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    La Ballade de Buster Scruggs
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    156 critiques spectateurs

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    Martin M.
    Martin M.

    3 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2018
    Une belle réussite pour Netflix et ses grands débuts dans le Cinéma avec grand C, comme Cohen d'ailleurs!
    C'est le meilleur film Netflix à ce jour et c'est très prometteur.
    Dans les bandes annonces le grand maigre et tout de blanc vêtu ne m'attirait guère, voir me donner à penser que ce film serait trop caricatural (donc pour moi synonyme de bas de gamme), mais finalement pas du tout.
    Car les autres personnages sont tout à fait différents et se veulent presque, sinon tout à fait réalistes.
    Si c'était une série, je l'aurai dévoré en quelques jours!
    On y voit toute les facettes de l'ouest... la ruée vers l'or, la ruée vers les terres supposément fertiles de l'ouest, l'exploitation de phénomènes de foire, le grand banditisme, et le film se termine à la perfection... dans un débat philosophique auquel participe hommes et femmes d'âges et de condition variés; ceci faisant écho au monologue introductif du grand maigre.

    C'est soigné et plusieurs crans au dessus d'Albert à l'ouest (Seth Macfarlane) qui n'était pas mauvais non plus, mais bon.
    Mais les bandes annonces donnaient vraiment cette image débile à ce film... une image qui s'avéra trompeuse, mais positivement, car c'est un film bien plus profond.

    Merci Netflix et les frères Cohen, je suis impatient de découvrir ce que chacun nous réserve pour la suite!
    kal-el 02
    kal-el 02

    119 abonnés 843 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2018
    Western d'anthologie en six volets, «La Ballade de Buster Scruggs» de Joel et Ethan Coen («True Grit») avait d'abord été présenté comme une mini-série de six épisodes par Netflix, qui diffuse le projet en exclusivité, avant finalement de devenir un film de 2h13, présenté au dernier Festival de Venise en compétition - il a obtenu le prix du scénario. Malgré des transitions animées du plus bel effet et une vraie unité thématique - comme souvent chez les frère Coen, il est toujours question de destin qui fâche et de morale qui tâche -, «La Ballade de Buster Scruggs» souffre naturellement du caractère inégal de chapitres plus ou moins aboutis.
    L'art des conteurs de «True Grit» est intact : «The Ballad of Buster Scruggs» et «Near Algodones», les deux premiers épisodes, sont des petits bijoux d'humour noir, ludiques et irrésistibles, alors que «The Gal Who Got Rattled», le cinquième opus, est une merveille romantico-dramatique où le sens du contre-pied narratif des deux frangins fait merveille. Les trois autres chapitres sont à nos yeux moins réussis, surtout le sixième qui singe trop Quentin Tarantino, mais bénéficient tous de la patte formelle du duo - lumière magnifique, jeu sur-expressif des acteurs (James Franco, Tim Blake Nelson, Liam Neeson, Tom Waits...)
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 novembre 2018
    Pas terrible du tout...
    Les costumes et les décors sont sympas mais aucun fond, aucun intérêt, on s'ennuie à mourrir.
    paulo l
    paulo l

    18 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2018
    J'ai regardé "The Ballad of Buster Scruggs" des Frères Coen sur Netflix, et j'ai adoré ! Du très grand cinéma ! Ça part sur une note burlesque et blagueuse (les deux premiers épisodes), et ensuite ça se poursuit avec énormément d'émotion et de mélancolie. L'interprétation est royale - avec notamment l'immense Tom Waits. Les paysages, les récits, la mise en scène, tout est maîtrisé, pointu, traversé d'un lyrisme et d'un éclat qui m'ont beaucoup touché. Et cette idée de plaquer six histoires dans un format de long-métrage, ce travail sur la concision, sur la note parfaite, ce refus d'étirer les histoires en longueur comme cela se fait trop souvent dans l'univers des séries, c'est un sacré pied-de-nez que donnent les frères Coen à l'intention de la plateforme même qui leur a commandé le projet. Génial ! Je vous recommande vivement cette pure jouissance de cinéphile.
    Vador Mir
    Vador Mir

    263 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 novembre 2018
    Encore un petit bijou des frères Coen, cette fois dans un format idéal pour Netflix, à regarder au coin du feu. L'ambiance est géniale, le casting est musclé, les paysages sont sublimes, la photographie est d'une grande beauté, c'est divertissant et intelligent... bien que (joyeusement) pessimiste. Le western réinventé par les réalisateurs parmi les meilleurs de notre époque... que du plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    Grosse déception.
    Il s'agit là d'un film franchement insipide et à l'humour débile.
    Cela faisait longtemps qu'un film des Cohen ne m'avait pas autant déçu.
    Prix du scénario à Venise ?
    N'importe quoi.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2018
    Illustrations des six déclinaisons du western, à savoir le grotesque-spaghetti, le western des hold-up et corde au cou, le recherche frénétique de l’or, le morbide, l’humaniste tragique et enfin le crépusculaire ; tous retracent l’évolution historique du genre, de l’âge d’or à la John Wayne aux recréations et récréations d’un Quentin Tarantino, de la grandiose épopée opposant colons américains et Indiens au gothique d’un Brimstone ou The Salvation en passant par Sergio Leone. Nous commençons et finissons en chantant, le ciel de la première chanson écrasant son interprète au vaste chapeau sous un soleil de plomb, les ténèbres de la dernière avalant la diligence et les mythes qui s’y assirent. Règnent la mort et la conscience d’un tempus fugit. Nous assistons à un crépuscule des idoles ; le cadavre a été sorti de la diligence, la diligence vidée de ses occupants puis réorientée dans le sens inverse comme pour remonter ces routes sinueuses et espérer retrouver le souffle premier. Les Frères Coen réinvestissent les paysages de l’Ouest américain pour justement y chercher leur souffle originel, sous l’astre solaire qui chauffe les esprits et génère la folie, leur folie. La Ballade de Buster Scruggs est une œuvre sur l’incertitude où le hasard mis en scène apparaît comme désamorçage de ce même hasard : ici tout se répète et danse en pas de deux, un trou dans le front dessiné par l’index ou creusé par une balle, une main levée en signe de paix dont chaque doigt explosa plus tôt, des Indiens tuant ou libérant malgré eux. Un même signe, deux comportements, une pluralité de lectures. Le film s’interroge sur les origines du hasard, veut savoir qui de l’œuf ou la poule, du tronc humain ou de la poule voyante, fut là le premier. La réponse est volée dans le nid du hibou, figure mystique qui semble incarner, telle une allégorie, le mystère existentiel. Pas de chance pour le voleur, dans l’œuf nulle réponse : dans la poêle se juxtaposent et l’œuf et le poisson, l’un n’ayant pas encore vu le jour, l’autre ayant donné la vie (cf. le ban de petits poissons) ; en somme, l’œuf et la poule… Le serpent se mord la queue. La pensée humaine épouse le convoi infini de roulottes et de chariots faisant de chaque homme un bohémien errant, l’homme égaré qui ne sait où il va, mu par la seule nécessité d’aller quelque part. Ces six chemins tracés convergent vers un hôtel au curieux tapis rouge, à l’aspect d’un cinéma : nous voilà arrivés au foyer actuel des Coen, ayant éprouvé les routes que leur filmographie déclina de la plus merveilleuse manière qui soit. D’un côté les pécheurs, de l’autre les honnêtes gens. Non, les faibles et les forts. Non, les morts et les vivants. Dualité de l’homo duplex, identité d’un même cinéma pourtant porté par deux frères. « Les homme sont comme des furets », ils échappent aussitôt que l’on pense les contenir. À la manière des réalisateurs qui livrent ici un film choral d’ailleurs chanté qui souffre de quelques longueurs mais qui parvient à imposer une vision cinématographique exigeante, une grammaire confuse de la confusion absurde, cette même absurdité qui guide les pas de chacun et anime le cinéma de deux frères visionnaires, révolutionnaires, en constante réinvention.
    Victor A.
    Victor A.

    66 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    Oui, oui, oui dernièrement Netflix offre des films bien plus interessants que ceux au cinéma. Les frères Cohen nous offre 6 histoires bien différentes menant à un message poignant. Les 6 histoires sont totalement réussites à l’exception de la 5ème qui casse un peu le rythme du long métrage.
    cylon86
    cylon86

    2 548 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2018
    D'abord présenté comme une série en six épisodes écrite et réalisée par les frères Coen, "La Ballade de Buster Scruggs" a finalement vu le jour sous la forme d'un long-métrage, film à sketches mettant en scène six histoires plus ou moins courtes se déroulant dans le Far West. Bien que les frères Coen se défendent d'avoir voulu faire une série et clament qu'ils ont toujours pensé "La Ballade de Buster Scruggs" comme un film à part entière, il est difficile de les croire tant le résultat est inégal, chaque histoire laissant parfois augurer un potentiel peu utilisé ou au contraire étirer un point de départ au maximum. Cependant, les Coen sont friands d'histoires courtes (Ethan a même publié un excellent recueil de nouvelles) et mettent tout leur savoir-faire au service d'un film où ils clament leur amour du western tout en livrant des histoires à l'humour souvent noir, forcément teinté d'ironie. C'est dans ce contexte qu'on appréciera particulièrement le segment "The Gal Who Got Rattled", le plus long du film et le seul réalisé sans malice et sans ironie. Avec cette histoire tragique contée au premier degré, récit d'une jeune femme (Zoe Kazan) se retrouvant un peu perdue au cœur d'un convoi, les frère Coen rappellent qu'ils sont capables de tendresse et d'un sacré savoir-faire dès qu'il s'agit de conter sérieusement une histoire. Si l'ironie et le pastiche leur sied aussi (le segment "La Ballade de Buster Scruggs" avec un étonnant Tim Blake Nelson emprunte aussi bien qu'à Leone qu'à Sam Raimi) et qu'ils n'ont rien perdu de leur cruauté ("Meal Ticket" avec Liam Neeson) ou de leur malice ("The Mortal Remains" et sa fin inquiétante), ils n'exploitent cependant pas tout le potentiel de leur récit avec James Franco qui aurait pu être encore plus drôle. Quant à "All Gold Canyon", parenthèse un peu bucolique sur un chercheur d'or, il reste assez anecdotique. Difficile de juger le film en l'état tant chaque segment dégouline de la personnalité de leurs auteurs mais on ne pourra pas nier qu'il est plutôt réussi, surtout quand on voit l'état de nombreux films à sketchs, voués à être inégaux. Non seulement celui-ci parvient quasiment à fasciner tout du long mais il témoigne aussi de la maîtrise totale qu'ont les frères Coen de leur univers, sachant jouer avec les attentes du spectateur, jouant sur la violence et l'humour noir pour mieux nous surprendre. Peut-être que le principal défaut du film est justement cette maîtrise affichée sur tous les plans, un peu trop voyante là où il aurait fallu peut-être mettre un peu plus de cœur dans l'ensemble des histoires. Un Coen en mode mineur certes mais un Coen sacrément passionnant sur lequel s'arrêter malgré tout.
    piri p.
    piri p.

    3 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 novembre 2018
    Je passerai rapidement sur le premier sketch d'un ridicule absolu,
    L'histoire numéro deux passe tellement vite que l'on se demande bien si celle ci était vraiment utile, juste rigolote !
    La suivante, un mec sans bras spoiler: vite échangé pour une poule savante
    ...
    Le chercheur d'or, c'est basique, spoiler: il tue le vilain puis s'en va, la nature reprend ses droits
    , pouah !
    La seule histoire valable et développée est celle du convoi avec des personnages consistants et un véritable scénario abouti et original, vraiment le meilleur des six.
    Quand au dernier, spoiler: petite incursion dans le fantastique
    qui ne m'a vraiment pas convaincu, c'est sympa, sans plus.
    Bref, le cinéma des frères Coen est en chute libre, je ne suis pas hyper fan et ce n'est pas avec celui ci que je le deviendrai.
    gunbuster
    gunbuster

    392 abonnés 1 630 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 novembre 2018
    Nous voici avec un film à chapitres des frères Coen. S’inspirant des contes des frères Grimm, les auteurs décident de raconter des histoires, sombres, amorales, absurdes et cyniques du Far West.

    Sans être un fan absolu des deux réalisateurs, il est difficile de trouver le film épisodique pour autre chose que ce qu’il est : des anecdotes racontées, certes de manière sympathique, mais immédiatement oubliées après les avoir entendues.

    Le problème est que le parti-pris est de ni en faire un vrai film de cow-boy malgré les nombreuses inspirations et références, ni une véritable parodie. Un pastiche pince-sans-rire qui finit toujours de manière abrupte et où la mort n’est jamais loin.

    Le point fort du film reste son excellent casting, même si je ne suis pas persuadé que tout le potentiel de chaque acteur soit véritablement utilisé.

    L’ensemble du film est cependant assez long, le rythme est souvent lent, et la « chute finale » que le spectateur attends des fois n’arrive pas. De même, le récit se termine sans que l’histoire ne soit complètement racontée, ce qui donne l’impression d’un travail parcellaire, voir bâclé.

    Un peu comme si le Seigneur des Anneaux se finissait quand les Hobbit atteignent la frontière du Mordor, sans que l’on sache s’ils arriveront à détruire l’Anneau de Pouvoir, à se retrouver et finir ou non en vie…

    Netflix a donné du budget aux deux réalisateurs, et cela se retrouve dans une image magnifique, de beaux panoramas, des décors, costumes et accessoires très travaillés.

    Au final, des petites histoires plus ou moins qualitatives, qui se laissent regarder, mais qui laisseront le plus grand nombre sur sa faim, et ennuieront certains par ses longueurs.
    FaRem
    FaRem

    8 792 abonnés 9 636 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2018
    Avec "The Ballad of Buster Scruggs", les frères Coen nous proposent un film d'anthologie composé de six segments. On a l'habitude de voir ce genre de compilation pour le registre de l'épouvante, mais pour un western, c'est très rare pour ne pas dire inédit. À travers ces six histoires, Ethan et Joel Coen traitent les différents aspects des westerns puisque l'on retrouve une histoire dans un saloon, une autre dans une ville, il y a les Indiens, un chercheur d'or, une diligence, des saltimbanques, tout ce que l'on peut habituellement retrouver dans ce genre de film. Un ensemble assez riche et varié y compris dans les thèmes qui sont abordés ou encore les genres utilisés puisqu'on passe de la comédie au drame d'un segment à l'autre tout en explorant d'autres genres. S'il y a du très bon dans ce film, il y a aussi du moyen, pour ne pas dire du mauvais. C'est le vrai problème des films d'anthologie et ce film n'échappe pas à la règle même s'il faut dire qu'au niveau de l'écriture, aucun segment n'est raté. Et pourtant, le film démarre en fanfare avec un premier segment tout simplement excellent en étant dynamique et vraiment drôle, mais après ça, c'est vraiment très inégal. Je m'attarde sur le premier qui m'a marqué et qui aurait très bien pu fonctionner sur 1H30. On suit Buster Scruggs, un homme qui cache bien son jeu, car même s'il n'en a pas l'air, c'est une personne très douée avec ses flingues. Le segment est comme je l'ai dit drôle, mais surtout très efficace et cru quand il le faut. Cette histoire laisse place à celle de James Franco dans un bon segment qui est également drôle en étant plein d'ironie. C'est après que ça se gâte un peu avec Liam Neeson qui incarne un saltimbanque qui exploite un homme sans bras ni jambes qui est forcé de se produire dans un numéro pour pouvoir survivre. "Meal Ticket" est un segment peu intéressant et assez barbant malgré un final cruel qui remonte un peu le niveau. La partie qui suit se déroule dans des décors naturels absolument magnifiques. Une histoire sur la nature humaine avec l'homme qui se détruit seul et qui par la même occasion gâche tout ce qu'il approche et ce n'est pas pour rien que l'endroit que l'on découvre est magnifique, car il n'y avait personne avant... C'est ce que j'ai ressenti, car sinon, on nous raconte l'histoire d'un chercheur d'or. Un très bon segment pour ma part. Le prochain est le plus long si je ne me trompe pas, ce qui n'est pas justifié. L'histoire est bonne et le final est très efficace avec sa petite touche d'humour noir seulement, il y a trop de différences entre la fin et l'histoire racontée avant ça donc c'est comme si l'on avait regardé une grande partie pour rien. Le segment qui conclut est celui qui est le plus mauvais pour moi. Un huis clos ennuyeux dans une diligence avec une révélation que j'ai vue venir très rapidement. Brendan Gleeson offre un joli petit moment en chanson et Tyne Daly est amusante avec ses grimaces lorsqu'elle écoute ses compagnons de voyage, mais à part ça, c'est ennuyeux à mourir. Je ne vais pas faire une simple moyenne des notes que j'ai mises à chaque segment, car l'ensemble mérite mieux qu'un 3/5. Tout n'est pas parfait, mais il y a de très bonnes choses dans ce film qui même si c'est par intermittence fait passer d'excellents moments. C'est souvent drôle, les scènes d'action sont toutes excellentes, la mise en scène est toujours soignée et le casting est impressionnant. En somme, un bon film.
    Mickael M.
    Mickael M.

    10 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2018
    J'ai autant détesté le fait que ce "film" soit en réalité une suite de six petites histoires (du coup très pauvres et pas assez développées), que j'ai adoré les acteurs, les scénarios, et l'ambiance... bref je reste définitivement mitigée sur ce film.
    brago88
    brago88

    6 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 novembre 2018
    Ce film devait sortir initialement sous forme de mini-série, et je comprends pourquoi ça a été finalement compilé en un film: les histoires sont pauvres. Prises individuellement, aucune n'est assez intéressante pour soutenir un épisode. Et en additionnant 6 histoires pauvrettes, on n'obtient qu'un film pas génial. C'est bien gentil de vouloir se moquer des clichés, mais il ne faut pas négliger l'histoire de base, sinon ce n'est rien de plus qu'une parodie. Ça ne vaut pas mieux que les récents films bidons, comme Ready Player One, qui référencent et tirent sur la nostalgie à tout-va, au détriment du scénario. Sérieusement, à part jouer avec les poncifs du western, j'ignore où ce film voulait en venir. Les histoires racontées sont pauvres et les morales absentes. Sans oublier qu'une chanson n'a jamais réussi à meubler correctement un temps mort... Bref, film creux, qui se regarde le nombril.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2018
    La ballade de Buster Scruggs est un hommage malicieux au western dans sa qualité de pouvoir abriter à lui seul tous les genres : comédie, drame, musical, fantastique, suspense ... Certains des sketches sont liés à de grands réalisateurs spécialistes : Ford pour le segment dans la diligence, Wellman pour celui de la caravane, Mann et Daves pour d'autres. Mais le film des frères Coen n'est pas que révérence et références, il est surtout un condensé de leur propre cinéma avec ses atouts burlesques, mélancoliques, narquois ou violents. Qui dit film à sketches dit forcément inégalité de qualité que l'on trouve même les meilleures réussites des Monstres aux Nouveaux sauvages. Cependant, ici, aucun des récits n'est vraiment raté car l'écriture en est toujours peaufinée, la mise en scène limpide, même quand elle se fait discrète, et l'interprétation remarquable. En convoquant toutes les figures imposées du western, de la charge des indiens à la bagarre de saloon en passant par la pendaison expéditive, le duel dans la poussière ou la transe du chercheur d'or, les Coen assument tous les codes et les transgressent avec les particularités de leur cinéma, respectueux et espiègles et fondamentalement nostalgiques. La meilleure histoire, l'avant-dernière, sort nettement du lot, de par sa longueur, son amplitude et sa force narrative. Sans compter sa chute, d'une incroyable cruauté, qui ramène à une constante chez les deux frères : l'absurdité de la destinée humaine. Risible et tragique.
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