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    Duel au soleil
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    54 critiques spectateurs

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    Wagnar
    Wagnar

    80 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2020
    Le côté sentimental du film ne m'a pas gêné dans la mesure où j'arrive à apprécier les films où les grands sentiments sont exacerbés jusqu'à devenir bigger than life. Jennifer Jones est inoubliable. A mon avis cela doit être son meilleur rôle. Gregory Peck en mauvais garçon est étonnant. La passion amoureuse, folle et sensuelle, mélange de fascination et répulsion, entre les deux amants qu'ils interprètent demeure l'aspect le plus sublime de ce beau, grandiose et somptueux western. Le final, exceptionnel, n'a rien perdu de sa puissance. Certains pourront trouver ce film un peu trop mélodramatique ce qui entre autres constitue sa force. D'autres y verront des éléments similaires à Autant en emporte le vent (David O. Selznick est par ailleurs le même producteur des deux films). Ce film est plus intéressant dans la mesure où il peut être vu plus comme un grand drame shakespearien qu'un western.
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2023
    « Duel au soleil » est un superbe psychodrame de King Vidor réalisé en 1946. Cette tragédie évoque la notion de toxicité masculine et l’emprise qu’un homme pervers peut exercer sur sa proie. Dans le rôle du « toxique », le formidable Gregory Peck, « Lewton 'Lewt' Mc Canles » ou « Lou » pour faire court. Dans le rôle de la proie, la troublante et exceptionnelle Jennifer Jones, « Pearl Chavez », la victime ; une « femme-enfant » qui va succomber au charme dévastateur de « Lou ». Dans cet univers dysfonctionnel, règne en maître un patriarche tyrannique et raciste joué par l’imposant Lionel Barrymore. Sa femme, la talentueuse Lillian Gish, bienveillante et effacée, ne pèse pas bien lourd face à ce monstre d’égoïsme. Au lieu de basculer du côté du frère compréhensif et protecteur (Joseph Cotten), Pearl cédera au pervers Gregory Peck qui lui répète en boucle « tu m’appartiens » (ritournelle classique chez le narcissique). La scène finale est grandiose, un summum de perversité sur le thème du « je t’aime moi non plus ». « Duel au soleil » est une tragédie maquillée en western qui aborde brillamment la thématique de la toxicité masculine, un thème malheureusement toujours d’actualité.

    Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
    brunocinoche
    brunocinoche

    91 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2008
    Un film majeur, la passion exacerbée dans une mise en scène flamboyante. Le rôle de Jennifer Jones et gregory Peck irrésistible en mauvais garçon. Le duel final reste un sommet du genre.
    Julien D
    Julien D

    1 198 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2015
    Après le succès phénoménal d’Autant en emporte le vent, le producteur David Selznick voulut remettre le couvert dans le genre du mélodrame sur fond de western. Sûr de lui, il l’hésita pas à en reproduire les erreurs : Trois réalisateurs se sont succédé pour son précédent film, se sont cette fois pas moins de sept cinéastes qui durent se partager la réalisation du film. En plus d’exploser le budget initial, le résultat s’en ressent également sur la qualité du film puisque, d’un passage à l’autre, la mise en scène est à ce point différente que l’ensemble donne l’impression d’une succession de vignettes illustrant un même scénario. De fait, certains plans sont d’une grande beauté à tel point qu’il devient frustrant de savoir s’ils sont signés par Vidor ou un autre. Le scénario de Duel eu Soleil a lui aussi les mêmes défauts qu’Autant en Emporte le Vent, à savoir une misogynie et un racisme latents qui rendent certains dialogues imbuvables, ainsi que des longueurs qui plombent le romantisme au sein de ce triangle amoureux. Le charme de Jennifer Jones, la femme et égérie du producteur, serait le principal intérêt du film si elle ne surjouait pas à ce point. C’est donc la sensualité des scènes d’amour qui peut se prétendre comme le meilleur argument au modernisme de ce western ultra-romancé.
    this is my movies
    this is my movies

    701 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2019
    Bien décidé à offrir un successeur flamboyant à son "Autant en emporte le vent", D. O Selznick donna l'occasion à sa dulcinée, la magnifique J. Jones, d'irradié l'écran de ses charmes, la sexualisant au maximum de ce que la censure du code Hays pouvait lui laisser comme espace. Pieds nus ou en sandales dans chaque séquence, danse suggestive, juste vêtue d'une serviette de bain face à un prêtre, la belle ne ménage pas sa peine, aguichant sans cesse, avec ses yeux magnifiques. Perdue entre deux frères, la belle finira par provoquer des tensions et des drames. Alors n'est pas un peu sexiste plus que romantique ? Clairement oui, mais on retrouvait déjà ça dans le film aux 11 Oscars. Western ouvertement romantique, le film reste bien sûr trop long au vu de ce qu'il raconte, sacrifiant son efficacité sur l'autel de la démesure, et il faut dire qu'on en prend plein les mirettes durant plus de 2 heures, que ce soit la cavalcade de centaines de cow-boys dans des plans larges impressionnants, ou bien à travers certaines éclairages dantesques (4 directeurs photo différents, autant de réalisateurs et un consultant lumière de luxe pour les plans avec J. Jones, à savoir le cinéaste J. Van Sternberg). Le résultat est suranné, constituant en creux une histoire intéressante, avec des thèmes passionnants, porté par des acteurs talentueux (J. Cotten, G. Peck ou encore L Barrymore), un pur film de producteur en soit, qui rassemblera un large public à sa sortie. Une curiosité de cinéphile, mais un western moyen et une histoire d'amour dérangeante. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 964 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Bof, c'est le terme que je choisirais pour qualifier ce Western dramatique !! Réalisé en 1948 par King Vidor, écrit et produit par David O. Selznick , ce long métrage a pourtant de l'ambition d'en avoir mis les moyens sur le plan financier, une oeuvre dans le fond qui vieillit bien, que ce soit dans la mise en scène avec de beaux plans avec de somptueuses lumières, les grands espaces avec des paysages superbes, une belle musique signé par Dimitri Tiomkin, un grand nombre de figurants et de chevaux pour quelques scènes. Mais c'est un Western et je trouve que dans ce film, l'histoire manque d'action, hormis la dernière demi heure, je me suis ennuyé et c'est trop gnangnan niveau scénario. Néanmoins, j'ai trouvé les acteurs plutot bons avec la belle métisse Jennifer Jones, Joseph Cotten et le toujours excellent Gregory Peck qui hérite la d'un role de salaud. Moi qui m'attendais à un grand film, je dois avouer que j'ai été un peu déçu.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2024
    Semblant au service de sa mise en scène grandiose, emphatique, épique, à l'instar du souffle de passions ambitionné, le récit oppose à travers deux frères deux conceptions de la vie, deux sens moraux, deux idées des rapports humains, de même que la mère progressiste, bienveillante, tolérante s'érige contre son époux raciste, brutal, inique. Ainsi, l'héroïne (Jennifer Jones en sur-jeu constant) oscille entre la douceur rassurante d'un homme sans charisme et la sensualité dangereuse d'un cow-boy sans honneur. Chronique familial, drame sentimental plus que western, l'intrigue critique finalement la froideur, la cruauté, la violence de ces affrontements sociaux et des tourments intérieurs dans une surenchère discutable qui tarit, à la manière de dialogues parfois didactiques, toute possibilité d'émotion (sinon dans la scène d'adieu de Lilian Gish). Cruel, âpre, cynique, ce film imparfait, inégal, ne manque cependant pas de panache!
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2015
    Plus un opéra qu’un western. Cela se passe dans l’Ouest certes mais l’histoire excellemment montée, la tragédie, l’outrance, la puissance dépassent le genre. Un opéra baroque, une histoire d’amour fou et de passion exacerbée, une histoire d’amour et de mort. Un regard hâtif et irréfléchi peut faire dire que King Vidor en fait un peu trop mais justement la beauté et le génie de ce film sont dans la démesure de la passion, dans le jeu amour-haine, dans la sensualité époustouflante (pour être poli) de l’héroïne. Ajoutons des décors fantastiques, un traitement photographique flamboyant, des cadrages de grand maître et pour finir, l’interprétation intelligemment surjouée de tous avec le rôle inoubliable de Jennifer Jones qui estompe même Gregory Peck ! Un véritable chef-d’œuvre !
    Starwealther
    Starwealther

    75 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2021
    King Vidor réalise un western qui n'est pas commun dans "Duel au soleil". Pas d'histoires de vengeance ou de fusillade mais un drame familial et une histoire d'amour. Un de films préférés de Scorsese notamment pour son introduction sous le soleil couchant, "Duel au soleil" s'avère un assez bon film même si la première heure est particulièrement ennuyeuse. Par interprétée par Jennifer Jones cabotine dans son rôle de femme cédant sous le charme de trois hommes différents, elle surdoué et en fait vraiment trop. Gregory Peck dans son rôle de frère machiavélique est excellent. La fin m'a surpris et s'avère particulièrement bien trouvée. Un film correct qui a quand même pris un sacré coup de vieux.
    Estonius
    Estonius

    3 343 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 décembre 2020
    Deux préalables : Si le film est attribué à King Vidor, c'est d'abord un film de producteur comme l'était "Autant en emporte le vent", la paternité du film appartient donc David O. Selznick, et je ne vois pas bien pourquoi ce serait une tare ! Autre chose : Ils me font bien marrer ceux qui critiquent non pas le film mais son scénario en se gaussant spoiler: de l'inconsistance de son héroïne
    ! Faut peut-être leur expliquer que c'est justement le sujet du film (et que par ailleurs, mais ce n'est qu'un détail, ce genre de comportement dans la vraie vie, ça existe !) Alors oui nous avons un film hybride, pas tout à fait western, pas tout à fait mélodrame, mais transcendé par le personnage de Pearl, qui nous subjugue de sa beauté. C'est une histoire d'amour fou, de folie et le dernier plan dont certains se moquent est pourtant d'une force époustouflante (il se chuchote que cette scène aurait été tournée par Sternberg). Certains plans sont fabuleux comme ce spoiler: face à face dément entre la cavalerie et les sbires du sénateurs, ou celle avec le troupeau de vaches. A contrario on peut déplorer certaines scènes complètement gratuites (le dressage du cheval noir) ainsi que le manichéisme avec lequel sont décrit les deux frères. Le rôle de la servante, sans être raciste, n'est pas très heureux, quant à cette scène où le vieux sénateur fait son examen de conscience, non merci… Ah, j'avais oublié le pasteur absolument ridicule
    . Des défauts mais qui ne doivent pas nous priver de la vison de ce film troublant ce serait-ce que pour Jennifer Jones et ce technicolor somptueux.
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 février 2014
    Difficile de ranger ce film dans une catégorie : western certes mais finalement bien plus que ça. Il y a dans "Duel au soleil" tout ce qu'il faut pour le ranger dans la catégorie des grands films. Histoire d'amour passionnée, drame familial, portrait d'une femme aussi sauvage que sensuelle, il souffle sur le film une dimension lyrique et épique qui le rapproche certainement de "Autant en emporte le vent" (produit également par David O'Selznick) mais en mieux. Plus cruel, plus violent et plus troublant, ce film est de ceux qu'on n'oublie pas (impossible quand on voit la scène finale, tragique et violente). Que ce soit pour la superbe mise en scène aux magnifiques décors ou pour l'interprétation habitée des acteurs, "Duel au soleil" est un chef-d’œuvre comme on n'en fait plus. Entouré par d'excellents seconds rôles (Joseph Cotten, Lionel Barrymore, Lillian Gish), le couple vedette fait des étincelles. En effet, Gregory Peck est impeccable en voyou charmeur et possessif face à la sublime Jennifer Jones dont la sensualité débordante à l'écran fait encore des ravages aujourd'hui.
    Nelly M.
    Nelly M.

    94 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2009
    Grand classique de "l'amour vache". Il convient de se replacer à l'époque de la réalisation, entre péplum et grande fresque sociale, des budgets colossaux ainsi que mille tourments pour que le film aboutisse. Jennifer Jones dans ce rôle de Pearl, belle au sang mêlé moitié blanche moitié indienne, vient jeter le trouble dans une famille jusque-là sans elle : je l'aurais préférée plus sauvage dans les manières, mais enfin il s'agit de 1946, la femme sexy fait un minimum de moues pour attirer dans ses filets l'un puis l'autre frère (Gregory Peck et Joseph Cotten)... En fait tout l'intérêt réside dans l'aller-retour constant de ce triangle infernal de Pearl et les deux homme, plus le père, cadenassé dans ses convictions puristes. Les seconds rôles s'incorporent parfaitement aux acteurs principaux. Ambiance de western, mais où le sentiment prévaut sur l'action pure. Décors flamboyants, prises de vue enchanteresses encore en 2009 !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 209 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2011
    Après Billy the kid (1930), King Vidor s’atèle à un autre western, Duel au soleil (1949), un drame passionnel qui reçut à l’époque un accueil glacial de la part de la presse mais qui pourtant, fit les beaux jours du box office. Avec ce film, King Vidor réalise là sans nul doute, l’un des plus beaux western de son époque, cette histoire hallucinante de deux frères qui se « bagarrent » pour celle qu’ils aiment, ce couple qui verra le jour nous faisant irrémédiablement penser à Béatrice Dalle & Jean-Hugues Anglade dans l’impressionnant 37°2 le matin (1986).
    Jennifer Jones & Gregory Peck sont magnifiques, entre amour et haine, ils s’entretuent en se déclarant leur amour respectif de manière particulière : « ni avec toi, ni sans toi ». King Vidor séduit et sensibilise, il offre à ce western une palette de couleurs mémorables, une mise en scène particulière et surtout, une distribution splendide (dont la somptueuse Jennifer Jones), ce trio qui se déchire et s’aime à la fois.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 octobre 2012
    « Duel au soleil » est le film d’un homme amoureux. Quand il se lance dans cette folle aventure, le bouillonnant David O’Selznick entend offrir à Jennifer Jones son « Autant en emporte le vent ». Selznick étant l’homme de tous les excès, il n’est pas étonnant que la mégalomanie ait fini pas le gagner, surtout après la déferlante mondiale que déclencha l’amour impossible entre Scarlett O’Hara et Rhett Butler magnifié par le couple incandescent que formaient à l’écran Vivien Leigh et Clark Gable. Il veut offrir le même écrin à la beauté parfaite de Jennifer Jones, oscarisée trois ans plus tôt pour son rôle dans « Le chant de Bernadette » d’Henry King. Dès lors pour parvenir à ses fins de contrôler intégralement son nouveau chef d’œuvre, Selznick use de tout son pouvoir, s’adjoignant l’aide de 6 réalisateurs, de King Vidor à Josef von Sternberg en passant par William Dieterle, Otto Brower ou William Cameron Menzies, sans oublier bien sûr Selznick lui-même. Cette succession de metteurs en scène n’a bizarrement pas nui à la fluidité du récit. Si le scénario a été préservé, c’est dans la boursouflure du jeu des acteurs et la démesure des décors que l’omniprésence du producteur-réalisateur a été la plus néfaste. La pauvre Jennifer Jones notamment, censée être au centre de toutes les attentions se voit contrainte pour donner vie à ce personnage hautement improbable de sur jouer en permanence à grands coups d’œillades et de grimaces flirtant souvent ainsi avec le ridicule. De son côté Gregory Peck s’en sort plutôt bien sur la longueur du métrage découvrant habilement dans un second temps la veulerie de son personnage. Ainsi son jeu à la limite de l’affèterie du début fort agaçant trouve sa justification dans cette transition qui constitue au final le principal intérêt du film. Lors de son apparition à l’écran avec son sourire ravageur qui lui donne plutôt l’air d’un adolescent mal dégrossi on se prend quassitôt à regretter la présence d’un Kirk Douglas ou d’un Burt Lancaster mieux à même de rendre la brutalité que l’on pressent chez Lewt Mc Canless, digne fils du sénateur du même nom. C’est donc un choix de casting fort judicieux de Selznick sans doute une de ses meilleures initiatives sur ce film rempli par ailleurs de sentiments dégoulinants que Vidor n’aura pas su ou pu contenir. A l’opposé de Peck, Lionel Barrymore sombre carrément dans le ridicule quand il décide de faire amende honorable devant le désastre causé sur sa fratrie par son autoritarisme aveugle. Joseph Cotten qui incarne la raison au milieu de tous ces caractères excessifs s’en tire plutôt bien, tout comme Lilian Gish, même si l’on a du mal à croire à tant de sagesse face à des personnages aussi horribles que Lewt et Sen Mac Canless. Enfin on peut se réjouir de la présence toujours malicieuse du grand Walter Huston qui en deux scènes mémorables apporte un peu de dérision dans ce tourbillon de passions exacerbées. Il faut le voir l’œil torve et goguenard expliquer à la jeune Pearl que sa beauté métissée est une punition infligée par Satan lui-même pour tenter ces pauvres bougres d’hommes auxquels ce prêtre iconoclaste n’est pas loin de s’assimiler. Un régal. Malgré tous ses défauts dus à un trop plein de tout, le film qui agace beaucoup dans son premier tiers, tant on se demande si Selznick a bien compris qu’il filme un western et non un péplum, finit par nous prendre à la gorge. On peut donc se dire que Selznick, tout amoureux qu’il était a réussi à moitié son entreprise. Soyons indulgents pardonnons lui ce cadeau « un peu trop emballé » à une Jennifer Jones belle comme cœur.
    bidulle3
    bidulle3

    66 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2011
    Parce que son père a assassiné sa femme et son amant, il sera pendu et a recommandé a sa fille de rejoindre Laura Belle. Arrivé dans le ranch, la venue de a belle Pearl Chavez va mettre la famille a feux et à sang, la jolie métise va devenir la convoitise de Lewt et Jesse, les deux frère ainsi que la rancoeur du sénateur McCanles, pus rien après cela ne sera pareil ...
    Passé après 6 réalisateur qui ne plaisait pas au producteur David O. Selznick, King Vidor ce vu a la tête du film. Dans son élément de prédilection, il réalise un western mémorable, un déchirement famillial nous amenant plus proche du drame que d'une oeuvre entre cow boy, il met en scène une rivalité fraternel, une opposition entre les deux fils de la famille, l'un incarné par le séduisant mais tout aussi méprisant Grégory Peck, le préféré du père, celui qui lui succèdera, il c'est vu tout accepté du paternel grâce a ces même opinion qui est conftonté au charismatique Joseph Cotten, doux, attentionné et éduqué, il ressemble a sa mère. Cette opposition est l'égale des parents. Lionel Barrymore plus autoritaire que jamais apporte beaucoup d'émotion au fil du film, le voyant regretté sa vie sous ces fabuleux couché de soleil est l'inverse de Lilian Gish.
    Au delà des acteur, ce duel au soleil marque part sa photographie qui n'a pas pris une ride, les paysages sont magnifique et le ciel d'un gris inoubliable, on se croirai par moment devant un tableau de peinture.
    Mais si ce film est devenu culte, c'est surtout parce que Jennifer Jones éblouit de part sa beauté, ces allure métissé donne un contraste saisissant, c'est aussi un peu la façon de faire parlé des indiens, King Vidor touche au différence et au rancune passé, elle forme un couple tragique et incompréhensible avec Grégory Peck, un amour aux extremité de la compréhension et offre un ultime duel dans les rocheuse que l'on est pas près d'oublié. de l'amour a la mort il n'y a qu'un pas ... Duel au soleil est plus qu'un western, c'est un film romanesque du temps où l'homme était peu à peu en train de changé, c'est une vision des femmes et de leur liberté, ce duel est poignant et touche l'excellence.
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