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    Ne coupez pas !
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    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mai 2019
    S’il existe un film à ne surtout pas prendre au premier degré, c’est bien Ne coupez pas !, du moins sa première partie qui est constituée d’un plan-séquence de plus d’une demi-heure. En effet, pendant celle-ci, on pense assister à une espèce de série Z horrifique avant un retournement de situation total qu’il vaut mieux ignorer pour conserver la surprise et qu’il peut, à la fois, d’être bon à connaître pour ne pas avoir envie de quitter la salle spoiler: (surtout quand on découvre un générique de fin au bout de celle-ci)
    . Pourtant, cette séquence est totalement indispensable au reste du film qui explique point par point chaque élément et qui prouve que ce que l’on pensait être un très mauvais nanar se révèle être au final une œuvre extrêmement intelligente spoiler: qui s’apparente à une version horrifique de La Nuit américaine
    . Un vrai petit plaisir totalement délirant et hilarant qui a le potentiel pour devenir un film culte et qui donne envie de découvrir ce que donnera la suite de la carrière de Shin'ichirô Ueda dont c’est le premier film.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2018
    Quand on m’a contacté pour me proposer de voir le film en avant-première, je suis parti avec de gros préjugés : je ne suis pas un grand fan du cinéma japonais, et encore moins de films d’horreur. En plus, on m’a prévenu de rester au moins passée la première demi-heure parce qu’elle avait ennuyé beaucoup de critiques qui n’ont pas regretté de rester.

    Bon.

    Et puis finalement, même la première demi-heure m’a accroché. J’ai eu du mal à voir où l’œuvre se plaçait entre comédie et parodie, mais l’élément majeur du film est que ses 36 premières minutes sont tournées en une prise. Et je ne tarirai pas d’éloges à ce sujet : c’est proprement incroyable.

    Pendant 36 minutes, il y a un fil scénaristique et un propos : la folie qui s’exprime par divers pétages de plombs, qu’ils soient romantiques ou obsessionnels. Mais le propos… n’est pas le propos.

    Pendant 36 minutes, une seule caméra tourne, et tout le temps. Autour d’elle s’agitent les acteurs, dont la performance est aussi sportive que filmique compte tenu de la distance qu’ils parcourent. Le timing doit être respecté à la seconde près, les effets soit loin d’être chiches, et il y a une sacré quantité de répliques. Vous me direz, c’est comme au théâtre, alors ? Oui, sauf que tout bouge, y compris le caméraman pour qui l’on a une pensée, lui qui fait le lien entre la fiction et la réalité… mais quelle réalité ?

    Le film fourmille tellement que je n’ai même pas encore eu l’occasion de parler de l’histoire, alors la voici (à partir de là, il y a des spoilers) : une équipe de tournage réalise un film sur les zombies avant de se rendre compte qu’il y a vraiment des zombies qui les attaquent. Il y a une confusion volontaire entre les faux et les vrais zombies, et c’est là que se jouent les deux premiers niveaux du scénario. Et l’on comprendra pourquoi l’on peut être lassé de cette première partie, même si je n’y ai vu moi-même que la surhumaine performance de l’avoir conçue ; en effet, elle tient du cinéma amateur. D’ailleurs, tout y est cheesy, le maquillage est trop présent, il y a des longueurs et des faux raccords. Mais c’est sans compter sur les autres niveaux du scénario.

    Après ces 36 minutes vient le bridge ; j’ai eu du mal à me raccrocher à l’histoire après ça, mais c’est là que le scénario s’époussette afin d’articuler le mélange des genres : comédie, parodie, horreur, mais aussi expérimental. C’est donc un mal mineur et nécessaire. Après ces 36 minutes, donc, on fait un bond en arrière d’un mois pour voir ce qui a mené à la réalisation du moyen-métrage : on découvre les personnages sous leur vrai visage. C’est le troisième niveau du scénario, et il va justifier la demi-heure suivante. Les protagonistes y deviennent attachants, chacun à leur manière, et l’idée tombe sur les épaules d’un petit réalisateur japonais (joué par un Takayuki Hamatsu tout à fait génial) : faire un film de zombies en une prise et avec une seule caméra.

    Vous la sentez venir, la filmception en cascade ? Ça paraît incompréhensible, présenté comme ça, pourtant le film ne cesse d’être limpide.

    Après une demi-heure plus « standard » et humaine, on revient sur les lieux du tournage, cette fois-ci avec des éléments en plus : on sait qui sont les personnages, et pourquoi ils font ce film. On ne s’en rend pas compte au visionnage, mais les trois niveaux du scénario (le film de zombies, le tournage du film de zombies et le tournage du tournage du film de zombies) restent mélangés dans notre esprit pour nous rappeler que c’est un film brillant, si on ne s’en était pas déjà rendu compte.

    La dernière demi-heure va donc retracer le tournage, cette fois du point de vue de l’équipe. On va découvrir que les 36 minutes avec une seule caméra étaient filmées, du coup, par une deuxième caméra. Le tout prend des airs de making of, et ce qu’on avait admiré dans la première demi-heure (timing, effets…) prend doublement du sens (ou, dans le cas où vous n’auriez pas aimé, la met en profondeur). Mais surtout, on va avoir le plaisir de voir se démêler les filmceptions : les faux raccords des 36 minutes ? Des faux faux raccords ! Les longueurs ? Des fausses longueurs !

    Tout ce qui faisait relativiser la qualité de la première partie se révèle avoir été volontaire, exposant le génie du réalisateur tout en nous confrontant de la plus belle manière à notre propre suspension consentie de l’incrédulité. C’est un véritable cours de cinéma qui contient ses propres valeurs et son propre making of, qui fait rire et qui étonne. Avant tout, One Cut of the dead nous rend conscient de son tournage, et j’ai autant adoré l’histoire que de voir comment elle a vu le jour, car à aucun moment n’ai-je eu l’impression que la technique l’emportait sur l’histoire ou vice-versa ; je me suis éclaté de bout en bout (le bridge exclu).

    À ce stade du visionnage, j’étais déjà complètement ébourrifé, pourtant je n’étais pas au bout de mes surprises. Au générique, on revoit les mêmes scènes filmées par une troisième caméra, montrant que la façon dont le film de zombies (premier tiers du film) était censé être filmé (troisième tiers) n’était même pas conforme à la façon dont le vrai film (les trois tiers à la fois) a en réalité été fait.

    La difficulté de concevoir un tel film me dépasse totalement, et je n’arrive même pas à mettre du sens dans ces niveaux scénaristiques qui se mélangent. Est-ce que les faux faux raccords de la première demi-heure étaient tous voulus, ou bien étaient-ils parfois de vraies erreurs, incorporées ou non dans le scénario ? Le film fait réfléchir, et il nous fait aimer la réflexion.

    CONCLUSION

    Le scénario de cet OVNI a été écrit avec une intelligence quantique. Le film a été conçu avec un génie absolu du timing. Il a transformé ses caméramans et ses acteurs en marathoniens, sans jamais perdre de vue son propos ni son scénario. Il a été imaginatif, a su exploiter chaque sou du budget à la perfection pour équilibrer la comédie, l’horreur et l’expérimental d’une manière qui soit cheesy mais attachante et ne paraisse jamais trop amateur. Il a su gérer la technique pour qu’elle prime sur le reste sans jouer des coudes, pour que le film soit un cours de cinéma transcendant totalement l’idée de l’imperfection. M’eussiez-vous mis sur le plateau de tournage, que ce soit en tant qu’acteur, caméraman ou scénariste, j’aurais perdu le fil en cinq minutes. Pourtant, j’ai vu le film, je l’ai adoré, et jamais je ne me suis senti confus. Il a toute mon admiration. Arigat� gozaimasu!

    septiemeartetdemi.com
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2019
    Impossible de raconter la trame de ce film sans le spoiler entièrement donc je n'en ferai rien. Juste dire que c'est un film low cost d'une inventivité incroyable, une oeuvre de fin d'études d'un groupe d'étudiants aux Beaux Arts de Tokyo. Ce qui le rapproche d'un certain "C'est arrivé près de chez vous", même s'il ne lui ressemble pas il suit le même destin puisqu'il a déjà rapporté 25 millions de $ alors qu'il n'en a coûté que 25000. Quelques spectateurs ont quitté la salle pendant la première demi-heure, si vous n'êtes pas friands de série ultra-z cela risque d'être vos cas mais accrochez vous, quand le film bascule vous ne le regretterez pas. Je n'ai jamais autant ri devant un film japonais, une oeuvre complètement barrée, une mise en abyme totale, d'une fraicheur exceptionnelle.
    Frank T.
    Frank T.

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mai 2019
    Ce film est un ovni - film original, complètement décalé et vraiment très drôle - cela faisait longtemps que je n'avais pas vu une salle rire à gorges déployées de cette manière - La construction scénaristique est un bijou
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 067 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2019
    Ne coupez pas, malgré son synopsis déjà vu cent fois, se révèle être une vraie bonne idée de comédie. En fait le spectateur est plongé dans le flou pendant la première demi-heure du film. On voit un film de zombie qui se tient, même s'il est sacrément moche, mais avec des trucs réellement bizarres. Tout est filmé en plan séquence, alors pourquoi pas, mais surtout on a des moments qui sont vraiment étranges. Je veux dire qu'on a des grosses longueurs, des trucs assez hors sujets et j'avoue ne pas trop comprendre si c'est du lard ou du cochon, parce que ça pue quand même l'amateurisme.

    Tout ceci va s'éclaircir avec la seconde partie du film qui je l'avoue a réussi à déclencher chez moi un ou deux fous rires. En effet, on va revoir ce qu'on a déjà vu sous un autre angle et beaucoup de choses vont s'expliquer et je dois dire d'avoir l'explication de pourquoi un zombie se met à danser comme un épileptique vaut le détour.

    En fait c'est même assez couillu pour le film de proposer une longue séquence d'ouverture qui peut sembler ratée et qui peut par conséquent décontenancer le spectateur. Surtout que franchement leur plan séquence est juste dégueulasse, avec des contre jours, des cadrages aléatoires, etc. On dirait vraiment un film fait entre potes pour rigoler.

    J'aime beaucoup l'idée de détourner le concept du film de zombies pour en faire autre chose qui s'éloigne des sentiers battus. Disons qu'on n'est pas ici dans une parodie de REC ou un truc du genre. D'ailleurs au début j'avais du mal, je ne savais pas si c'était censé être un found foutage ou non. On parle à la caméra, mais les zombies semblent ne pas voir la caméra, c'est vraiment étrange...

    Disons qu'avec ce curieux dispositif, le réalisateur arrive à faire un film sympathique, réjouissant et bon enfant. Tout ceci à défaut d'être parfait, vaut clairement le détour pour un ou deux moments de franche rigolade, même si sur la fin tout ça s'assagit un peu et qu'il manque quand même un point d'orgue au niveau du bordel généré.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 mars 2020
    One Cut of the Dead est un trésor. Un diamant brut venu tout droit du Japon. Un film sensible, tendre, tellement sincère avec son sujet, drôle, et plus que tout, c'est une magnifique déclaration d'amour au cinéma horrifique pour tout public. Incroyable bête de festival (près de 50 récompenses !!), on y suit les aventures d'acteurs tournant un film de zombies fauché attaqués pour de vrai sur leur lieu de tournage. Ce point de départ simpliste n'est que l'initiation à un voyage absurde d'une heure et demi dont on ressort joyeux et apaisé. L'industrie du film est capable de ces perles pures, humoristiques mais sans ironie, honnêtes dans leurs intentions, et ça fait un bien fou. Le cinéma de genre est une véritable fête et One Cut of the Dead la célèbre merveilleusement. J'aimerais tellement que vous le découvriez tous à la maison, un bol de chips végétales à la main.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 avril 2019
    Sur le papier, il faut bien être honnête, ce film ne semble pas partir sur de bonnes bases.

    En effet, doté d’un petit budget de 20 000€ (je les veux bien quand même), ce film Japonais est un travail de fin d’étude qui raconte l’histoire d’une équipe de TV qui va réaliser un film de zombie de 30 min en un plan séquence. Bien entendu, comme vous vous en doutez, tout ne va pas se passer comme prévu…

    En voyant la bande annonce, l’affiche, et l’histoire,je pensait m’attendaient a voir un bon navet… et ce fut la surprise totale!

    Les 30 premières minutes, sont certes techniquement pas trop mal, un plan séquence reste toujours compliqué à réaliser, mais de nombreuses erreurs, jeux d’acteurs foireux, FX assez cheap en font un film parfait pour solliciter rires et moqueries du public. Cependant, très rapidement, tout va s’expliquer, transformant ce qui semble avant tout comme un mauvais film, en véritable pépite, ovni, à la fois humoristique et technique.

    Impossible ici de vous en dévoiler plus sans risquer de ruiner la surprise à ceux qui pourraient le découvrir. Car si ce genre de film tombe habituellement vite dans l’oubli du cinéma indépendant de série Z, le petit bijou a rapporté déjà plus de 3 000 000 de $ à travers le monde.

    Jusqu’à présent, probablement le meilleur film de cette sélection 2019, qui aura séduit les membres de la rédac comme l’ensemble du public du BIFFF. Alors si vous le pouvez, débrouillez vous pour trouver « One Cut Of The Dead » et offrez vous la chance de voir une oeuvre totalement inédite, rafraichissante et à pleurer de rire!
    prol3eter
    prol3eter

    2 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 décembre 2019
    pendant le tournage d'un film d'horreur a petit budget sur des zombies dans une usine désaffecté le tournage est perturbé par l'irruption d'authentiques morts vivants ah bon? voici le synopsis de ne coupez pas sauf que si vous aimez les films de zombies vous ne risquez pas d'en trouver ici j'attendais ce film avec impatience et je suis très déçu la première demi heure est absolument indigeste je dirais meme que c'est un foutoir sans nom certes le film a un coté artisanale sympathique mais qui a ses limites on est ici en présence d'un véritable objet filmique non identifié j'ai persisté a regarder parce que j'ai lu que la deuxième partie du film était absolument hilarante et valait le coup d'œil mais on est loin du compte tout ce que j'ai vu c'est un immense et improbable nanar fauchée au synopsis mensonger
    Vador Mir
    Vador Mir

    258 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2020
    One cut of the dead est un film qui se regarde avec un sourire amusé du début à la fin. Mais ça se regarde surtout comme un film amateur plus comme un vrai film. Outre la mise en abîme, il n'y a rien de vraiment folichon. Il ne mérite pas ses notes dithyrambiques.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    529 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2022
    L'ambition coûte cher ? Le film de Shin'ichirô Ueda démontre l'inverse. C'est vite dit ? Parlons chiffres alors : budget de 24.000 dollars, 8 jours de tournage et à l'arrivée l'une des meilleures comédies méta de récente mémoire. Presque 20 ans après le phénomène Blair Witch, Shin'ichirō Ueda fait mine de reprendre le found-footage (tournage en DV, plans-séquences, adresses face caméra) avec une idée derrière la tête.

    La première moitié s'amuse à détourner le film de morts-vivants et ses codes avec beaucoup d'humour, quelques effets pratiques cradingues et l'énergie incroyable de sa troupe. C'est fauché, virtuose et enlevé. Le réalisateur/scénariste a pourtant bien conscience que la farce dégueu ne peut tenir un film entier. L'idée de génie va en réalité arriver après.

    Ce qui pourrait s'apparenter à un simple contre-champ, une mise en abyme de la mise en abyme, est un authentique coup de force qui emmène la comédie vers la lettre d'amour enfiévrée au cinéma. Le détournement laisse place au désossage de l'œuvre filmée elle-même jusqu'à rappeler La Nuit Américaine de Truffaut version farfelue. Et ce n'est pas une exagération, loin de là.

    À l'exception d'un intermède familial pas très bien dosé, Ne Coupez Pas ! est un véritable coup de tête hilarant en diable et émouvant dans son hommage à un artisanat forgé à parts égales entre débrouille, initiative(s) et esprit de groupe. Saluons donc l'ensemble des participants, mention spéciale de Takayuki Hamatsu et Harumi Shuhama tous deux prodigieux dans des rôles qui les amènent de la nuance à l'outrance.

    On parie qu'une fois le long-métrage terminé vous aurez envie de vous y replonger ? La preuve de sa réussite et une chose que peu d'œuvres parviennent à toucher du doigt. La clé ? Pas le budget mais les idées. Histoire d'achever le tableau, sachez que le film rapporta dix fois sa mise au Japon, a été récompensé à de multiples reprises jusqu'à taper dans l'œil de Edgar Wright ou Michel Hazanavicius, qui s'apprête à dévoiler son remake.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2019
    Ne quittez pas la salle. Ce film tourné en huit jours avec un tout petit budget par des étudiants de l’école d’art dramatique de Tokyo semble très mauvais. En un seul plan séquence, un réalisateur est en train de tourner un film d’horreur avec des comédiens assez mauvais. A notre grand étonnement, le film se termine au bout d’une trentaine de minutes. La suite se déroule un mois avant où des producteurs proposent au réalisateur de réaliser un film de survie en direct et en un seul plan séquence. L’équipe technique se forme et les comédiens sont recrutés. L’intérêt de cette comédie d’horreur vient alors dans sa dernière partie où l’on assiste au tournage de ce que l’on vient d’assister mais avec l’envers du décor pour parvenir à tout réussir dans les conditions fixées par la production. « Ne coupez pas ! » est toujours aussi mal interprété mais son originalité, sa construction et son hommage aux techniciens de l’ombre en font un long-métrage singulier.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2019
    Attention : le film est surprenant et constitué de 2 parties, la 1ère étant un plan séquence de 37 mn tandis que la 2nde complète le puzzle qui est une mise en abyme. Soyez patient : ne partez-pas ! Effectivement, cela débute comme le tournage d’un film amateur de zombies, dans une ancienne station de pompage d’eau et où le réalisateur crie sur une actrice lors de la 42e prise, lui reprochant de ne pas suffisamment exprimer la peur. C’est filmé caméra à la main. spoiler: Au bout de 37 mn, fin du film, intitulé « One cut of the head », avec défilé du générique. Fin de la 1ère partie. La 2nde partie constitue en fait les secrets du tournage (« making of » des anglophones) du plan séquence.
    . Irrésistible et jubilatoire ! Basé sur une pièce de théâtre, c’est une réflexion sur la mise en scène et l’improvisation, avec une mise en abyme, le tout d’une très grande drôlerie, les deux parties, mêmes similaires, étant complémentaires.
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    65 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 mars 2020
    Elle a l'air sympa la drogue qu'ont pris les auteurs des critiques postées ici, mais le film est effectivement un nanar insupportable sans aucun intérêt! Fuyez!
    kyu f
    kyu f

    96 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juin 2019
    assez sympa sachant que je m'atendais pas a un film a gros budget de zombie a la world war z . le film est en 2 partie ce que l'on a filmé et comment on a réussi a faire le film. bon déja quand on sait comment on a eu l'idée du film ( faire une film de zombie de une demi heure difusée en live sans aucune coupure ). quand on voit tous les imprévus on se marre bien et la salle a bien rigoler . mais les acteurs sont moyen est les effect spéciaux soit son fait expres pour etres pas etre top et nous faire rigoler sois il avait un manque de moyen . c'est une perle oui on peut le dire dans le cinéma zombie surtout japonais donc je le recommande quand meme .
    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2019
    "One Cut of the Dead" est un bon exemple pour montrer l'impact que peut avoir l'effet d'un bouche-à-oreille positif sur un film. Ce film qui a coûté $25,000 et qui en a rapporté 1000 fois plus est sorti il y a déjà deux ans au Japon avant de connaître un long périple à travers les festivals pour gagner en popularité et ainsi arriver jusqu'à chez nous. Pour son second long-métrage, Shin'ichirô Ueda nous propose un film de zombies très original au niveau de sa construction. Le film compte trois parties différentes qui nous font soit voir la situation différemment soit l'envers du décor. Le film commence par un long plan-séquence de 37 minutes qui est assez efficace. Certains peuvent voir du grand n'importe quoi lors de cette séquence sauf que pour moi, on assiste à quelque chose de très bien maîtrisé et organisé même pour un film amateur à faible budget. Pour le reste, je vous laisse le découvrir par vous-même et surtout il faut aller jusqu'au bout du film qui réserve de nombreuses surprises, et ce même si tout ne se vaut pas comme le milieu du film qui est assez poussif et ennuyeux. Ce n'est pas un grand film de zombies, mais c'est un film que j'ai trouvé vraiment surprenant et original. C'est décalé et complètement absurde en plus d'être divertissant même si c'est l'ensemble est un peu trop inégal. En somme, c'est pas mal.
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