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Un visiteur
1,0
Publiée le 14 août 2020
L'immortalité... longue et éternelle... comme ces 2 heures d'ennui et d'incohérences. Le problème avec les créations netflix, cest que le cahier des charges de la bien-pensence 2020 pèse trop lourd sur chaque scénario. On sait avant même que ça commence qu'on va avoir le droit à une apologie forcenée du féminisme, de l'homosexualite et de la diversité. Nos héros sont âgés de milliers ou des centaines d'années, mais ils sont les archétypes de la pensée inclusive moderne. Aucun flash-back crédible. La téléportation de pays en pays avec des armes. Certains moments super cheap en terme de réalisation: je rigole encore en repensant à nos héros immortels et amoureux transis simplement attachés par 2 scratchs à un brancard (soit disant dans un labo high tech pour être étudiés) et qui continuent a roucouler malgré la situation... et on dit que l'amour dure sept ans... Je retourne voir highlander pour le thème de l'immortalité et Blade pour les combats plus convaincants. Autres films et autre temps, ou la politique ne prenait pas le pas sur l'histoire.
J'ai vu un film.... qui va donner lieu à quelques suites, et c'est tant mieux... Sous couvert d'un film badass d'action, il y a matière à réflexion sur le concept de l'immortalité... Il y a à la fois beaucoup d'actions, beaucoup d'excellents dialogues et bien sûr des méchants bien méchants qui méritent tous leurs sorts... Charlize Theron est irrésistible en mercenaire surpuissante, entourée d'une équipe de sacrés gaillards... J'ai bien aimé Matthias Schnoenaerts et Luca Marinelli... Le méchant, Harry Melling, finira très mal... Mais n'est-ce pas le rôle des méchants dans ce genre de film ? Quoi qu'il en soit, les scènes de baston et de castagne sont des réussites, avec une chorégraphie maîtrisée et des coups sacrément puissants... reçus et encaissés... Et autre particularité pour ces immortels, on s'attend toujours à ne pas les voir survivre, tant les coups sont violents. Après, il y a quand même quelques longueurs, quelques situations assez attendus et quelques incohérences scénaristiques ou de mise en scène. On passe un excellent moment...
Un film d'action plutôt efficace avec des scènes d'actions réussis et sanglante !! L'intrigue est bonne et mériterai d'aller plus loin avec une suite !! A noter également une Charlize Theron impeccable et redoutable dans les scènes de combats !!
Je n'attendais beaucoup.....je me suis endormi tant c'est ennuyeux et sans aucune originalité. Des personnages dans âme. On est pas convaincu.....bref je déconseille de perdre 2 heures.....dommage car le début commençait bien
C’était annoncé comme la grosse production Netflix de cet été et avec la plateforme, en tout cas au niveau des films, on peut parfois s’attendre au pire (« Bright » ou « 6 Underground » sont des tristes souvenirs) mais aussi au meilleur (« Birdbox » pour ne citer que le plus surprenant). Ici on est plutôt dans le bon, même si « The Old Guard » ne marquera pas les annales. Il se situe un peu dans la même veine que « Tyler Rake » au printemps, un divertissement qui remplit parfaitement son cahier des charges sans tromper le spectateur sur la marchandise. Donc un film d’action rondement mené et sans temps morts qui ne prétend jamais à plus et qui laisse nos méninges au repos avec comme seul but celui de divertir et de détendre.
Ce qui interpelle surtout dans ce blockbuster qui lorgne davantage vers la série B à gros budget à défaut d’ambitions réelles et d’innovation, c’est la capacité de son actrice principale à se positionner comme la parfaite action woman de notre époque. Peu d’actrices de son âge et de son statut peuvent rivaliser sur le terrain de l’action avec une telle crédibilité tout en sachant alterner également des films dramatiques. Après le chef-d’œuvre « Mad Max : Fury Road » ou encore l’énervé et jubilatoire « Atomic Blonde », Charlize Theron prouve encore une fois son agilité dans les combats et le maniement des armes mais également à se glisser dans la peau d’une femme forte et combative. Hormis Angelina Jolie à une époque et peut-être Scarlett Johansson, peu d’entre elles peuvent en dire autant (on ne parlera pas de Milla Jovovich et consorts qui ne s’illustrent quasiment que dans l’action pure et simple). A ses côtés on retrouve un casting attachant du côté des gentils. Un casting néanmoins pas toujours bien approfondi ni exploité dans ce premier opus qui pourrait annoncer une saga. Le look de l’actrice rappelle un peu celui qu’elle avait dans le film de science-fiction « Aeon Flux » il y a quinze ans, conspué par la critique et le public alors qu’il n’était pas non plus honteux.
Ici on affaire à une bande de mercenaires immortels (c’est le côté fantastique et mythologique du film et celui qui fait sa relative originalité) qui vont devoir contrer une menace qui en veut à leur potentiel tout en formant une nouvelle recrue. Un postulat banal, un peu trop peut-être, et pourtant adapté d’un manga. Mais un pitch qui en vaut bien d’autres. La notion de vie éternelle est plutôt bien amenée et traitée pour un film du genre (le poids du temps et de la solitude, voir ses proches mourir, …) mais aurait pu l’être encore plus. On apprécie le traitement des personnages, pas trop limité même s’il ne faut pas s’attendre à une psychologie très fouillée. Tout comme le côté gay friendly avec un couple gay dans la bande, et ça ce n’est pas si souvent. A cela on ajoute une nouvelle recrue féminine et afro-américaine et on obtient un film grand public ouvert à toutes les identités de manière certes opportuniste mais défendable. On suit donc durant deux heures « The Old Guard » sans s’ennuyer une seconde avec quelques sympathiques - sans être révolutionnaires - scènes d’action. Une suite ne serait pas de refus si elle creuse un peu plus une mythologie qui pourrait s’avérer passionnante. Du bon divertissement du samedi soir auquel on reprochera une intrigue et des enjeux trop interchangeables et un méchant ridicule.
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Rien des "idées nouvelles" ne permettra d'oublier les "X-Men" ou les "Highlanders". Le seul paramètre qui aurait pu effectivement enrichir le propos est la dimension mythique du récit. La leader est Andromaque de Scythie, (héroïne de la guerre de Troie entre autre), mais dont le passé est strictement occulté par le scénario ; en gros tout le monde s'en fout alors que c'est clairement le paramètre qu'il fallait étoffer ! Les flash-backs sont bâclés, leur reconstitution historique ne sont pas digne d'intérêt et les chorégraphies des scènes d'action ne sont d'aucune inventivité, pas une seule séquence que vous aurez la sensation d'avoir déjà vu mille fois ailleurs. Il semble pourtant que la production y croit assez pour nous inviter à un second volet... Site : Selenie
Sans être fondamentalement honteux, The Old Guard n’est rien de plus qu’un film d’action terriblement anecdotique, consensuel et aseptisé, pensé avant tout comme le point de départ d’une hypothétique franchise que comme un film à part entière.
Adapté du roman graphique de Greg Rucka et Leandro Fernández, The Old Guard raconte l’histoire d’un groupe de guerriers immortels, parcourant la Terre depuis l’Antiquité pour combattre les injustices et protéger les gens du peuple. Ils ont connu les plus grands conflits armés de l’Histoire et vivent leur éternité comme une malédiction qui les coupe des autres mortels en les condamnant à une vie de souffrance. L’arrivée d’une nouvelle recrue et les manigances d’un golden boy soucieux d’acquérir leur pouvoir va les plonger dans la tourmente.
Hélas pour la réalisatrice Gina Prince-Bythewood, dont c’est le premier long-métrage, il paraît très vite évident que le film passe complètement à côté de son sujet. Là où la bande-dessinée avait marqué par son dynamisme, son inventivité esthétique, sa violence brute et son idéologie féministe revendiquée, le film s’écroule dès ses premières minutes sous le poids d’une montagne de clichés. Incapable de prendre le moindre recul sur sa mythologie fantasque, The Old Guard s’embourbe dans un premier degré constant, espérant faire avaler au spectateur le supposé réalisme de son intrigue et lui faire oublier à grands coups d’exposition et de répliques faussement tragiques sa direction artistique bâclée et la simplicité de ses enjeux. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2020/07/11/the-old-guard/)
Bon film. Même si l'histoire n'est pas "folichonne", le fait de trouver une poignée de justiciers immortels se battant pour le bien sans qu'on s'en aperçoive fait plaisir à voir. J'aurais aimé que les personnages soient plus travaillés et qu'on en connaisse d'avantage sur eux, car finalement, c'est un peu léger leurs rapports les uns avec les autres. Sinon, les scènes d'actions sont bien ficelées et le film ne connait pas de temps mort trop conséquent. Vivement la suite, si il y a.
Film assez bidon, on dirait que c'est écrit par un ado. Les personnages sont unidimensionnels et inintéressants et les dialogues sont ennuyants. La cinématographie n'a rien d’exceptionnel et tout semble froid, générique et impersonnel.
L'idée du film n'est pas mauvaise, mais la réalisation est vraiment à désirer. Comme tous les films Netflix, ça commence bien puis c'est long, c'est long... comme si tous le budget du film passait dans les premières minutes; sur un film de deux heures ça pique. L'ensemble du film est porté par une bande son catastrophique d'une tristesse sans nom qui gâche encore plus le film. Fuyez pauvres fous !
J'ai bien apprécié The Old Guard par son réalisme fantastique, je m'explique : on a beau avoir affaire à des immortels, quelques dialogues sur leur vie de tous les jours, sur ce qu'ils ont vécu, sur ce qu'ils ont traversé nous laisse entrevoir les conditions de vie d'un immortel. Cette immortalité les oblige en fait à se cacher, et l'idée qui suit est très intéressante : en effet dans le monde actuel de l'hyper-communication, il n'est plus possible de contrefaire son identité, de passer inaperçu et pour un immortel notre monde actuel devient un véritable enfer. Tout court, il est un véritable enfer pour les discrets qui veulent se faire petit quand les réseaux sociaux, les caméras de sécurité et les journalistes incitent à la publicité. Charlize Theron reste toujours autant lumineuse, elle crève l'écran : un personnage déterminé et fort avec ses faiblesses, plutôt mystérieuse, car si vieille qu'elle en a oublié l'année de sa naissance, mais son véritable nom Andromaque laisse penser qu'elle est née aux temps des Grecs, sûrement entre -800 av. JC jusqu'à -500. L'action est plutôt divertissante et attrayante, sûrement dû à l'usage d'armes anciennes dans un contexte de technologie d'armement moderne. Cependant, quelques incohérences : spoiler: pourquoi exiler Booker (qui les a quand même trahis) et embaucher Copley alors qu'il est l'élément déclencheur qui amène les immortels à tomber dans les mains du scientifique fou (même s'ils le forcent à travailler pour lui) . Bref, un bon film d'action plutôt distrayant avec des pistes de réflexions assez intéressantes. Assez curieux de voir la suite tout de même !