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Un visiteur
1,0
Publiée le 9 février 2019
Grand fan des freres Cohen, j'ai foncé sans me poser de questions pour regarder ce film. Très décu, une succession de petites histoires classiques, loufoques, sans intérêt. On cherche un sens, une trame, rien : le vide sinon de beaux décors et quelques gags. Ne perdez pas votre temps à regarder ce film. Je reste indulgent avec les frères Cohen et j'attends le prochain !
Un événement la sortie d'un film des frères Cohen, même si il faut bien l'avouer l'univers de ces cinéastes est aussi décalé et inattendu que l’intérêt de toute leur filmographie en général. Bref encore un de leur film déroutant et surprenant, mailgré tout on s'en rappelle et on se prend au jeu des histoires qui se succèdent sans autre fil conducteur que l'hommage au film du genre western. Un peu pauvre certaines histoires mais cependant assez captivantes pour se régaler de la mise en scène et des plans qui frisent parfois le génie. Une belle surprise au final mais honnêtement je lm'attendais à mieux ce qui explique pourquoi je me sens un peu déçu !!! A voir sans aucun doute !
Une chouette peinture de l'Ouest américain avec des images superbes et l'humour noir des frères Cohen. En revanche, les parties inégales de ce film nous laisse sur notre fin !!!!!
Annoncé comme une série, présenté ensuite comme un film par ses auteurs qui en profitèrent pour nager à contre-courant de leurs pairs en exprimant leur désintérêt pour le format sériel, produit et financé par Netflix, dont le plus grand mérite (et souvent la plus grande faiblesse) est de ne pas être très regardant sur les contenus, ‘La balade de Buster Scruggs’ signe le grand retour des frères Cohen à ce genre Western qu’ils affectionnent tant, plus précisément sous la forme d’une anthologie de moyen-métrages sur le thème de la conquête de l’Ouest. Ce genre de format n’est plus trop dans l’air du temps, à l’exception notable du cinéma d’horreur, et encore moins dans l’univers du Western (lui-même en défaut de réussites majeures ces dernières années)...mais on peut toujours faire confiance aux frères Cohen pour précéder ou relancer les modes au lieu de les suivre. Après avoir rendu un hommage respectueux au genre avec le remarquable ‘True grit’ en 2010, ils ont fait le pari d’en dynamiter les codes avec le nouveau venu : jamais les Cohen n’auront été aussi “Tarantinesques� dans leur volonté de s’approprier un genre pour en ressusciter les figures familières (le chercheur d’or, le chasseur de primes, la prostituée,...), les lieux de prédilection (le saloon, la Grande Plaine, le canyon,...) et les poncifs indémodables (l’attaque de la banque, le bateleur itinérant, la pendaison,...) avant de tout mettre au shaker et d’en retirer d’improbables alliages : ainsi, la première séquence est à la fois un hommage au “films de cowboy chantant�, sous-genre aujourd’hui oublié à la ringardise fascinante et un cartoon gore en live-action, tandis que le dernier donne une bonne idée de ce que pourrait être l’entame d’un western réalisé par Tim Burton. Entre les deux, on explore la fatalité, on moque l’obsession dévorante, on savoure la justice immanente, les atermoiements inutiles et tout ce qui amuse les deux frères depuis plus de 30 ans dans la comédie humaine. C’est foncièrement inégal, forcément, chacun aura ses séquences de prédilection et ses repoussoirs : moi, par exemple, j’adore le premier, pourtant perçu à la fois comme trop extrême (c’est voulu) et trop ridicule et potache (c’est voulu aussi !) . Les deux suivants sont de purs bijoux d’humour noir, typiques des Cohen, et revoir Tom Waits en vieil orpailleur fut un plaisir qui ne se refusait pas. Les deux derniers me convainquent moins. De toute façon, l’humour et le décalage sont rares dans le western contemporain...et comme tout ce qui est rare, ils sont précieux.
Ça commence sur un air destiné à la danse et ça continue comme une aimable flânerie. Une oeuvre diffusée via Netflix sans passer par les salles est-elle encore du cinéma? Au fond, les frères Coen contournent cette question qui fâche en plaçant leur film dans une perspective - celle de la filiation littéraire du cinéma – qui oblige à prendre du recul par rapport à la polémique du moment. En effet, avant d’être un genre à l’écran (petit ou grand), leur démarche rappelle que le « western » est une catégorie en librairie. Même si le genre opère au cœur de la culture de masse, la fabrication d’un western au cinéma est le plus souvent précédée par l’écrit, le livre, la lecture… Ainsi, en amont de « la captive aux yeux claires » de Howard Hawks, il y a le roman éponyme d’Alfred B. Guthrie, un écrivain « pulitzerisé » dont on peut retrouver la patte dans différents épisodes de « la ballade de B. Scruggs ». A cela rien d’étonnant puisqu’il en va de même de la plupart des chef-d’oeuvres du genre pour lesquels les écrivains ont cédé leurs droits d’auteur quand ils n’ont pas en outre participé à la rédaction du scénario. L’exercice serait scolaire qui consisterait à relever tous les emprunts faits ici. Si la collaboration des frères Coen avec Netflix risque d’éloigner les amateurs des salles obscures, elle pourrait donc inciter ceux-ci à fréquenter les livres. Cela reste bien sûr à démontrer et pour l’heure il faut prendre l’oeuvre telle qu’elle est. Il s’agit d’un recueil de six contes dont la présentation visuelle est rendue par un livre illustré (probablement pour la jeunesse) dont le récit imprimé est porté à l’écran pour ouvrir et fermer chaque séquence. On peut trouver le procédé lourd ou élégant… C’est selon. Les six histoires sont autonomes. Peut-être regrettable : avec le talent qu’on leur connaît, les frères auraient pu emballer tout cela dans un paquet bien ficelé. Il paraît qu’il s’agit de leur choix et non de la récupération d’un projet de série... Peu importe. Il y en a donc pour tous les goûts et il serait trop long d’entrer dans le détail. Passant du texte imprimé au cinéma, les frères démontrent leur savoir-faire dans tous les styles. Le gaguesque premier épisode, donnant comme il se doit son nom à l’ensemble du recueil, met en scène un « singing cow boy » dans le genre de Gene Autry ridicule et néanmoins très surprenant. Un autre conte traduit explicitement le parti pris de l’écrit (Meal Ticket) en s’appuyant sur la déclamation de textes classiques par un homme-tronc. La cinquième partie (The Gal who got rattled) est la plus accomplie. Grands espaces de la piste de l’Orégon servant de décor à un drame intimiste. Le scénario serait tiré d’un texte de Stewart E. White; ce qui n’empêche pas l’ensemble de cette partie de contenir un condensé de d’éléments d’intrigue présents chez Guthrie (The Big Sky) et chez McMurtry (Lonesome Dove) avec une scène finale qui doit pas mal à « Streets of Laredo », mais avec une chute différente… et très forte. Le dernier morceau ( The Mortal Remains) est dans son style en parfait contraste avec le précédent : nocturne, franchement bizarre, au final en queue de poisson ; un remake gothique de « Stage Coach ». Comme si les frères Coen avaient voulu prouver que non seulement ils savaient tout faire y compris laisser le spectateur sur sa faim et sortir néanmoins très content.
Un film au format très original, puisqu'il contient 6 histoires indépendantes les unes des autres, et surtout très différentes. D'un intérêt variable, elles permettent néanmoins d’apprécier le talent indiscutable des frères Cohen pour s’approprier un genre ou un sous-genre. La réalisation est en effet proche de la perfection. Le Western au sens large fait certainement partie de leur domaine de prédilection (True Grit, O’Brother, etc..), et on sent que le duo a pris un malin plaisir à revisiter les classiques avec leur touche habituelle d’excentricité. Finalement l’ensemble ne laisse qu’un regret : le fait de ne pas pouvoir profiter davantage des personnages présentés, court-métrage oblige !
Malgré une très belle photo, des acteurs chevronnés, la "patte" coen, on s'ennuie un peu, voire beaucoup. C'est lent, anecdotique, paresseux au fond. Trois étoiles car c'est une œuvre de qualité, notamment esthétique, mais bon, vraiment pas de quoi sauter au plafond. Seule la fable écologique avec le chercheur d'or Tom Waits, où il ne se passe quasi rien cela dit, est attachante.
J’ai toujours adoré les films des frères Coen, à commencer par Blood Simple, et préféré les découvrir sur grand écran. Avec cette dernière production Netflix ça n’est désormais plus possible, il faut se contenter du vidéoproj., ou pire de l’écran PC. Dommage car les frangins semblent ici avoir pris plaisir à cadrer les grands espaces ouest américains, isolant leurs personnages entre ciel et terre, dans un style épuré, presque abstrait, pour se focaliser sur chaque destin, cruel ou absurde, qui compose cette fabuleuse balade de Buster Scruggs. Sans être aussi captivant qu’un No Country For Old Men, ça reste assez plaisant à voir !
Un film à scenettes inégales : j'ai adoré la 1ere qui rappelle le ton de O'Brother, la 2nde présente un James Franco massif et beau, au destin tragicomique, mais trop court, et à partir de la 3eme (originale et cruelle), l'intérêt s'essouffle jusqu'à bailler. Au final, qqs bonnes idées ici et là et une impression que le cinema des frères Coen tourne en rond et n'a plus rien à dire.
Deux de ces courts métrages ont été pour moi de très gros coups de coeur ! C'est vrai que pour les autres je n'ai pas autant accroché, mais il faut dire que les paysages, les castings, la musique et les contes de ce film sont très plaisants et nous font passer un beau moment. Fabuleuses idées des Frères Coen.
C'était vraiment de bonnes histoires mais malheureusement je n'accroche pas au format "petits contes sans liens ", j'ai été beaucoup moins captivé que part un film entier où par des histoires qui finissent par ce rejoindre.
Les cinéphiles n’auront pas la chance de découvrir la nouvelle œuvre des frères Coen au cinéma. Les cinéastes ont optés pour Netflix pour leur film à sketchs. « La Ballade de Buster Scruggs » regroupe six courts métrages de westerns. Le premier, qui donne son nom au titre, met Tim Blake Nelson dans la peau d’un cowboy bien sûr de lui et des duels qu’il entreprend. James Franco est dans « Près d'Algodones » un braqueur de banque, pendu deux fois. Vient le tour de Liam Neeson qui s’occupe d’un jeune homme sans bras ni jambes dans « Ticket repas » et en profite pour l’exposer. « Gorge dorée » est le meilleur métrage. Tom Waits y joue un orpailleur qui tente de trouver de l’or dans une campagne paisible. « La fille qui fut sonnée » voit Zoe Kazan bien embêtée après la mort de son frère, ne pouvant pas payer son commis lors du convoi de sa caravane vers l'Oregon. Enfin, cinq passagers d’une diligence conversent dans « Les Restes mortels ». Prix du scénario à la Mostra de Venise, la patte cynique et délurée des Coen est bien présente. Bien qu’inégale dans ses prestations, « La Ballade de Buster Scruggs » est un très bel hommage à un genre qui jadis brillait à son apogée. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Et non le western n'est pas mort et c'est une très bonne nouvelle! Après l'indigeste True Grit les frères Coen s'attaquent au film à sketchs (du quasi jamais vu dans le genre) avec ces six belles histoires captivantes et mélancoliques, parfois droles, noires voire même morbides... Les paysages sont magnifiques, l'interprétation et la mise en scène parfaites. Le fait d'avoir un métrage découpé permet de rendre le film intéressant de bout en bout, et de ne pas voir le temps passer. Quand vous voulez pour la suite!
Avec Scorsese et bien d'autres, les frères Coen sont les cinéastes de renom à avoir rejoint l'écurie Netflix. Sorti à la fin 2018, "The Ballad of Buster Scruggs" propose une série de six histoires issues des légendes du Far West. Ce projet anthologique est une réussite à tous points de vue. On sait bien que dans ce genre de projet à sketches, le résultat s'avère souvent inégal. Ce coup-ci c'est cependant l'inverse ; les segments sont d'une remarquable cohérence doublée d'une grande diversité de tons. Plus inspirés que jamais, les cinéastes signent des fables à la fois cruelles, déjantées, jubilatoires, mélancoliques et chargées d'humour noir. L'autre élément à signaler est une photographie sublime, faite de plans travaillés avec une précision d'orfèvre. La force du conte couplée avec un univers inimitable : un régal.
Du projet initial imaginé par Joel et Ethan Coen devait naître la première série écrite et réalisée par les deux cinéastes. Une sorte de mini-anthologie sur la conquête de l’Ouest américain devait émerger des six épisodes prévus. Six volets qui auraient pu s’inscrire comme autant de prolongements de True grit sorti en 2010. Las, les ambitions ont été revues à la baisse sous le prétexte officiel que les frères Coen se seraient déclarés peu à l’aise avec le format des séries. Les abonnés Netflix doivent donc se contenter d’un long-métrage ou, plus exactement, d’un film à sketchs composé de six historiettes. Pouvons-nous nous satisfaire de ce qui peut être perçu comme un compromis entre réalisateurs et producteurs ? Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com