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stebbins
501 abonnés
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4,0
Publiée le 11 avril 2008
Le premier choc cinématographique du grand Martin Scorsese. Avec Duel au Soleil, King Vidor et David O'Selznick inventent un nouveau genre : le western intimiste. Il faudrait saluer les prouesses techniques, ainsi que la beauté des couleurs ( l'un des premiers westerns en Technicolor ). L'ambiguité des personnages ( en particulier celui incarné par Jennifer Jones, tentatrice et tentée ) rend le film très intéressant d'un point de vue psychologique ( à croire que Scorsese fut influencé par Vidor au niveau du traitement nuancé de ses personnages ). Duel au Soleil est une sorte de croisement de la légende d'Adam et Eve et du mythe d'Abel et Cain. Les thèmes abordés sont plus noirs qu'il ne l'apparaissent de prime abord ( en effet, la musique sirupeuse de Tiomkin n'annonce pas la couleur ! ). Gregory Peck est incroyable dans ce rôle de frère séducteur, étranger à toute morale. Face à lui, Joseph Cotten est magnifique. Un très beau western, hors des sentiers battus, avec un dénouement prenant. Seul défaut majeur : le personnage de la gouvernante, caricatural au possible. Une valeur sûre...
Duel In The Sun est un excellent drame familial, car en effet il s'agit plus d'un drame familial que d'un western, le genre permet ici de souligner l'histoire. On ne peut qu'être impressionné par l'excellente utilisation des couleurs vives ou des ombres/lumières qui confèrent au tout un ton un peu surréaliste. D'ailleurs le jeu de certains acteurs est très théâtrale (surtout Jennifer Jones) est peut faire fuir certains spectateurs. Mais il est indéniable que Duel In The Sun doit beaucoup à son casting, Gregory Peck en tête qui livre ici une des meilleures performances de sa carrière. Passez votre chemin si vous chercher une forme pure du western, ici on est plus dans l'étude de personnage et leur luttes. A noter aussi le superbe final digne de Shakespeare.
D'une beauté filmique sublime, cette œuvre aux couleurs flamboyantes, malgré le relatif échec commercial qu'elle connu en raison du coût de sa production, est du même acabit que "Autant en emporte le vent" pour le spectacle et l’épopée qu'elle nous permet de vivre.
Personnellement je trouve la reputation de ce western tres surestimé car meme s'il beneficie d'un tres bon casting et d'une honnete realisation ,il faut reconnaitre que l'histoire de cette metisse (sublime Jennifer Jones) perturbant le quotidien des 2 freres n'a absolument rien d'originale.Apres une 1ere heure rythmée et plutot agreable a suivre ,le depart de Jesse (excellent Cotten) pour Austin plombe serieusement une 2eme partie manquant d'actions qui se termine sur le fameux duel opposant non pas comme le laissait imaginer le debut les 2 frangins mais bien Pearl et Lewt ( Peck grandiose en bad guy amoureux) Pour beaucoup c'est la scene clef d'un film culte mais moi je l'ai trouvé presque ridicule tellement les dialogues plats et la musique assomante la rendent irreelle.Les plans en exterieurs sont majestueux d'immensités et de couleurs et les acteurs sont tous talentueux ,dommage que leur texte parfois soporifique prenne le pas sur les rebondissements.
Magnifique film d'amour et de haine. G.Peck et J.Jones sont grandioses en incarnant des personnages prisonniers de leurs contradictions, leur conflit entre les pulsions de leur corps. et leur raison. La réalisation très lyrique, des couleurs splendides parfaitement adaptées au caractère dramatique du film. Par ailleurs les personnages secondaires correspondent parfaitement au cadre historique dans lequel se déploie l 'action.
Ce western de King Vidor à la photographie magnifique (les paysages sont juste sublimes) nous relate la passion autodestructrice entre 2 êtres qui vont passer leur temps à s'attirer et à se repousser, un amour littéralement impossible. Bien que Jennifer Jones surjoue un peu et que Grégory Peck cabotine un maximum, le duo d'acteurs ainsi que la réalisation permettent d'élever leur histoire au summum du mélodramatique avec une scène finale prenante. Véritable romance sur fond de western, ce "Duel au soleil" rassemble quasiment tous les ingrédients du genre mais reste tout de même un film à part.
"Duel In The Sun", produit en 1946 par le mégalomane David O. Selznick et réalisé par King Vidor n'est pas un Western comme les autres, loin de là. Effacez les idées préconçues que vous avez de la conquête de l'Ouest et laissez vous embarquer dans cette expérience fascinante, interprétable à différents niveaux de lecture, témoignant une richesse insoupçonnable lors de l'ouverture, très "légendaire" et exagérée dans sa surmythification du couple principal. Cependant, tout devient très vite plus ambigü et nettement plus passionnant. D'autant plus surprenant que cette grosse production traite explicitement du ménage à trois sans jamais vraiment le condamner, s'affranchissant des conventions bien-pensantes pour dresser un portrait amoureux relativement poussé et osé, jusqu'à ces scènes suggestives pas plus ancestrales que nos films d'aujourd'hui et même plus fiévreuses, tendues et sensuelles que ce que vous pouvez imaginer. Dialogues à double-tranchants, portraits passionnants, retranscription des grands mythes bibliques dans un univers radicalement différent, "Duel In The Sun" se permet bien des audaces et trouve sa force dans une mise en scène moderne, techniquement impressionnante (malgré des faux-raccords), à la lumière et photographie superbes, enchaînant plusieurs séquences fortes émotionnellement, pour finir sur une note finale délicieusement macabre, allant à l'encontre des clichés, explosant les frontières de l'amour à travers la mort. On regrettera toutefois des rôles secondaires caricaturaux, une conception doscriminatoire et raciste des différentes couches sociales, une intrigue ayant parfois tendance à s'essouffler avec quelques rebondissements prévisibles ou encore le jeu très outré de Jenifef Jones qui en impose pourtant de par sa prestance physique. "Duel In The Sun" reste toutefois un film à voir, ne serait-ce que pour la magie et le mysticisme s'en dégageant régulièrement.
J'ai trouvé que ce film de King Vidor était bien plus un drame qu'un western et que le cadre de l'ouest n'avait été choisit qu'en 2ème volet, je veux dire que l'intrigue peut se baser sur différentes époques et par forcemment sur l'époque du western, seuls quelques éléments le rattachent au genre comme la légende indienne, le duel de fin, la chevauchée des vaqueros du grand Maure vers le chemin de fer, le duel entre Lew et Sam Pierce, pour le reste ... J'ai trouvé le film trés long, ayant assez mal vieillit, où Jennifer Jones et Lillina Gish en font beaucoup trop dans leur rôle, un vrai drame passionnel. Néanmoins j'ai trouvé les décors vraiment superbes et c'est probablement la plus grande réussite de King Vidor dans ce film après la mise en scène. Il est assez original de voir Gregory Peck dans le rôle d'un "petit méchant", rôle qui lui convient particulièrement bien. Je reconnais le talent et la maîtrise de King Vidor dans la réalisation, le jeu de Grégory Peck, un peu moins celui de Jennifer Jones mais pour moi, Duel au soleil est à conseiller en priorité aux amateurs de beaux paysages de l'ouest, aux fans de mélodrames qui y trouveraient une originalité dans le western. Je garde pour ma part quelques réserves même si le film en lui même est très bien fait, il ne m'a pas totalement séduit ...
Un des grands classiques du western. On est loin ici malgré tout des classiques du genre. D'une dimension psychologique rare, ce "Duel au soleil" explore les affres du désir où l'amour et la haine se mêle étroitement. Dans cet exercice, King Vidor brille de mille feux. La scène finale est tout simplement à couper le souffle. Quant aux images du film, elles sont d'une beauté inouïe pour l'époque. Une vraie prouesse technique. Il est vrai également que le budget du film était alors plus que conséquent. Côté distribution, il faut louer une fois encore le talent de gregoru Peck qui crève littéralement l'écran. Dommage que le jeu de Jennifer Jones soit encore trop stéréotypé, d'un classissisme affligeant... Mais l'époque voulait ça. Ou plutôt le style hoolywwodien, le cinéma italien étant alors déjà plus avancé en la matière. Heureusement, les seconds rôles du film sont tous à la hauteur avec une mention spéciale à Lionel Barrymore et Walter Huston. Un très grand western.
Il y a tout les éléments habituels du western hollywoodien, ça c'est bien. Je crois que Jennifer Jones ne joue pas très sobrement elle en fait des tonnes (et c'est extrêmement énervant). Cotten/Peck c'est la grande classe, les personnages sont un peu caricaturaux mais c'est souvent le cas dans les westerns de cette période. Eviter la version française qui est carrément catastrophique.
Si l'objectif du producteur David O.Selznick avait été de cacher sa participation au film, il en aurait été totalement incapable, et d'ailleurs il ne le voulait pas du tout, Duel au soleil est son œuvre à lui, comme un nouvel Autant en emporte le vent. En effet, on attribue la paternité de ce film à King Vidor parce que c'est lui qui en a réalisé la majeure partie, mais on reconnaît sans grande difficulté un film de Selznick : une histoire d'amour torride avec des triangles amoureux dans tous les sens, des scènes épiques de grands mouvements de foule qui ne conviennent pas tellement au western (les cow-boys contre le chemin de fer et l'arrivée de la cavalerie), entrecroisées avec des scènes de bal, des scènes de tendresse forcée, etc. Une histoire de famille déchirée comme on a vu des dizaines, avec le papi seul survivant, lui qui pourtant est paralytique dès le début du film. Une autre caractéristique de la superproduction : un casting de stars ou d'acteurs en train de le devenir, de Lilian Gish, Lionel Barrymore à Jennifer Jones et Gregory Peck, en passant par Joseph Cotten. Donc, un Autant en emporte le vent sur le mode du Western. Après tout, pourquoi pas ? On reste sur le territoire des États-Unis, en pleine seconde moitié du XIXème... Mais Duel au soleil est tout de même un western remarquable : outre la séquence d'introduction qui agit comme prologue à toute la violence déversée dans le film, des scènes d'affrontements particulièrement sanguinaires pour aboutir au paroxysme dans le fameux "duel" sous un soleil de plomb, un règlement de comptes particulièrement ambigu parce que se passant entre deux personnes qui s'aiment (une femme dans un duel de western est déjà une situation inédite), et motivé par une confusion sentimentale enflammée par le soleil du désert.
Du très grand cinéma. La mise en scène de King Vidor est plus brillante que jamais et les couleurs sont absolument inoubliables. Ce magnifique qui mélange amour, haine et passion, est un inoubliable moment de cinéma, avec des personnages aussi négatifs que bouleversant à certains moments. Les trois acteur sont superbes, et Gregory Peck et Jennifer Jones forment ici un couple vraiment mythique. Un chef d'oeuvre!
Duel au Soleil (Duel in the Sun) est un western particulier mais intéressant. C'est un western romantique, le seul du genre qui m'ait été donné de voir. Le personnage principal est une femme autour de laquelle gravite le film et les personnages.
L'érotisme du film, qui déchaîna la censure en 1946, ne choque plus aujourd'hui. Le film a pris un coup de vieux et le côté fol'amor entre une femme fatale et un cow boy cynique (Gregory Peck) qui se termine en tragédie grecque semble trop exagéré pour être crédible.
Le début du film est très poussif avec plusieurs longueurs, mais j'ai rarement un film qui gagne autant en intensité sur sa deuxième partie. Le final est par ailleurs mémorable et reste un grand moment de cinéma. Les acteurs de qualité, la complexité de l'histoire, des personnages et de leurs liens entre eux le tout filmé dans les beaux paysages du Texas font de Duel au Soleil un western complet mais aussi pédagogique sur la vie d'une famille d'éleveurs.
Duel au Soleil est un un grand western original mais qui n'égale pas La Conquête de l'Ouest film majeur du genre.
Un bon western de l'époque à l'eau de rose ; le plus vieux que j'ai vu pour le moment. Les acteurs sont supers surtout Gregory Peck, et la photographie n'est pas en reste : il y a de beaux décors. Une histoire d'amour qui vire au drame, spoiler: la belle a préférée choisir le bad boy plutôt que le gentil...