Un très bon divertissement avec de l'action, de la violence et de l'originalité ! Aaron Taylor-Johnson est efficace et charismatique dans son rôle, toujours un plaisir de retrouver Russell Crowe, l'actrice quant à elle est charmante. Les effets spéciaux ne sont pas impeccables mais ça passe... Je verrai bien une suite, ça serait plaisant ! Pas de scène post-générique.
Il aura fallu attendre le (probable) dernier film du Sony's Spider-Man Universe pour enfin voir quelques scènes violentes, sanglantes et surtout voir un film dépourvu de blagues ridicules (coucou Venom). Maintenant est-ce que ça fait de ce Kraven un bon film ? Pas du tout...à défaut d'avoir corriger quelques problèmes inhérents aux précédents films de cet univers, Kraven déçoit et s'inscrit dans la lignée des films sur SSU qui font de ses méchants...des héros! Les fans de comics seront donc ravis de découvrir que sur ce point on est au même niveau qu'un Venom. Je ne vais pas détailler le film (comme j'avais pu le faire pour Madame Web) mais pour faire simple, ce film prend le parti d'être une origin story spoiler: (au moins un quart du film se concentre sur l'enfance de Kraven afin de développer ses origines et que l'on comprenne sa relation avec son père et son frère) , sur le papier c'est plutôt intéressant mais hélas les personnages sont mal écrits...je pense à Calypso qui, sans mauvais jeu de mot, est vraiment éclipsée et relayée au second plan malgré son importance. Le rhino...que dire. Une catastrophe. Les acteurs ne sont même pas mauvais (même si Aaron Taylor-Johnson que j'aime bien surjoue parfois un peu trop dès qu'il s'agit d'être agressif) mais il y a tellement peu d'émotion, c'est tellement mal écrit, qu'on ne s'attache à aucun d'entre eux. L'histoire est pas trop mal sur le papier même si on n'échappe pas à plusieurs facilités scénaristiques, mais il y a tellement de scènes incohérentes, ridicules que ça plombe l'ensemble. Autre défaut : les dialogues...mais que c'est mauvais spoiler: (le moment où le rhino crie "Kraven" vers la fin...le malaise. Kraven qui dit "Kraven ça rime avec fun" non mais sérieusement ?) Les effets visuels oscillent entre le bon et surtout le très mauvais. spoiler: (la scène de la course poursuite dans les rues de Londres est top, par contre la fin lors du combat entre Kraven et le rhino...quelle horreur)
Autre point insupportable, la publicité mensongère autour de ce film...ras le bol des bandes annonces qui dévoilent des images pour qu'au final ces passages ne soient même pas dans le film !! Bref je ne vais pas détailler tout ce qui ne va pas, ça serait bien trop long. Pour conclure, ce film relève (un peu) le niveau des précédents films du SSU mais ce n'est pas un compliment pour autant. Vous l'avez compris le film est vraiment pas terrible même si honnêtement je m'attendais à quelque chose de pire. Je lui accorde donc 2/5 car les défauts l'emportent sur les qualités et que je suis de bonne humeur. Sur ces mots, je vais songer à faire un safari moi...
"Kraven Le Chasseur" est un film que j'ai moyennement apprécié. L'histoire est sympa mais très mal exploitée, certains personnages sont affligeants et par contre j'ai trouvé Kraven assez intéressant. Les dialogues sont chaotiques et le long-métrage m'a paru long à certains moments.
C'était un très bon film d'action et de violence. J'ai beaucoup aimé Aaron Taylor-Johnson, il était un très bon chasseur. Maintenant à voir si le personnage de "Kraven" aura droit à une suite avec Sony.
J'ai adoré ce film d'action, très bien fait. J'hésitais quand j'ai apercu un film Marvel mais enfin un bon film de cette franchise...a voir absoluement.
C’est peu dire qu’on n’était pas vraiment pressé de découvrir ce (très probablement) dernier opus du sinistrement célèbre Spider-Man Universe initié par Sony autour des vilains associés Spider-Man (mais sans lui !). Eh bien on aurait (un peu) tort de se baser sur les précédents films et leur piètre qualité tant celui-ci leur est supérieur. Attention, Kraven the Hunter n’est pas un excellent film non plus, loin s’en faut, mais c’est certainement le meilleur du lot. On a donc droit à un agréable et sympathique divertissement du samedi soir réalisé avec soin, porté par un Aaron Taylor-Johnson charismatique, doté de scènes d’action plus que correctes voire impressionnantes et qui remplit sa mission d’origin story (même si elle ne mènera nulle part au final). Cependant, des effets spéciaux parfois ratés, des personnages secondaires trop nombreux et inutiles, des dialogues souvent trop simplistes et un dernier tiers à l’intrigue peu convaincante empêchent tout de même le film d’être autre chose qu’un produit mercantile sans autre réel intérêt qu’une consommation fast-food de laquelle on n’attend rien au préalable.
Retrouvez ma critique complète sur le site spécialisé Le Mag du Ciné: https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/kraven-the-hunter-j-c-chandor-critique-film-10073329/
Un film sans âme, avec des personnages peu intéressants, de l'action des effets spéciaux et un cahier des charges évident. C'est pas très bon. on se moque des enjeux.
Enfin un Sony - Spider -Verse qui a de la gueule ! Original, violent, bien interprèté, bien fait ! comme quoi Sony comprend à la fin ce qu'il leur manquait ...
Kraven the Hunter use et abuse de la métaphore filée de la chasse, qu’il représente physiquement spoiler: lors d’un safari ou lors des séquences d’action et verbalement par le biais de jeux de mots, pour mieux figurer la malédiction transmise spoiler: par un père autoritaire et obsédé par le contrôle à ses deux fils, chacun caractérisé par le déguisement ou non de sa véritable nature : le costume trois pièce pour l’un, la fourrure animale pour l’autre. Une réplique prononcée en début de film affirme que spoiler: pour devenir une légende, il convient d’en tuer une ; aussi la suite s’efforce-t-elle d’interroger cet adage en peignant le personnage interprété caricaturalement par Russel Crowe sous les traits d’un mentor dangereux. Nous retrouvons la thématique de l’intégrité chère à J.C. Chandor, avec le symbole du miroir réfléchissant une image avec laquelle les personnages ne sont pas forcément en accord, ici déclinée dans un blockbuster dépourvu d’intérêt mais bien mené et exécuté. Le cinéaste se montre autant à l’aise lors des séquences de dialogue, révélatrices des rapports de pouvoir entre les interlocuteurs – ce qui n’est pas sans évoquer Margin Call (2011) – que pour celles impliquant une action soutenue, toujours lisible en dépit des déplacements furtifs de son chasseur principal – rappelant Triple Frontier (2019). Nous regretterons la fadeur d’ensemble, fidèle aux productions Sony/Marvel, et l’aspect cliché d’un scénario qui aurait gagné à développer les phases de mutation de son héros : une poignée de minutes pour montrer l’hybridité de cet homme-lion là où Le Règne animal (Thomas Cailley, 2023) y consacrait un long métrage entier.
Vu en Espagne. Au début on se dit que c'est pas bien, mais qu'au moins c'est toujours mieux que ce navet over-testostéroné qu'était Triple Frontière... À la fin on soupire que Triple Frontière c'était finalement pas si mal. Mais qu'est-il arrivé à J.C. Chandor?