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Michael78420
45 abonnés
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2,0
Publiée le 27 novembre 2023
"La chose la plus importante à toute la vie est le choix d'un métier : le hasard en dispose." Cette citation de Pascal, dès le début du film, laisse perplexe. On se dit qu'on va avoir affaire à un film de haut niveau intellectuel. Assez vite on s'aperçoit qu'on a du mal à comprendre ce que disent certains personnages, entre une diction inspirée de la banlieue et un Portugais qui se débrouille bien en français mais avec un fort accent. Au fil des scènes je me suis demandé ce que Benoît Magimel était venu faire dans ce projet. Peut-être prendre du bon temps sur un yacht en été. En tout cas son talent est mal exploité. Même remarque sur Clotilde Courau qui semble jouer sa scène en improvisation, sans grande conviction. Quant à Zahia Dehar, sa plastique et son attitude peut faire penser à Brigitte Bardot, non pas à Saint-Tropez, mais ici à Cannes. Il y a peu de chance qu'elle laisse un souvenir aussi impérissable que son aînée. La ville de la croisette semble étrangement moche, comme si la réalisatrice avait voulu nous montrer ses mauvais côtés. Au final, on se demande ce qu'elle voulait nous dire avec son film. À voir à moins d'avoir mieux à faire.
Un film pseudo-intello qui ressemble plus à une coquille vide qu'à une véritable analyse de la lutte des classes ou bien encore sur le pouvoir sexuelle. La seule attraction reste les premiers pas (et derniers ?) de Zahia Dehar derrière l'écran, ni vraiment bonne, ni mauvaise, ses passages ne sont pas déplaisants.
Alors bien entendu il y a la beauté impressionnante, envoûtante et presqu'irréelle de Zahia. Mais cette comédie romantique estivale est bien plus que cela. C'est un portrait en creux de ces personnages cachés derrière un masque. Celui des jet-setteurs que rien n'intéresse vraiment à part la facilité acquise grâce à leurs moyens démesurés. Et ce masque revêtu par des personnages un peu perdus dans des illusions futiles. L'humanité, les sentiments n'ont pas de place entre les deux et au final la déception n'en est que plus grande. Une très belle surprise que ce très beau film qui n'est pas sans rappeler "Et Dieu Créa la Femme".
''Une fille facile''' : un scénario de Zahia Dehar, Rebecca Zlotowski et Teddy Lussi-Modeste. Autobiographique ? Quoi qu'il en soit on ne sait pas trop où ces trois là ont voulu nous emmener et ce qu'ils ont voulu nous dire qu'on ne sache déjà. Une toute jeune fille issue d'une milieu modeste, sa cousine, une jeune femme indépendante et libérée, un riche commerçant d'art à l'esprit corrompu et sans noblesse et son ami/employé nettement plus intègre. Le riche commerçant s'amuse avec la jeune femme libérée et la jette comme un kleenex une fois qu'il s'est mouché... mais pas que... il essaie de la salir pour autant qu'il l'est lui-même... La vie quoi !!!
Rebecca Zlotowski a du talent à n'en pas douter, elle sait capter une partie de l'esprit des étés méditerranéens mais c'est difficile de nous passionner pour ces personnages assoupis par le soleil et l'argent. Elle montre une jeunesse rétif à toute forme d'engagement, de sentiment, c'est un phénomène assez nouveau tant la jeunesse est souvent l'exaltation des sentiments. La qualité de son style, c'est qu'elle ne juge pas ses personnages, le défaut c'est un certain manque de psychologie dans ce portrait, d'etre rester à la surface des choses. Zahia Dehar est filmée avec tout ses attributs, son visage est étrange et en cela c'était un bon choix. Pourquoi une fille de moins de 30 ans a-t-elle recours à la chirurgie esthétique
Pfff... ce film est plat et pénible...mais faut dire aussi quelle idée d'aller chercher Zahia pour un tel rôle... déjà que c'est mou et qu'il se passe pas grand chose mais alors qu'est ce qu'elle joue mal par dessus le marché et d'un coup ça devient encore plus insoutenable ! Pourtant le rôle de Naima est touchant et la jeune actrice joue bien mais bon sang que c'est pénible malgré cette petite touche de fraicheur... Un film de bobo sur le sexe bon chic bon genre mais franchement pas sûr que ça fitte super bien à Zahia... à mon avis pour Marguerite Duras on repassera m'enfin...
J'ai rarement eu a subir un ennui aussi mortel au cours d'un film. Actrices et acteurs nuls, intrigue inexistante, on attend sans cesse la scène suivante qui viendrait relever le film... rien ne se passe. Bref, plus que décevant, Zahia se voit attribuer un role premier qui ne la met pas le moins du monde en valeur tant elle est creuse et superficielle Pauvre Magimel qui s'est fait traquenarder au milieu de ce scénario catastrophe. Dommage que la note négative n'existe pas.
Entre souvenirs de vacances sous le soleil et découverte d'une jeunesse torride, Une Fille Facile se place comme un film français d'été où Zahia est bien trop mise en avant pour son corps plutôt que pour son jeu d'actrice.
Ce film ne raconte rien et il raconte l'essentiel : la trahison originelle, la lâcheté des hommes, le pouvoir de la jeunesse et celui de la richesse... Il est à l'image de ce soleil de la côte d'azur tantôt doux, tantôt brulant.
Pour ma plus grande surprise, j’ai plutôt passé un moment pas si mal. Le point de vue sera toujours celui de Naima et cela va donner un côté très ado en manque de luxe. Je dois avouer tout de même que c’est grâce à Zahia Dehar que j’ai apprécié ce film. Non pas à cause de sa plastique qui est abusivement montrée sous toutes ses coutures, mais plutôt par son jeu. Vous vous dites que cette ancienne bimbo est peut-être la révélation de l’année. En réalité, c’est sa manière d’acter tellement mauvaise que j’ai adoré. C’est très mesquin ce que je vais dire, mais elle était tellement catastrophique qu’en fin de compte je rigolais à chacune de ses interventions. On avait l’impression elle lisait bêtement son texte. Par contre, sa prestation m’a fait passer à côté de l’aspect dramatique pour faire naitre une comédie involontaire. Heureusement qu’il y a Benoît Magimel sinon à force ça m’aurait soulé de n’avoir que ça. Encore une fois, il est génial. Son compère Nuno Lopes, lui aussi est excellent. Je dois tout de même avouer qu’au final mon esprit moqueur c’est mis dans l’histoire. Tout se passe de manière fluide et il n’y a pas vraiment de temps mort. Après, cela n’a pas grand intérêt ce qui s’y déroule. Je regrette tout de même que ce soit moralement assez limite le message qui nous est transmis.
Zahia, rendue célèbre par l'affaire judiciaire métant en scène sa personne d'escort girl à 2 stars du ballon rond français, se voit pour la quasi première fois sur le grand écran. Ici elle joue une "fille facile" comme le dit le titre, aussi bien pour son parler franc et sans grand tabou, montrer et étalé son corps à moitié ou totalement nu sur les plages ou dans la rue vêtue de robe tellement transparentes qu'elles ne lui servent finalement plus à rien. L'avantage du film est de montrer la différence nette entre les personnes de classes moyennes à celles bien plus riches comme ici, les propriétaires de yacht. Un pur film d'auteur sélectionné à la quinzaine de Cannes qui montre aussi les échanges virulents entre ados lorsque ceux-ci se rende compte que leur propres amis cotoyes ces riches inconnus. Moyen donc mais des scènes érotiques aussi osées que filmées comme s'ils ont étaient dans un film X, certes pour certains spectateurs ce n'est pas désagréables d'en voir mais cela reste pervers au niveau global du film. Enfin, Zahia est une jeune femme ayant bien changée visuellement car on voit la chirurgie esthétique à 2km, puis ces vêtements, choisis personnellement ou pas, ils ne la remette pas en valeur par rapport à son passé d'escort. Tout est dit.
Entre souvenirs de vacances sous le soleil et découverte d'une jeunesse torride, Une Fille Facile se place comme un film français d'été où Zahia est bien trop mise en avant pour son corps plutôt que pour son jeu d'actrice.
"Une fille facile" est exactement le genre de film pour lequel on s'attend à ce que la critique des spectateurs portent le plus souvent sur le scénario et les acteurs qu'à son authenticité sans voir ce qu'il y a de raciste ou de sexiste dans leur critique du choix de ces derniers.
Au contraire il m'a semblé que le choix des acteurs était particulièrement cohérent avec le thème abordé dans ce film.
Les scènes du film s'enchaînent à un bon rythme. Suffisamment vite pour qu'il n'y ait pas d'attente au passage de la scène suivante - en fonction de la sensibilité du spectateur - et suffisamment lentement pour se laisser apprécier.
Ce film se démarque pour son réalisme. On notera notamment quelques scènes comme par exemple spoiler: la condescendance de Calypso pour Sophia ou spoiler: l'agacement de Dodo envers Naïma ou d'autres hommes envers Sophia pour leur authenticité.
Ça bavarde, ça boit, ça baise (avec une audace bien contrôlée), mais il ne se passe absolument rien. Difficile de ressentir la moindre empathie pour ces personnages qui tournent en rond dans leur vie dorée, permanente ou éphémère. Il est de bon ton d'assassiner Zahia Dehar, mais je ne vois pas en quoi elle est nulle ou plus creuse que BB. C'est le film qui est nul, et bien plus creux que Rohmer, auquel il ferait référence selon l'intelligentsia germanopratine, dont, décidément, on ne se débarrassera jamais.
Quelle déception ! Une histoire banale mais qui aurait tellement pu être mieux mise en scène et interprétée. Rebecca Zlotowski nous offre une mauvaise imitation de Brigitte Bardot tout au long du film par Zahia, qui pourtant a un sacré potentiel de comédienne. Le film est rattrapé par la jolie présence de Mina Farid... A regarder en SVOD un dimanche de février, si vous n'avez rien d'autre à faire.