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ferdinand75
563 abonnés
3 896 critiques
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2,5
Publiée le 15 mars 2021
Beaucoup de lenteur pour ce thriller ramollo qui a du mal a trouver son rythme. L'actrice principale est un peu fade et transmet avec difficulté. Il n' y a pas vraiment d'enquête et les scènes de procès sont peu efficaces. Le remake français de Demoustier est bien supérieur et plus cliniquement solide et positionnait le débat au niveau du groupe d'amis et de la fête, ici c'est plus la cellule familiale de l'accusée qui est le centre. . Même si dans les deux cas le film se termine sur une interrogation , ce qui est dommage.
Ambigu et tendu, le film est très juste dans sa manière de dépeindre la folie médiatique et ses conséquences. Il l'est moins pour mener l'enquête à son terme et la fin est forcément décevante.
On comprend tout de suite le propos central de ce type de scénario. Le titre est là pour le souligner : « accusée ». Son procès s’ouvre (maintenue en liberté, il n’y a peut-être pas déjà beaucoup d’éléments sur sa culpabilité certaine, à moins que les mœurs judiciaires argentines soient différentes des nôtres). Le spectateur va donc être tenu en haleine, du moins va essayer de se concentrer sur ce fil conducteur. Coupable l’accusée ou pas coupable ? On aimerait que des éléments viennent nous mettre sur la voie même si on sait que les fausses pistes font partie du genre thriller. Mais pas grand-chose à se mettre sous le regard. Et puis un rythme lent puisqu’il n’y a guère de rebondissements. A la fin, il n’est même pas certain que vous puissiez vous faire une opinion sur la culpabilité ou non. Nostalgique des « Cinq dernières minutes que je suis » (1958 – 1996).
Un thriller judiciaire intimiste plutôt prenant malgré quelques longueurs, qui sait jouer habilement sur les zones d'ombre de son personnage principal interprété de manière convaincante par Lali Espósito.
Un drame psychologique qui retrace une famille dans la tourmente notamment médiatique. Mais que l'ensemble est lent, long et figé! Il y avait mieux à faire avec ce récit, d'autant que certaines zones d'ombres subsistent.
Le principal défaut de ce film de procès argentin, c’est qu’il ne révèle pas qui a tué Marisa au cours d’une « partie » très arrosée. Certes, son amie Dolores est plus que soupçonnée, puisqu’on l’a incarcérée durant deux ans, mais l’enquête piétine et oublie de se soucier d’un détail important : à qui appartenait le sang trouvé sur les vêtements de la prétendue meurtrière, puisqu’il n’est ni à celle-ci, ni à sa victime présumée ! Finalement, le verdict du tribunal est spoiler: l’acquittement au bénéfice du doute . Deux fausses pistes juste avant la fin : un long plan-séquence à la steadicam, montrant le petit ami de Dolores entrant dans la villa de la famille depuis la rue et le suivant à travers toute la maison (est-ce lui le coupable ?), puis un plan aérien pris par un drone, affichant Dolores à la fenêtre de sa chambre, puis s’envolant au-dessus de la ville (est-ce elle la coupable ?). Fort bien, mais à quoi servent vraiment ces deux plans ?
Un détail intéressant : la méthode de l’avocat, enseignant à sa cliente la manière de répondre durant un interrogatoire du tribunal. C’est cynique, quoique pas très nouveau. En revanche, la sempiternelle question de la culpabilité des réseaux sociaux, une fois de plus traitée comme un thème inévitable, commence à lasser, car elle revient sans cesse et partout.
Du suspense il y en a, dans Acusada, mais au final, une seule des questions que le spectateur se pose aura trouvé sa réponse. Dans l'ordre : la jeune Dolores a t-elle assassiné sa meilleure amie ? Qui d'autre aurait pu commettre le crime ? Sera t-elle acquittée ou condamnée ? Il est d'ailleurs amusant que l'affiche argentine utilise comme accroche : Tout le monde cache quelque chose alors qu'en France, la phrase retenue est simplement : coupable ou innocente ? Evidemment, cette dernière interrogation est celle qui préoccupe quand on a affaire à un drame judiciaire mais, au-delà des scènes classiques de procès, plutôt banales, ce qui intéresse le réalisateur Gonzalo Tobal est d'un tout autre ordre : mesurer l'impact médiatique d'un tel cas, des réseaux sociaux à la télévision, d'une part, et témoigner des répercussions familiales et du système de défense à mettre en place pour contrecarrer l'hallali annoncé. Malgré quelques afféteries épisodiques de style, la mise en scène de Tobal, qui n'en est qu'à son deuxième long-métrage, est plutôt solide et refuse les flashbacks faciles ou l'habituel twist à un quart d'heure de la fin (quoique, à bien regarder ...). Manque un peu d'épaisseur aux personnages, notamment à Dolores, jouée de manière très uniforme par la chanteuse et mannequin Lali Esposito, pour que le film dépasse sa fonction de suspense à l'ambigüité caractérisée. A chacun dans l'obscurité de la salle de se faire sa propre religion, sachant tout de même qu'il y a quelques indices laissant penser que la jeune fille est sans doute coupable ou innocente (rayez la mention inutile).
La production espagnole démontre encore une fois son savoir faire dans la catégorie thriller psychologique. L’originalité réside ici dans le fait que le film montre comment les aspects médiatique et communication peuvent prendre le pas sur les preuves, la vérité. La culpabilité objective devient alors secondaire au profit de l’image. A la fois fascinant et effrayant.
j'ai bien aimé, le film est captivant, malgré qu'il soit un peu long, j'ai passé un bon moment. on est intéressé tout au long pour savoir ce qui c'est passé.
Un bon thriller qui tient toutes ses promesses malgré quelques faiblesses de rythme et des incohérences. Mais superbement interprété. Une très bonne surprise.
Acusada, c'est quand l'Amérique du Sud donne l'impression de se faire l'inverse des thrillers lumineux et pleins de frisson d'Amérique du Nord. Peut-être un peu trop. Dédié à l'exploration des coulisses d'un procès, avec gros plans sur un drame qu'on garde longtemps nimbé de mystère et puis quelques piques de mélodrame bien senties, le film de Tobal s'intéresse tellement à ce que le cinéma délaisse le plus souvent qu'il en découvre les limites à faire du contrepied pour le contrepied.
La limite, par exemple, qui empêche Lali Espósito d'interpréter le mutisme au lieu du silence, et le traumatisme en place de l'inexpression. Les moments de grâce et les mauvaises passes, qui sont le cœur battant d'un évènement aussi pressurisant d'un tel procès ultramédiatisé, sont eux aussi lissés par cette insistance à donner à tout prix une teinte différente à une histoire qu'on connaît de toute manière à l'avance.
Comme souvent, l'Argentine offre un portrait familial et dramatique sans failles - mais c'est aussi sa faiblesse. Muraille hermétique à la spontanéité, il évite d'ennuyer par sa compétence mais manque de fasciner, faute de passion.
Très bien fait, très bien joué, assez audacieux dans sa forme (avec cette fin totalement ouverte), rien de très original sans doute car c'est du bon vieux film de procès mais tout est très bien exécuté et on se laisse prendre par l'histoire, même si personnellement j'ai trouvé que la question qui se veut le centre du film (l'impact des réseaux et de la médiatisation) est finalement assez secondaire face au côté plus psychologique mettant en scène la famille de l'accusée. On attend aussi vainement une révélation, ou au moins une explication, et finalement on se demande s'il ne faudrait pas le revoir une seconde fois pour essayer de voir si le réalisateur a savamment caché le fin mot de l'histoire (chose qui apparaît souvent en deuxième lecture) ou s'il veut réellement laisser le doute pour suggérer probablement le fait que la vérité est toujours relative.
Meurtrière amnésique... Accusée elliptique... Parents élusifs... Avocat impératif... Thriller-judiciaire acidulé qui manque de maestria et rate d'un rien son objectif.
On apprend l'histoire au compte goutte mais l'énigme nous tient en haleine . Il manque un peu de rythme et dommage que la fin nous laisse sur des interrogations.