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    La Ballade de Buster Scruggs
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    156 critiques spectateurs

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    kyokugenryu
    kyokugenryu

    26 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 novembre 2018
    Entre vide scénaristique et beauté des images les frères Coen nous proposent encore une fois une production bien indigeste.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 novembre 2018
    Pas terrible du tout...
    Les costumes et les décors sont sympas mais aucun fond, aucun intérêt, on s'ennuie à mourrir.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2024
    « La ballade de Buster Scruggs », le 19ème film des frères Coen devait à l’origine être une série qui s’est transformée rapidement en film à sketches. Malheureusement sa production par Netflix lui a pour le moment interdit toute sortie en salles et en vidéo. On peut sincèrement s’interroger sur cette démarche de la plate-forme qui propose des budgets confortables à des réalisateurs prestigieux comme les frères Coen ou Martin Scorsese (« The Irishman ») pour ensuite les priver de la projection en salles qui reste encore le meilleur support pour une première diffusion au public. Espérons que cette stratégie dont on perçoit bien la visée ne fera pas école.
    « La ballade de Buster Scruggs » est en réalité le titre du premier sketch. Un livre illustré d’époque s’ouvre devant le spectateur, précédé de sa feuille transparente destinée à préserver les couleurs de l’illustration qui sera dans le film celle qui clôt chacune des petites histoires que nous content les frères Coen, réalisant après « True Grit » (2010) leur second western. Si on retrouve avec plaisir la verve créatrice et iconoclaste des deux frères, celle-ci est ici mise au service d’une description minutieuse et démystificatrice de chacune des légendes de l’Ouest qui ne néglige pas les clins d’œil à certains films légendaires du genre.
    L’as de la gâchette tout d’abord qui tel Jesse James, Billy The Kid, Wyatt Earp, Tom Horn ou Wild Bill Hickok passe toute sa vie avec sa photo barrée d’un « Wanted dead or alive » placardée sur toutes les portes de saloon mais aussi avec une cible sur la poitrine que tous les ambitieux rêvent d’épingler à leur veste pour entrer dans cette grande roue infernale de la mort violente et gratuite. Buster Scruggs haut comme trop pommes à genoux, incarné par Tim Blake Nelson c’est Dustin Hoffman qui cinquante ans plus tôt faisait de même dans « Little Big Man » d’Arthur Penn. Le sketch très drôle est aussi un hommage aux cartoons nonsensiques de Tex Avery.
    « Près d’Algodones » avec James Franco en condamné qui n’arrive pas à mourir, brocarde la justice expéditive qui régnait dans un Ouest où il valait mieux savoir se défendre. Tropisme qui conduira à la toute-puissance de la NRA (National Rifle Association) dont on connaît l’influence néfaste sur le comportement social aux Etats-Unis.
    « Ticket Repas » avec Liam Neeson en « bonimenteur taiseux » qui se contente d’exposer un jeune infirme (sans bras, ni jambes) récitant à des spectateurs médusés des vers de Shakespeare, pourrait faire penser une fois encore à « Little Big Man » ou à tous les autres westerns utilisant la figure sympathique de l’escroc cherchant à vendre ses élixirs frelatés. Mais la mine patibulaire de Liam Neeson et le visage déchirant d’Harry Melling ainsi que la fin tragique marquent assurément de la part des frères Coen un hommage au fameux « Freaks » (1932) de Tod Browning.
    « Gorge Dorée » nous transporte dans les prémices de la ruée vers l’or avec un Tom Waits barbu et dépenaillé qui pour son retour à l’écran se met dans la peau d’un lointain cousin de Walter Huston dans « Le trésor de la Sierra Madre » (John Huston en 1948). Ce sketch à dimension écologique rappelle les ravages de l’exploitation minière par contraste avec la splendeur de la vallée encore vierge avant que le vieux chercheur d’or ne vienne la souiller de ses forages artisanaux.
    « La fille qui fut sonnée » dont la durée est la plus longue, emprunte le mythe des longs convois de côlons qui cherchaient toujours plus à l’Ouest, l’Eden promis par ce si vaste pays. Une jeune femme (Zoe Kazan, petite fille du réalisateur Elia Kazan) en paiera le prix fort qui après avoir entrevu l’amour et le confort d’un foyer aura le tort de s’écarter du convoi.
    Enfin « Les restes mortels », sorte de « Boule de suif » sauce western qui prolonge le mythe de la diligence qui ne conduit pas toujours à la destination attendue.
    Film référentiel qui balaie de manière drolatique mais aussi parfois tragique tout un pan de l’histoire des États-Unis qui ont dû se construire sur le mensonge transformé en légende pour tenter de gommer de l’inconscient collectif, le massacre de la population autochtone, « La ballade de Buster Scruggs » est assurément un très bon cru des deux frères qui aidés de leur chef opérateur Bruno Delbonnel se sont comme toujours évertués à livrer une esthétique complètement immersive.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    159 abonnés 1 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2020
    A travers 6 contes, les Cohen revisitent la mythologie Far West (saloon, cowboy, spectacle ambulant, chercheur d'or, pendaison, attaque d'indiens, braquage de banque...).
    1. "The Ballad of Buster Scruggs" : Pastille hallucinée inattendue et jouissive.
    2. "Near Algodones" : Pour le "First time ?" pas grand chose d'autre.
    3. "Meal Ticket" : manque de punch et de dialogue d'autant que je n'ai toujours pas compris le monologue. Le parallèle avec la baisse actuelle de la qualité du divertissement (jeux débile plutôt qu'histoire) m'a paru aussi peu subtile que le finish.
    4. "All Gold Canyon" : l'exercice de style : hiboux, poisson, cerf, papillon est aussi charmant que le paysage mais le rebondissement est un peu facile...
    5. "The Gal Who Got Rattled" : j'ai beaucoup aimé la naissance de cette histoire d'amour incongrue.
    6. "The Mortal Remains" : Mon favori, à revoir et surtout réentendre.
    Au final ce format étrange façon série en a la force : les pastilles sont trop courtes pour avoir le temps de lasser et elles sont en plus trop bien troussées pour qu'on en regrette l'expérience. Mais ces mini formats nous auto-condamnent à des émotions mineures.
    ned123
    ned123

    161 abonnés 1 702 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2021
    J'ai vu un film... à sketch, de qualité inégale... 6 sketchs cruels, durs et tous très bien filmés et bien castés... Mais de qualité inégale... Je n'ai par exemple pas du tout aimé le dernier... Et le premier m'a paru prometteur mais décevant au final... Mais, c'est formidablement bien filmé...
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    97 abonnés 1 550 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2022
    Dès le premier plan, les frères Coen nous happent dans leur western chorale. On comprend rapidement qu'il faudra compter avec l'absurde et des touches amères.


    Ce qui fait que le film nous prend souvent par surprise. Il ne met pas forcément de gants pour frapper le spectateur. Et c'est tant mieux parce qu'on ressent des choses, on n'est pas simplement passif devant l'écran.


    Les frères Coen jouent ici avec les clichés des westerns. On rencontrera donc le chercheur d'or, le cowboy, le croque-mort, etc ...


    Si, comme dans tous films chorale, les histoires sont inégales, elles sont cependant intéressantes et bénéficient presques toutes de bons acteurs. Je pense notamment à Tom Waits, particulièrement touchant en chercheur d'or. Harry Melling aussi est extraordinaire en homme-tronc.


    Côté réalisation, c'est du tout bon aussi : les plans sont beaux, la photographie également. On a parfois même des effets spéciaux utilisés à bon escient (le gag de la poussière sur le cowboy par exemple).


    Netflix prouve une nouvelle fois que s'il faut chercher des films audacieux, c'est malheureusement vers lui qu'il faut se tourner aujourd'hui.
    mazou31
    mazou31

    98 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2021
    Film à sketches des frères Cohen que Netflix a eu le mérite de produire et ça vaut beaucoup de sorties des producteurs habituels. Dans leur style inimitable, ils tournent en dérision l'histoire de l'Ouest américain mais avec tendresse et mélancolie. Hélas comme souvent dans cet exercice, les épisodes sont inégaux bien que jamais ratés. Parfois drôles, parfois un peu ennuyeux, ils sont divertissants mais ne laisseront guère de souvenirs. Un film de consommation courante… mais n'est ce pas la vocation de Netflix ?
    Lecter_H
    Lecter_H

    202 abonnés 866 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2021
    J'ai trouvé excellent ces 6 courts-métrages (juste le dernier un rien moins bon). 6 histoires sorties d'un livre qui n'ont rien en commun et qui racontent les aventures de personnages de l'époque du Far West. Au niveau des histoires, le mot d'ordre c'est nous surprendre surtout sur le final toujours imprévisible, et c'est réussi. Un autre atout, c'est les acteurs qui jouent à la perfection des personnages très croustillants. On ne peux pas rester indifférent, ils crèvent l'écran ! Et puis l'esthétique des images et paysages : de toute beauté, la caméra est admirablement bien menée. Un petit bijou qui m'a surpris et c'est tant mieux. A ceux qui critiquent le film car ils ne reconnaissent pas la griffe des frères Coen, je vous dirai que l'on ne doit pas rester cantonner dans un style précis toute une vie. C'est différent, plus léger, inattendu venant d'eux mais nous devons saluer les prises de risques et accepter un peu de changement au bout des nombreuses années de leur carrière.
    Charles G
    Charles G

    34 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2020
    Les frères Coen jouissent d'une réputation unique dans le monde du cinéma ; loufoques, judicieusement impertinents, humour déjanté, propos décalés... C'est juste, mais force est de constater que ça ne fait pas toujours mouche. J'avais été moyennement convaincu par les deux derniers longs-métrages des deux frères, Ave Cesar ! en 2016, et Inside Llewyn Davis en 2013. Le dernier film qu'ils ont signé et qui m'a convaincu est True Grift, et il remonte quand même à 2010. Je pense qu'ils sont conscients de leur inconstance, et qu'ils ont en tête que le grand ouest leur sied à merveille, eux qui avaient été récompensé aux Oscars pour le génial No Country For Old Men. Les voilà donc de retour dans le genre Western avec un objet non identifié, moitié série moitié film. On dirait que le projet n'a pas été bien défini au départ. Nous avons donc six scènes se déroulant dans le farwest, sans qu'il n'y ait aucun lien entres elles, autre que le décor. Elles sont toutes bien distinctes en terme de ton utilisé, certaines étant plus comique que d'autres, certaines étant touchantes voire malaisantes. Leur qualité aussi est hétérogène. J'ai pour ma part adoré la quatrième histoire avec le chercheur d'or, que je trouve magnifique. Les acteurs sont tous bons, il faut le souligner, mais on est tout de même un peu frappés par le caractère un peu vain de la chose. Le fait d’avoir choisi de présenter un long-métrage rend le tout un peu long également, avec plus de deux heures et l'exercice imposé au spectateur de repartir de zéro à chaque nouvelle scénette, ce qui rend le visionnage plus fatigant que pour un film classique d'une longueur similaire.
    novemberromeo
    novemberromeo

    45 abonnés 689 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2018
    Cette suite de scénettes signée par les frères Cohen est excellente. L'atmosphère de la conquête de l'Ouest est particulièrement bien rendue, notamment dans l'épisode du convoi. On oscille entre comédie pure et moments de finesse. Seule la dernière histoire tient peu la route sans enlever la belle impression d'ensemble.
    Shiwamada
    Shiwamada

    43 abonnés 556 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2021
    Les frères Coen choisissent d'adapter six histoires du Far West et de les réunir dans un même film pour Netflix et le moins que l'on puisse dire… c'est que c'est réussi. Une nouvelle fois, ils réussissent à nous transporter dans un western où leur sens de l'humour noir, leur sombre ironie, font mouche. On n'est peut-être pas au niveau de "No country for old men" ou "True Grit" mais on en est pas loin. Je suis presque déçu qu'il n'aient pas choisi de faire un film entier sur chacune des histoires, parce qu'elles ont toutes un potentiel énorme, notamment la fameuse "Ballade de Buster Scruggs". Faire un film entier sous forme de comédie musicale avec ce personnage, pour une fois j'en aurais volontiers repris. Plusieurs histoires se ponctuent d'une pointe de Coenisme si on peut se permettre ce néologisme mais je pense qu'elles auraient méritées d'être développées plus profondément. Il n'en reste pas moins que ce duo sait capter tout le côté impitoyable de cet univers et arriver à le doser avec une touche d'ironie pour rendre le tout savoureux.
    cylon86
    cylon86

    2 548 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2018
    D'abord présenté comme une série en six épisodes écrite et réalisée par les frères Coen, "La Ballade de Buster Scruggs" a finalement vu le jour sous la forme d'un long-métrage, film à sketches mettant en scène six histoires plus ou moins courtes se déroulant dans le Far West. Bien que les frères Coen se défendent d'avoir voulu faire une série et clament qu'ils ont toujours pensé "La Ballade de Buster Scruggs" comme un film à part entière, il est difficile de les croire tant le résultat est inégal, chaque histoire laissant parfois augurer un potentiel peu utilisé ou au contraire étirer un point de départ au maximum. Cependant, les Coen sont friands d'histoires courtes (Ethan a même publié un excellent recueil de nouvelles) et mettent tout leur savoir-faire au service d'un film où ils clament leur amour du western tout en livrant des histoires à l'humour souvent noir, forcément teinté d'ironie. C'est dans ce contexte qu'on appréciera particulièrement le segment "The Gal Who Got Rattled", le plus long du film et le seul réalisé sans malice et sans ironie. Avec cette histoire tragique contée au premier degré, récit d'une jeune femme (Zoe Kazan) se retrouvant un peu perdue au cœur d'un convoi, les frère Coen rappellent qu'ils sont capables de tendresse et d'un sacré savoir-faire dès qu'il s'agit de conter sérieusement une histoire. Si l'ironie et le pastiche leur sied aussi (le segment "La Ballade de Buster Scruggs" avec un étonnant Tim Blake Nelson emprunte aussi bien qu'à Leone qu'à Sam Raimi) et qu'ils n'ont rien perdu de leur cruauté ("Meal Ticket" avec Liam Neeson) ou de leur malice ("The Mortal Remains" et sa fin inquiétante), ils n'exploitent cependant pas tout le potentiel de leur récit avec James Franco qui aurait pu être encore plus drôle. Quant à "All Gold Canyon", parenthèse un peu bucolique sur un chercheur d'or, il reste assez anecdotique. Difficile de juger le film en l'état tant chaque segment dégouline de la personnalité de leurs auteurs mais on ne pourra pas nier qu'il est plutôt réussi, surtout quand on voit l'état de nombreux films à sketchs, voués à être inégaux. Non seulement celui-ci parvient quasiment à fasciner tout du long mais il témoigne aussi de la maîtrise totale qu'ont les frères Coen de leur univers, sachant jouer avec les attentes du spectateur, jouant sur la violence et l'humour noir pour mieux nous surprendre. Peut-être que le principal défaut du film est justement cette maîtrise affichée sur tous les plans, un peu trop voyante là où il aurait fallu peut-être mettre un peu plus de cœur dans l'ensemble des histoires. Un Coen en mode mineur certes mais un Coen sacrément passionnant sur lequel s'arrêter malgré tout.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2020
    Annoncé au départ comme devant former une mini-série de six épisodes d'une heure chacun, "La Ballade de Buster Scruggs" est finalement un film à sketchs de deux heures. On y croise un as de la gâchette amateur de bel canto, un braqueur de banque malchanceux, un homme-tronc et son impresario, un chercheur d'or têtu, une jeune femme en route vers l'Oregon et cinq voyageurs dans une diligence.

    La soixantaine passée, les frères Coen se font rares. Leur célébrité remonte aux années 90 avec "Barton Fink", Palme d'or à Cannes en 1991, et "Fargo" en 1997 ; mais elle ne se dément pas dans les années 2000 avec sans doute leur meilleur film "No Country for Old men", Oscar du meilleur film et des meilleurs réalisateurs (au pluriel) en 2008. En revanche, on les voit moins depuis quelque temps : "Inside Llewyn Davis" remonte à 2013 et "Ave, César !", leur dernier film au cinéma en 2016 était un échec.

    On attendait beaucoup de leur collaboration avec Netflix - même si on pestait in petto de ne pas voir leur réalisation en salles. Une mini-série était annoncée ; finalement ce fut un film à sketchs annoncé dans un communiqué de presse plein d'humour : « Nous avons toujours aimé les films à sketchs, surtout les films italiens des années 1960, qui mettent côte à côte les œuvres de différents réalisateurs ­autour d’un même thème. Nous avons ­essayé de faire la même chose en écrivant un western à sketchs, dans l’espoir de s’entourer des meilleurs réalisateurs du moment. Par chance, ils ont tous les deux accepté de participer. »

    À la différence des films italiens des années soixante qui agglutinaient des séquences très inégales, les six sketches de "La Ballade de Buster Scruggs" (ce titre renvoie en fait au premier sketch) frappent par leur homogénéité. On retrouve dans chacun le soin apporté à l'image, presque soyeuse, de la nature sauvage du "Wild West", à l'interprétation qui rassemble quelques-unes des stars les plus connus de l'époque (James Franco, Liam Neeson, Brendan Gleeson…) et surtout cet humour noir si particulier qui distingue les films des frères Coen.

    Comment le qualifier ? Même si la mort y a souvent maille à partir, il ne s'agit pas à proprement parler d'humour noir. Il ne s'agit pas non plus d'un humour cynique, grinçant ou sardonique à la Tarantino. Car il s'y glisse une part non négligeable de tendresse et de douceur.

    "La Ballade de Buster Scruggs" se déguste gentiment, au rythme d'un cheval qui cheminerait au pas. Confortablement installé devant sa télévision, on peut, entre chaque épisode, interrompre sa vision pour aller faire autre chose. Plus de deux heures s'écoulent lestées de quelques pauses additionnelles. "La Ballade de Buster Scruggs" n'aura pas révolutionné le cinéma, mais aura fait passer un bon moment.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2023
    Six histoires écrites et parfaitement mises par les frères Coen . Ils nous offrent un Western fantastique à la mise en scène millimétrée, de superbes paysages, et un casting très alléchant. Les quatre premiers volets sont très intéressants, seule la sixième partie est décevante par son manque de chute.
    Part1 : l'histoire à la fois drôle et tragique de Buster Scruggs, chanteur et joueur de poker.
    Part2 : La Tumcumary Bank braquée par un James Franco Cowboy, un volet plein de surprises.
    Part3 : Meal Ticket : un épisode sombre et extrêmement émouvant où Liam Neeson l'impresario et Harry Melling, impressionnant, joue Harisson l'homme tronc.
    Part4 : de très belles images et un excellent Tom Waits en chercheur d'or dans le All Gold Canyon.
    Part5 : The Gal who Got Ratteled : une histoire romantique avec Zoe Kazan dans la peau d'Alice Longabaugh , une fille secouée lors de son voyage en convoi vers l'Oregon.
    Part6 : The Mortal Remains - Une histoire "fascinante" et macabre : dans la diligence sur la route de Fort Morgan, cinq personnes devisent, spoiler: un trappeur bavard, une femme bigote, un joueur de poker présomptueux et deux chasseurs de primes.
    elriad
    elriad

    440 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2018
    même si l'ensemble est inégal, les deux premières histoires sont totalement jubilatoires, empreintes d'un humour et d'un second degré décapant. Les frères Coen revisitent tous les codes du western (duels, gâchette, holdup de banque, partie de poker, vol de bétail, pendaison, diligence) en les broyant pour les resservir d'une griffe acérée. Quelques longueurs mais à l'arrivée une succession d'histoires courtes filmées dans les décors somptueux de l'ouest américain, magnifiés dans la site sublime où je me perds dés que j'en ai l'occasion, "Monument Valley". Les amateurs de western seront comblés...
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