourtant, le film tient la route avec la fraîcheur de Mina Farid, sous l'emprise de sa cousine (Zahia), qui au fil du film fait monter la température sous le soleil Cannois, et a le mérite d'être naturelle. Elle provoque même le courroux de Chlotilde Coureau sur sa silhouette refaite. Un ensemble qui se veut dérangeant et qui est à l'image de son actrice principale: maladroit mais attachant.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 août 2019
    Connue pour avoir défrayé la chronique en 2010 du fait de ses relations tarifées avec des footballeurs alors qu’elle était mineure, voici donc Zahia Dehar promue au rang d’actrice. L’idée n’a rien de saugrenu, d’autant plus que, pour sa première apparition dans un film, c’est un rôle qui semble fait à sa mesure, concocté spécialement pour elle, qui lui échoit. Reste néanmoins à faire ses preuves en tant qu’actrice, ce qui n’est pas gagné d’avance, je vais y revenir.
    Dans ce film donc, Zahia Dehar joue Sofia, jeune femme affriolante, libre, profitant de tout et dépensant sans compter. On devine aisément ce qui lui permet de mener ce train-là, mais sa cousine Naïma (Mina Farid) est encore assez naïve pour, au moins dans un premier temps, se contenter d’être subjuguée non seulement par le charme insolent de son aînée mais aussi par ce que sa fréquentation lui fait entrevoir. Tout un monde de luxe, de facilité, de plaisirs, s’ouvre à une jeune fille de 16 ans qui ne connaissait, jusqu’alors, rien de tout ça, le point d’orgue de l’histoire se déroulant à bord d’un yacht opulent où Sofia et Naïma ont été conviées par deux hommes fortunés.
    Ce scénario aurait pu donner lieu sinon à un film captivant, en tout cas à une œuvre intéressante. Malheureusement, c’est raté, tant tout y est uniformément médiocre : des dialogues qui brillent par leur platitude (y compris lorsque les protagonistes se hasardent à discuter de Marguerite Duras, dialogue ayant probablement l’ambition d’élever le niveau du film, mais sombrant dans la banalité) ; une mise en scène sans imagination ; et deux actrices qui sont sûrement pourvues de talents, mais qui n’en ont assurément aucun pour jouer la comédie. Que dire de plus, sinon qu’on peut tout résumer en un seul mot : le film est barbant !
    Pomme Acide
    Pomme Acide

    7 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mai 2020
    Scénario absent, dialogues affligeants, à éviter même pour la plastique en plastique de "l'actrice". Il aurait mieux fallu investir dans des cours de théâtre plutôt que dans la chirurgie esthétique. Dommage pour Benoît Magimel ici dans un second rôle comme Clotilde Courau qui fait une petite apparition et trouve regrettable la chirurgie de Zahia Dehar à 22 ans, et oui c'est dans le film.
    Laurette S
    Laurette S

    23 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    J'ai beaucoup aimé ce film. Il honore un genre cinématographique que j'apprécie tout particulièrement. La cinéaste filme des lieux et des personnes avec une grande perspicacité, une belle empathie et sans manichéisme. Rien n'est gratuit, tout fait sens et nous sommes ainsi délicatement invités à dépasser nos préjugés, nos idées toutes faites, les caricatures bien pensantes ou le politiquement correct.
    Si Sophia, la fille dite facile, appartenait au "grand monde", elle serait une femme fatale. Mais elle appartient â "un petit milieu", fasciné par le luxe. Or pour en jouir, elle n'a que son corps magnifique à offrir comme monnaie d'échange. Alors elle le fait, sans scrupules, avec un immoralisme assumé. Car ce n'est pas une ravissante idiote, malgré ses allures de bimbo, ni une dépravée cynique. La dépravation serait plutôt du côté du milliardaire (seul personnage sans intérêt au fond) qui l'utilise comme un simple objet de plaisir. Elle est sans illusion sur l'amour, elle revendique une totale liberté sur le mode de l'epicurisme et même du stoïcisme :rien ne doit être attendu, il faut vouloir et provoquer les choses. Elle a même lu Duras, eh oui, n'en déplaise aux bobos arrogants particulièrement bien joués par Clothilde Couteau. Peu importe que Sophia soit interprétée par la sulfureuse Zahia. On ne doit pas s'y attarder et la cinéaste s'y emploie à merveille.D'ailleurs à côté du personnage principal, deux autres personnages viennent contrebalancer cette petite musique triste de la désespérance et du mépris social. La jeune cousine de Sophia qui va vivre auprès d'elle un été instructif et l'autre homme du yacht (magistral Benoît Magimel), celui dont les valeurs morales résistent et ne subissent pas la contamination du milieu où il est amené à vivre pour son travail. La rencontre entre ces deux là fait au contraire retentir la musique discrète et joyeuse du respect et de l'espoir. Un film féministe et humaniste.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 août 2019
    Un film subtil sur le soleil, son abscence la nuit et sur la liberté.
    Vu en avant première à Lyon, j'ai trouvé les acteurs formidables, et pas seulement les consacrés Benoît Magimel, Clotilde Courau ou Loubna Abidar. Aussi les moins connus et notamment Lakdhar Dridi et Mina Farid qui incarnent une amitié si vraie.
    Tous portent des personnages qui s'éclairent les uns les autres et ont pour point commun de tourbillonner autour de l'énigmatique Zahia Dehar qui se déhanche sur la ligne qui délimite la fiction et la réalité.
    L'attention aux décors aussi, m'a marqué : ils sont là autant des personnages que les acteurs principaux et d'une façon générale, la réalisatrice, sur un scénario aux accents certes rohmériens mais qui tient en trois lignes, réussit à produire une belle densité de sens.
    Car en toile de fond, il y a du fond, et derrière la superficialité entendue que beaucoup s'empressent d'annoncer à la seule vue d'un prénom sulfureux, il y est question de la complexité non seulement des rapports de classes mais du rapport que l'on entretient soi à l'idée de classe sociale. Et à bien plus encore, à l'amour, à l'amitié, au destin.
    Bref un de ces films qui donne envie d'aller voir un peu plus ce qui se passe dans le cinéma d'auteur français.
    Maryline L.
    Maryline L.

    5 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juillet 2019
    Voilà une jolie parenthèse dans la vie de deux adolescentes dont l'une couche et l'autre pas. Elles sont cousines, se voient peu, partagent peu, si ce n'est la condition modeste de leur famille, mais s'aiment bien. La plus jeune pénétre, dans le monde étrange et fascinant de l'autre ( du sexe et du luxe ) où, coucher permet d'acheter des sacs et des montres hors de prix, de se prélasser, sans objectif, sur un beau bateau . Tout paraît simple.et désirable.a cette gamine de 16 ans qui peine à se penser un avenir. Des hommes riches, séduisants et sympathiques sont prêts à leur offrir tout celà, sous l'oeil méprisant du domestique de bord!. La beautė du paysage cannois , magnifiquement filmé , est accentuée par l'excellent choix des musiques. Tout pourrait être, presque parfait, dans l'histoire, sans le retour a la vrai vie, et, dans le film, sans l'interprétation , très bardotieuse et la plastique, très, très plastifiée de Zahia . A certains moments, celle dernière semble porter un masque de cuir, qui l'obligerait , pour parler, à détacher, en les accentuant, chaque syllabe ( parce que ça fait trop maaalll!!!!) Il lui arrive, cependant, comme touchée par la grâce, de glisser quelques mimiques qui surprennent par leur naturel! Et puis, il y a le piège évité de la bimbo inculte et idiote. Eh oui, elle parle bien d'une Duras dont elle a lu les livres et, ne fait pas juste semblant! Tout ça, malgrė un scėnario assez léger, nous l'a faite , aussi, jolie et plaisante notre parenthèse, Dommage que l'après-film soit l'hymne à la prostitution chanté par Zahia à longueur d'interview , parce que la femme est libre d'être ce qu'elle veut et tout et tout.. Dommage, aussi, que l'on ait envie de vouloir en faire la nouvelle Bardot dont elle est très, très éloignée.
    Myriam Z.
    Myriam Z.

    35 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2019
    Un film intelligent et fluide qui nous pousse à réfléchir sur notre rapport aux femmes, aux jugements et préjugés qui nous animent. Une réussite
    Bénédicte B
    Bénédicte B

    291 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 juillet 2020
    Film creux, sans aucun propos ni histoire. Seule une grande fascination pour l'argent ou les yachts semble avoir motivé son fondement.
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2019
    Dès la première séquence, le ton est donné. Zahia Dehar - la "fille facile" - promène telle une ondine son corps quasi nu dans les flots d'un bleu intense d'une anse de la Côte d'Azur. Elle le fait avec une aisance confondante, offrant au spectateur-voyeur une anatomie toute en courbes et en souplesse. Le dernier film de Rebecca Zlotowski sera ainsi placé sous le signe d'une extrême sensualité qui interdit toute référence à la morale traditionnelle. Deux cousines vivent dans une étroite complicité, la plus jeune (Mina Faid), qui vient de fêter ses seize ans, vivant dans la fascination de son aînée qui ne se refuse rien pour mener "la grande vie". Alors, lorsqu'accoste dans la baie de Cannes un splendide yacht avec à son bord deux hommes richissimes qui ne demandent qu'à profiter d'une compagnie féminine, le désir va s'exacerber et Sofia, la "fille facile", va s'en donner à cœur - et surtout à corps - joie, tandis que Naïma, sa cousine, va délaisser son petit ami pour vivre, elle aussi, la grande vie, mais dans le seul fantasme érotique, fascinée qu'elle est par un des deux mâles, interprété par Benoît Magimel. Il ne se passe pas grand-chose dans ce film et pourtant que de non-dits et surtout quelle intelligence cinématographique ! Les références pleuvent, à commencer par celle au film d'Eric Rohmer, "La collectionneuse", dont se réclame la réalisatrice. A la différence près que le film de Rohmer s'inscrivait dans la série des "Contes moraux", alors que le film de Rebecca Zlotowski se présente ouvertement comme un "conte amoral". Deux autres références se lisent sans la moindre difficulté, correspondant toutes deux à des films solaires, des films méditerranéens, à la sensualité exubérante : "Et Dieu créa la femme", le film-culte de Roger Vadim, et plus encore "Le mépris" de Jean-Luc Godard. Parfois les références sont si appuyées et même littérales qu'elles en deviennent un peu lourdes. Un point commun unissait ces deux films : la présence fracassante d'une Brigitte Bardot au paroxysme de sa beauté et de sa sensualité. Or, Zahia Dehar reproduit de manière fort étonnante - et, semble-t-il, sans se forcer - le phrasé atone et profondément incitatif de la BB des plus belles années. En outre, elle se donne à voir dans sa nudité - ou, plus encore, dans sa semi-nudité - avec la même liberté, la même insolence, la même désinvolture. Quant à l'image, elle ne cesse de renvoyer à celles de ces films solaires où tout est fait pour satisfaire l’œil du spectateur : des cadrages impeccables et savants, une lumière ruisselant sur les corps en désir, des couleurs qui reproduisent à la perfection la dimension solaire de la Côte d'Azur en plein été et ses connotations torrides. On pourra certes épiloguer sur la dimension politique du film : deux femmes issues d'une classe populaire et qui profitent sans vergogne des plaisirs et des richesses que peut lui procurer la classe dominante. Mais il semble que là ne soit pas vraiment l'essentiel ou du moins si c'est là que réside l'essentiel, il demeure tapi en arrière-plan. Une chose est certaine : ce film est vénéneux, mais il est bon parfois de goûter à la saveur des poisons...
    Francoise H.
    Francoise H.

    24 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 septembre 2019
    Pour moi NUL DE NUL DE NUL... actrices NULLES, scénario inexistant.... je n'ai jamais vu une telle nullité... j'ai du mal à comprendre les critiques favorables mais chaque opinion est respectable. Je me demande ce que fait Magimel là-dedans... je suis restée jusqu'à la fin en espérant me tromper... que de temps perdu.
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 septembre 2019
    L'un des navets de l'été. Réalisation plate avec une introduction et conclusion en voix-off ratées. On suit pendant un été, une jeune fille, Naima, qui n'a rien de mieux à faire que de suivre sa cousine, fraîchement débarquée de Paris, qui loue ses charmes. Faut-le dire vite, car entre son visage siliconé inexpressif et ses seins difformes ! Sous fond d'émancipation de la jeune Naima, la cousine ne sert que d'excuse, car cette partie est justement trop mise en retrait, on suit surtout les 2 naïades passant leurs journées sur le yacht d'un riche businessman brésilien. Entre dialogues sans intérêt, scènes sans intérêt et Zahia qui essaye d'imiter Brigitte Bardot, on s'ennuie ferme. Seul le rôle de Benoit Magimel élève un peu le niveau.
    PaulGe G
    PaulGe G

    108 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 août 2019
    une "bimbo" hyper botoxée , une gamine un peu paumée, un propriétaire de bateau pale et fade, jouent au jeu du sexe et du fric dans un univers superficiel de cigarettes et de boite de nuit. si c'est ça le représentation de notre jeunesse, c'est a désespéré de l'avenir. Nous évoluons dans le néant le plus absolu du cinéma , ou les dialogues sont pauvres mais qui pourtant se prennent au sérieux, la scène ( M Duras) en est le summum, et une interprétation a vomir dans le brouet de la mise en scène
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