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    La Ballade de Buster Scruggs
    Note moyenne
    3,6
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    156 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 novembre 2018
    A la fois satire et éloge des films de Western, ce film à chapitres m'a à la fois régalé et laissé sur ma "fin". J'en ai retenu le meilleur, à savoir un très bon divertissement à la sauce far west, poussière, pistolets et dialogues bien sentis.
    Lucas C
    Lucas C

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 janvier 2020
    La beauté des images, par leurs magnifiques plans et couleurs, n'aura pas suffit à rattraper l'ennui que j'ai ressenti... Les premières histoire sont drôles et divertissantes, mais elles le sont de moins en moins. J'ai malheureusement eu du mal à finir ce film. Je suis vraiment déçu car j'en attendais bien mieux des frères Coen.
    sam_eclate
    sam_eclate

    6 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 novembre 2018
    Très grosse déception pour ce film des frères Coen, il n’y a aucune consistance, une suite de scènettes plus ou moins réussies .... on se dit que ça aurait pu être bien mais au final ça ne ressemble à rien !
    RoiArthur
    RoiArthur

    4 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 août 2019
    Ne pas s'y tromper : le Western est un prétexte, mais la catégorie de ce film est bien plutôt : pour amateur de cynisme et d'humour noir ou d'épouvante psychologique tellement c'est un film déprimant.

    Ma note tient compte de ma sensibilité pour attirer ceux qui s'attendent à Western traditionnel et passer un "bon moment".

    Mais pour les amateurs du genre humour noir ou épouvante psycho du coup, du moins si je l'étais, c'est une demi-étoile qui en vaudrait 5 : magnifiques images, lumières maîtrisées, scénario caustique et cynique à souhait, rythme des histoires mêle très bien poésie, dialogues et action... Il s'agit en outre certes d'histoire séparées... mais ne vous trompez pas, c'est un film entier !! Car oui l'ordre des histoires participe à la réussite de ce film jusqu'à la dernière image et de son caractère éprouvant.

    Bref par delà la dithyrambe pour le film, j'aurais aimé être prévenu que si boite est bien en diamant, le contenu reste de de caractère humour noire ou d'épouvante psychologique... le genre sur lequel je ne veux pas tomber quand je souhaite me divertir.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2018
    Moi, à la base, je ne suis pas très fan des films à sketchs. A peine on commence à se sentir bien dans une intrigue et dans des personnages que déjà on nous en extirpe brutalement. Il faut alors repartir de zéro. Digérer la frustration d’avoir été expulsé d’un univers dans lequel on s’était investi. Faire un nouvel effort d’immersion. Et tout cela sans avoir la garantie d’être récompensé au final. Personnellement, c’est une exploitation du format long que j’ai du mal à comprendre, mais bon : est-ce suffisant pour bouder un nouveau film des frères Coen ? Moi en tout cas, j’ai fait le pari de le voir et… Et au final je suis partagé. Partagé parce que d’un côté j’ai vraiment retrouvé dans cette « Ballade de Buster Scruggs » tout ce que j’adore des Coen. La narration est d’une efficacité redoutable. Les personnages et les situations tout de suite saillantes. La photographie magnifique. Au bout de dix minutes j’étais déjà entièrement conquis. C’était séduisant, drôle, tout en rupture. Un régal… Et puis – bim – d’un coup ça se finit. On passe à un autre épisode… Bon, c’était frustrant, mais pas si grave que ça au départ, car la seconde histoire racontée dans le film présente elle aussi beaucoup d’atouts et de charme. Mais bon – encore une fois – à peine se retrouve-t-on bien dedans que – bim – elle finit elle aussi. Et très vite apparait le premier point faible de ce film – propre à son format – le fait qu’il n’explore finalement pas grand-chose. Chaque tronçon d’histoire est séduisant, porteur de promesses, mais aucun n’est vraiment exploité. Il faut à chaque fois repartir à zéro. Et c’est d’autant plus problématique que la qualité des segments va en se dégradant, le dernier étant d’ailleurs à mon sens un vrai naufrage tant rien ne fonctionne dedans, que ce soit aussi bien dans la forme que dans le fond. Alors on pourrait me répondre face à ça : « Orf oui… Mais ces défauts sont inhérents à tout film à sketchs ! Il faut savoir les accepter ! Ce sont les codes du genre qui veulent ça ! » Eh bah justement non. Moi je ne vois pas pourquoi je devrais accepter un format et ses codes si j’ai l’impression qu’avec un autre format on aurait pu obtenir quelque-chose de plus abouti. Pour moi, ce film aurait été tellement plus intéressant s’il avait su créer de la continuité entre ses différentes intrigues, ou bien au contraire s’il avait su imbriquer toutes ces histoires les unes dans les autres dans un tout cohérent. Alors c’est vrai, pour peu qu’on prenne la peine d’y réfléchir, il est difficile de voir comment cela aurait pu se faire avec les éléments scénaristiques à disposition dans cette « Ballade de Buster Scruggs ». Mais c’est peut-être justement là que se trouve le problème du film. Il y avait certes de très bonnes choses à intégrer dans un film, mais pas suffisamment pour en faire un vrai bon long-métrage. Et c’est là tout le reproche que je fais aux frères Coen. Je pense qu’ils le savaient. Je pense que les Coen avaient parfaitement conscience que ce projet était incomplet et qu’il méritait encore beaucoup de travail pour le faire aboutir vers une forme respectant leurs exigences habituelles. Au départ, cette « Ballade » devait être une série, mais le projet fut abandonné. Il a donc fallu rentabiliser le travail déjà accompli. La série incomplète a été recyclée en film à sketchs. Un choix par défaut donc. Et un choix qui se ressent malheureusement. Alors après c’est vrai que ça donne lieu à un film qui n’est pas honteux non plus. Comme je le disais plus haut : il y a vraiment de bonnes choses et de bons moments à prendre dans cette « Ballade de Buster Scruggs ». Mais d’un autre côté il y a tout de même cette frustration à observer une œuvre qui semble incomplète et imparfaite de manière presque assumée. Et pour le coup c’est vraiment une caractéristique que je retrouve dans pas mal de films Netflix. Certes la firme américaine récupère de grands noms du cinéma, mais d’un autre côté ces auteurs prestigieux ne semblent profiter de la plateforme que pour refourguer leurs projets les plus inaboutis ; ceux qui n’ont pas su trouver (et souvent à raison) leur place dans les grandes salles. Or, quand moi je regarde cette « Ballade de Buster Scruggs », je ne peux pas m’empêcher d’y voir cette logique-là. S’ils avaient vouluen faire un film pour le cinéma, alors peut-être que Joel et Ethan Coen auraient revu leur copie. Mais non. Là c’est du Netflix. Donc tant pis si c’est inégal et inabouti. C’est toujours mieux que rien. Et le pire c’est que c’est un peu un bilan sur lequel je me retrouve. C’est mieux que rien, c’est vrai. Mais bon, ça méritait tellement d’être mieux que « mieux que rien »… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2018
    La ballade de Buster Scruggs est un hommage malicieux au western dans sa qualité de pouvoir abriter à lui seul tous les genres : comédie, drame, musical, fantastique, suspense ... Certains des sketches sont liés à de grands réalisateurs spécialistes : Ford pour le segment dans la diligence, Wellman pour celui de la caravane, Mann et Daves pour d'autres. Mais le film des frères Coen n'est pas que révérence et références, il est surtout un condensé de leur propre cinéma avec ses atouts burlesques, mélancoliques, narquois ou violents. Qui dit film à sketches dit forcément inégalité de qualité que l'on trouve même les meilleures réussites des Monstres aux Nouveaux sauvages. Cependant, ici, aucun des récits n'est vraiment raté car l'écriture en est toujours peaufinée, la mise en scène limpide, même quand elle se fait discrète, et l'interprétation remarquable. En convoquant toutes les figures imposées du western, de la charge des indiens à la bagarre de saloon en passant par la pendaison expéditive, le duel dans la poussière ou la transe du chercheur d'or, les Coen assument tous les codes et les transgressent avec les particularités de leur cinéma, respectueux et espiègles et fondamentalement nostalgiques. La meilleure histoire, l'avant-dernière, sort nettement du lot, de par sa longueur, son amplitude et sa force narrative. Sans compter sa chute, d'une incroyable cruauté, qui ramène à une constante chez les deux frères : l'absurdité de la destinée humaine. Risible et tragique.
    Redzing
    Redzing

    1 147 abonnés 4 497 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2019
    Initialement annoncé comme une série, c'est finalement sous la forme d'un film à sketches que Netflix diffuse le western des frères Coen. Un ensemble qui nous fait suivre 6 intrigues, chacune centrée sur un aspect légendaire du Far-Ouest (un pistolero, un bandit, un artiste, un prospecteur, un convoi de chariots, et une diligence). Comme d'habitude, les Coen soignent leur forme : magnifiques paysages, jolie photographie, plans méticuleux (l'introduction du prospecteur est très belle), acteurs aux dégaines improbables, etc. Et les interprètes se donnent à fond dans leurs rôles ambigus et intéressants. On reprochera seulement quelques effets numériques un peu laids (sans doute dus au faible budget), et des histoires inégales en temps et en intérêt (les inconvénients du film à sketches...). "The Ballad of Buster Scruggs" demeure néanmoins une vision singulière du western, où l'on retrouve l'ironie et la cruauté caractéristiques des frères Coen.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2018
    Initialement annoncé comme une mini-série, le produit final signé par les frères Joel Coen et Ethan Coen, tient dans une compilation de court-métrages sur près de deux heures. Nous avons l’habitude des concepts qu’ils peuvent proposer, mais sur le support de Netflix, ces derniers réinterprètent nouvelle forme de relecture des tragédies liées au Far West. Les six segments abordent des thèmes sensibles à la mise en scène des Coen, mais qui entrevoient également un certain hommage au genre du western. Impitoyable jusqu’au destin frustrant et morale des personnages, il n’y aura qu’une loi afin de réconcilier ceux qui ont trop voulu jouer avec leur vice et leur fantasme.

    Chaque récit mérite amplement un développement indépendant et on démarre avec un court chapitre, qui toutefois ne manque pas d’efficacité et de lyrisme. « The Ballad of Buster Scruggs », à qui les Coen donnent le titre à leur œuvre, introduit un Tim Blake Nelson attrayant. Dans la peau du légendaire Scruggs, il insuffle la passion arrogante d’un personnage qui joue toujours à découvert, dans un enrobage pseudo-cartoonesque. Mais cet abus de confiance résonne comme un coup de poker, lorsqu’on apprend élégamment qu’on ne peut pas jouer toutes ses cartes en main. Il faut parfois se coucher et prendre du recul, paradoxe intéressant, sachant que la vie relance perpétuellement la mise et c’est au joueur de se mettre au niveau. Si on ne prend pas soin de son look et de son tempérament, il n’y aura que de la poussière et du sang sur une table qui se vide au fur et à mesure des échanges, qu’ils soient verbaux ou plombés.

    Dans « Near Algodones », on nous apprend que toute chose à une fin. On peut faire écho à notre courte vie, mais on peut également relier cette époque où les folies des libertés ne sont plus d’actualités. Le braquage du cowboy, campé par James Franco, rappelle ainsi que le destin nous rattrape toujours et que la condition humaine évolue peu chez les hommes qui ont vécu dans la débauche et la gourmandise. Sur les dernières images, on se permet de cristalliser de la joie, qui apaisent, avant que le dénouement funèbre vienne tordre les espoirs d’un homme qui a fini par accepter la rédemption. Les dialogues ont bien été ficelés tout le long et c’est ce qui donne du cachet à ce personnage solitaire qui n’a plus rien à faire dans ce monde, car les vivants ne veulent plus de lui. En y ajoutant un soupçon de suspense, dans une bataille perdue d’avance, on remarquera la sagesse d’une personne qui prend enfin conscience de ce qu’il possédait intérieurement. Malheureusement, on ne prend pas le temps de développer ce détail, mais on nous l’induit parfaitement.

    Puis vient la poésie dans toute sa splendeur, ou presque. Le lyrisme dans « Meal Ticket » est condamné, faute de réception. Le public Américain connait un changement dans les divertissements qu’on lui propose. Plus c’est dynamique, bruyant et humoristique, mieux c’est pour le business. Il n’y a donc plus d’amour pour le théâtrale, car dans le freak show que Liam Neeson mène, il n’y a plus de place pour Harry Melling, dépourvu de ses bras et ses jambes. Il incarne cette poésie et cet amour pour la sensibilité qu’il vaudrait mieux garder au frais pour un public plus réceptif, mais ralentir n’est pas dans les projets de Neeson, qui songe à élever sa condition, sans pour autant conforter son dilemme moral, qu’il tranche d’une pierre, deux coups. La poésie est donc stérile face à la surconsommation et la surenchère d’une nation qui régresse dans la violence et la survie. Telle est la tragédie, annoncée par les vers connus des grands pionniers et don l’héritage reste incertain.

    Et comment parler de contes du Far West, sans parler de la prospection d’or. Tom Waits est un prospecteur rêveur et qui constitue tout le filon Coennien que l’on saurait identifier avant même qu’il n’atteigne son but. Il s’acharne avec passion pour la plus grande des découvertes, mais c’est sans compter sur le frisson qu’on nous inflige le morbide passage qui nous fait douter. Le personnage, comme le « All Gold Canyon » mérite la photographie qu’on leur associe. On se sent plus léger, même si on ne fait que creuser vers le bas, à la recherche d’une matière tabou et maudite. C’est donc avec beaucoup d’ironie qu’on aborde cette aventure, aux valeurs les plus simples, en dégageant la brutalité et la passivité. Voilà comment ce genre de conduite est venu troubler la paix dans ce paysage qui garde des cicatrices de l’homme qui ne cessera à jamais de dépouiller son prochain et son propre paradis.

    Place à présent à un peu de romantisme, car oui, on peut tomber amoureux au cœur de cette violence et ces conflits que l’on ne réexplique plus. La fable de « The Gal Who Got Rattled » nous laisse aux côtés d’un Zoe Kazan, jeune femme recherchant l’éducation et la discipline qu’on lui a négligé. La condition de la femme revient à l’ordre du jour car ce personnage est emprunt d’une innocence et d’une clarté qu’il convient de protéger, à juste titre. Ce récit se détache bien des autres, mais ne manquera pas d’instaurer la cruauté d’un voyage initiatique reposant. Nul bandit, nulle sanction judiciaire, c’est dans le contre-pied scénaristique que l’on nous convainc, avec caractère.

    Pour ce qui est du récit qui clôture la promenade aux quatre coins de l’Ouest, ce sera dans une diligence pseudo-Tarantino que l’on se retrouve. Elle nous emmène vers notre destination finale, où les enjeux sont moindres, mais les dialogues meubleront correctement la tension qui s’emparera des passagers. « The Mortal Remains » évoque ainsi ce que l’on attend de la diversité dans un monde mais rien n’est acquis de la même façon. En découvrant les identités des personnages, on assiste sans doute à l’autoportrait des réalisateurs ou encore de l’autodérision qui fait d’eux des êtres qui ne peuvent dompter tous les vivants. Le rapport à la mort intervient et arrive à maturation dans un environnement qui évolue vers le glauque. La formule fonctionne, reste raccord avec le parcours proposé, mais ce sera la plus sobre de cette épopée sinistre.
    Santu2b
    Santu2b

    255 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2018
    Avec Scorsese et bien d'autres, les frères Coen sont les cinéastes de renom à avoir rejoint l'écurie Netflix. Sorti à la fin 2018, "The Ballad of Buster Scruggs" propose une série de six histoires issues des légendes du Far West. Ce projet anthologique est une réussite à tous points de vue. On sait bien que dans ce genre de projet à sketches, le résultat s'avère souvent inégal. Ce coup-ci c'est cependant l'inverse ; les segments sont d'une remarquable cohérence doublée d'une grande diversité de tons. Plus inspirés que jamais, les cinéastes signent des fables à la fois cruelles, déjantées, jubilatoires, mélancoliques et chargées d'humour noir. L'autre élément à signaler est une photographie sublime, faite de plans travaillés avec une précision d'orfèvre. La force du conte couplée avec un univers inimitable : un régal.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    139 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2023
    La dernière image ? Forcément ce moment de flottement. Le personnage campé par Liam Neeson vient de jeter une grosse pierre dans la rivière en contrebas et croise en revenant le regard de son ex poule aux oeufs d'or... Il en sourit gêné. Moment d'une force extraordinaire.

    Les frères Coen sont justement à mes yeux de plus en plus forts. Il y a ici un souffle, une hauteur de vue, une fantastique osmose entre la forme (sublime travail sur l'image, le son, le cadre, le rythme, le jeu des acteurs) et le fonds, le message à délivrer. Or, s'agissant de message, l'esprit de cette ballade de Buster Scruggs dépasse le cadre du film à sketches censé rendre hommage aux westerns de toutes époques, c'est un recueil de fables. Il était une fable dans l'Ouest, voilà le titre rêvé de ce morceau d'anthologie "en 6 coups". Procédons fable par fable...



    La ballade de Buster Scruggs

    Ce petit chef d'oeuvre ramassé sur l'essentiel n'atteint pas des sommets que dans le traitement de l'image, dans le rythme, dans l'interprétation... Il va puiser ses racines dans les tréfonds de ce qu'on a adoré du genre... Le duel. Le moment de vérité où s'éprouve l'immortalité. L'invincibilité. Mais la règle est la même pour tous les hommes. Un jour ou l'autre, vous tombez sur plus fort que vous, au poker, au chant... Il y a d'ailleurs dans cette première fable quelque chose de profond qui raconte les temps immémoriaux qui virent naître la Folk de ces histoires vécues, racontées dans les saloons de ces villes champignons. des morceaux de bravoure rapportés et qui devinrent des ballades. L'âme des Etats-Unis s'y reflète à coup sûr comme s'y contemplent en pensée autant de paysages flamboyants où il ne pleut jamais.

    Par ici, un petit gringalet bavard peut vous clouer le bec en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "Pas besoin de compter". Buster Scruggs semble se nourrir du respect qu'on lui manque en permanence lorsqu'on écorche son nom ou son surnom. "Je suis un pied tendre ? Vous allez voir ce que vous allez voir". Mais lorsqu'un joueur d'harmonica sorti de nulle part, lui fait baisser sa garde à coups de flatteries. vante ses immenses qualités, il ne voit pas venir le danger... Comme dans Le lièvre et la Tortue, Buster Scruggs s'enivre de ses victoires récentes, passées. Il est ce lièvre qui vient de faire un trop long somme. Qui s'est cru trop fort. Il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers... D'ailleurs son adversaire tire pendant la réponse de Buster Scruggs juste après avoir lâché "Veux-tu que je compte". Il est ce renard faisant lâcher au Corbeau Scruggs son fromage, son statut, dont il s'empare. Mais n'est-ce pas la loi du Poker ? savoir cacher son jeu jusqu'à dernier moment ? La rapidité avec laquelle le duel accouche d'un vainqueur est d'ailleurs un clin d'oeil génial aux interminables préliminaires des scènes finales chez Sergio Leone.

    Moralité ? Méfiez-vous des apparences. Qui est fort, qui est faible ? Le viril ou l'asperge ? Le taiseux ou le bavard ? Le dépravé ou le vertueux ? Et surtout sachez rester humble en toutes circonstances, gardez l'oeil ouvert (et le bon).



    Près d'Algodones

    L'harmonica de la fin du premier volet fait idéalement le lien avec le début de cette seconde fable. Le début rappelle de ce fait étrangement la séquence inaugurale d'Il était une fois dans l'Ouest dans une petite gare perdue au milieu de nulle part. Il est ici question d'une banque. Là encore le travail sur l'image et celui sur le son sont prodigieux.

    L'on prolonge habilement la morale de la première fable. "Ne sous-estimez jamais votre adversaire" nous murmure le conteur. Ce petit banquier sans défense n'est pas celui que vous croyez. Il a l'air normal dans son petit costume mais c'est en fait un cinglé complet. Il est ce David psychotique débordant d'idées et de ressources (les armes dissimulées sous le comptoir, les récipients en cuivre pour dévier les balles...) pour abattre Goliath.

    Et méfiez-vous car la justice par ici, en ces temps reculés, se donne sans prévenir, sans réfléchir, sans vérifier. Elle est aussi expéditive que le coup de feu parti sans prévenir de la première fable. Personne ne prendra le temps d'analyser, de comprendre. Le personnage principal est rapidement dépassé.

    La fable dit aussi merveilleusement que ce qui est une chance aujourd'hui peut précipiter votre perte demain. Exemple avec ce cheval, ce fidèle compagnon complètement amorphe. Dans la scène inaugurale il ne moufte pas quand les coups de feu pleuvent autour du puits. Un canasson sous anxiolytique. Même chose lors de la pendaison expédiée sous l'arbre du jugement... Mais cette fois, son apathie, sa mollesse devient une aubaine, une chance inouïe pour son cavalier. qui peut ainsi s'en sortir miraculeusement. Mais évidemment, dès qu'il s'agit de décamper face à la patrouille lancée aux trousses d'un voleur de bétail, on devine que la chance est devenue malédiction. D'abord confié à la justice par le petit banquier (et donc épargné) puis sauvé par l'arrivée impromptue des Comanches, il bénéficie d'un troisième coup du destin avec le gardien de troupeau en apparence plein de bonnes intentions à son égard... Mais la fable rappelle brutalement, avec ironie, qu'il ne faut pas trop "tirer sur la corde", ne pas trop compter sur sa chance... Chacun a un intérêt à faire ce qu'il fait. Le gardien de bétail n'est peut-être pas le sauveur qu'on imaginait. C'est alors que le destin revient cruellement frapper à la porte du supplicié.

    Je fais ici une parenthèse sur tout le segment de la première pendaison qui aurait fait l'objet d'un épisode probablement extraordinaire chez Alfred Hitchcock présente (je repense à l'épisode avec le serpent ou celui avec le pistolet chargé entre les mains d'un enfant... une idée étirée de façon géniale pour un suspense étouffant).

    S'agissant de la placidité du héros, ce dernier m'a étrangement rappelé The Barber, l'homme qui n'était pas là. C'est le sentiment qui domine : le destin se charge de tout et lui est balloté, sans réaction. Il est spectateur. Il n'anticipe rien. Dans ce deuxième volet, on est d'ailleurs encore chez Sergio Leone et l'on pense à ces pendaisons avortées de justesse dans Le bon, la brute et le truand... Touco en mauvaise posture et rêvant d'une intervention divine... Ne compter que sur les autres... Est-ce bien raisonnable ? Ici le personnage est peut-être tellement sûr de s'en sortir une fois de plus (n'adresse-t-il pas un génial "Première fois ?" à son voisin de planche de salut ?) qu'il a le temps de plonger dans le regard d'une jeune femme dans la foule et d'y projeter des aventures charnelles pour après-demain...

    Moralité ? La chance va et vient... Le destin est imprévisible. Il revient toujours frapper au moment le plus improbable. Soyez sûr de vos forces (bien choisir sa monture) avant de jouer avec le feu. Evaluez bien vos risques.



    Ticket repas

    Cette fable est celle qui m'a le plus emballé. Je crois n'avoir jamais trouvé Liam Neeson aussi génial. Il est phénoménal. Qu'il parle, qu'il reste silencieux, il peut chanter éméché au coin du feu, observer avec gourmandise, sourire avec roublardise, il est immense... Le sourire d'un affairiste. D'un producteur de ciné ? D'un capitaliste en tout cas.

    Car ici des tréfonds de l'âme humaine remonte un message philosophique, métaphysique, d'une puissance rare. L'hiver est là, peu généreuse est la terre. Le froid s'installe et les petites gens parties chercher fortune à l'entrée des mines du bout du monde, attendent le divertissement du vendredi soir. Comme nous devant Sébastien c'est fou. Aujourd'hui la télévision. Hier le cinéma, avant-hier le théâtre. Etre au spectacle. Un spectacle qui remue l'âme au rythme des vers de Shakespeare ou de passages bibliques. Un spectacle sacré qui nourrit les âmes. leur permet de s'évader, se rassurer en découvrant cet homme tronc, sans âge, qui souffre à leur place, invoque les Dieux, les réenracine dans la grande Histoire. Il est ce qu'est chaque artiste, la catharsis des douleurs humaines, il est le Christ qui doit mourir pour les hommes, pour les libérer de leur peines immenses.

    Mais le génie ne paye plus comme avant... Il faut bien apporter à l'exploitant ce dont il a besoin. De l'alcool, des filles de joie, de quoi nourrir ses chevaux et remplir son ventre. Parenthèse : j'adore ce moment dans la maison close où l'acteur toujours sur scène se retrouve dans une chambre dos tourné à la scène / au lit. Il n'est alors plus le spectacle que pour moi qui regarde le film. Vertigineux.

    Cet homme tronc sur scène est un irremplaçable comédien. Il n'y en pas deux comme lui... Or tout ce que raconte cette fable c'est que le capitalisme vient aussi détruire ce que fut le spectacle, l'Art, ce qu'il avait de sanctuarisé. Un beau jour, la loi du marché s'en mêle, vous mettez en concurrence Louis Jouvet et un vulgaire poulet... Derrière cette démonstration, il est aisé de voir la machine en route (le poulet est une calculette vivante) qui va remplacer l'homme pour des raisons purement mercantiles, à la recherche de la rentabilité. On y perd l'imperfection sacrée de l'homme pour des recettes garanties sur le papier. D'ailleurs ce remplacement de Hamlet par un numéro de cirque fait aussi penser de nos jours à la toute puissance sur le petit écran des jeux, des divertissements qui abêtissent au lieu de donner à réfléchir (Oubliés l'incarnation, la culture, le fonds)... La culture du chiffre est partout.

    La séquence finale est fantastique, elle pose les prémisses de ce qui se prépare on l'imagine... L'acteur génial (métaphoriquement cet albatros dont les ailes invisibles permettent à son prochain de rêver, de comprendre le monde) devra puiser dans ses ressources à la recherche de l'idée pour trouver un moyen de s'évader (mais comment fera-t-il ?) ou celui de se débarrasser de son concurrent, un poulet de malheur. A coup de dents ? L'expression sur les visages des deux protagonistes lorsque Liam Neeson revient vers la caravane après avoir jeté d'un pont une pierre faisant à peu près le poids de son compagnon de route (qui serait évidemment incapable de nager) est un moment d'anthologie. Inoubliable. D'une intolérable cruauté. Personnellement je m'attendais à ce que Liam Neeson glisse et disparaisse dans les eaux glacées de la rivière laissant derrière lui les deux rivaux face à face dans cette caravane de l'horreur.

    Je décèle pour finir dans cette histoire un regard passionnant sur la tendance actuelle de l'Homme occidental à se renier, à accorder plus d'importance à la protection de la vie animale (ses chats, ses chiens, protéger toutes les espèces... ) qu'à son prochain qui continue à mourir de faim ici et là sur la planète.

    Moralité ? Ne mettez pas du mercantile partout. N'oubliez surtout jamais qui nous sommes. Chaque homme est une parcelle de l'humanité. "A part of the world". Oubliez cela et vous faites entrer le loup dans la bergerie. Nous pourrions bien dès lors un jour y laisser notre âme...



    Gorge dorée

    Par ici, la nature est toute puissante. Elle nous précède. Les décors sont soudain plus familiers. C'est la campagne printanière et hospitalière de La petite maison dans la prairie. Sauf qu'il n'y a pas de maison par ici. Un orpailleur inspiré, avec assez d'expérience pour provoquer le destin, pense avoir repéré le filon de rêve. Il est vieux mais il a tout son temps. Il a l'air colérique mais il est méthodique. Il parle au ciel, à Monsieur Pépite à la nuit tombée comme un original, mais il a parfaitement les pieds sur terre, Il sait où il va, il sait ce qu'il fait. Pour réussir dans son entreprise, seul le temps, l'observation, la pratique, en un mot l'expérience fera toute la différence. L'homme sait aussi qu'il est peu de choses. Il a des valeurs, il respecte l'oiseau lorsqu'il ne lui subtilise qu'un oeuf en le remerciant.

    Chaque trou fait écho à celui qu'on lui fera et qui ne lui touchera "rien d'important" pour reprendre ses mots. Faisant écho à l'or qu'il convoite. Seule chose importante à ses yeux.

    Et de convoitise, il est évidemment question ici. Toute cette passion, cette science, cette énergie, ce courage, investis dans cette entreprise individuelle se trouvent menacés par un blanc bec qui n'a aucune notion de ce que c'est que la passion d'une vie, un sacerdoce. Il espère bien profiter de l'aubaine et du fruit de travail de l'orpailleur mais c'est mal connaître le vieil l'homme, la connaissance intime de son propre corps. Le jeune avorton va faire les frais de son inexpérience de la vie...

    La fosse étant évidemment le tombeau rêvé pour l'impudent, l'homme trop léger, pas assez scrupuleux... C'est aussi le repaire de la bête, du fauve prêt à tout pour protéger son bien, ses petits, son or ! Le jeune puceau n'a évidemment aucune chance de s'en sortir. Car s'il y a une vertu que possède le vieil homme outre une volonté, une détermination hors normes, c'est la patience... Comme il sait le faire pour attendre le bon moment, la fameuse pépite d'une taille suffisante à ses yeux. Un monstre de patience.

    Moralité ? On n'apprend pas au vieux singe, qui plus est un moine soldat, à faire la grimace...



    La fille qui fut sonnée

    La plus longue fable, la plus construite, autour de personnages sacrément écrits, de leurs histoires personnelles. C'est le souffle des transhumances qui passe sur ces caravanes traversant les Etats-Unis d'un bout à l'autre. Passionnant morceau d'histoire. La jeune femme veut sauver son honneur et respecter l'engagement de son margoulin de frère.

    Billy va vouloir trouver une solution, muni des intentions les plus louables. Mais Billy a le coeur tendre, des valeurs nobles, il est touchant et ne sait pas se montrer impitoyable lorsqu'il doit abattre le chien... Problème. le chien deviendra le grain de sable à l'origine du drame final.

    Même sentence lorsqu'Arthur si taiseux d'ordinaire va à l'essentiel en expliquant sans détour à la jeune femme ce qui l'attend si les indiens venaient à prendre le dessus lors de l'attaque. Il ne se doute pas un instant que ses intentions (là encore nobles) auront des conséquence désastreuses.

    Parenthèse sur Arthur : On imagine tellement John Wayne dans ce rôle... Hommage ?

    Evidemment, lorsqu'il revient accompagné du chien, il ne sait pas ce qu'il doit dire à Billy... Billy croira-t-il à son histoire ? Arthur ne voyant pas (dans l'esprit de Billy) d'un si mauvais oeil la mort de la jeune femme dès lors qu'elle permet in fine à son acolyte de rester à ses côtés...

    Moralité : L'enfer est décidément pavé des meilleures intentions.



    Les restes mortels

    La plus cauchemardesque des fables. Dante est passé par là. Je pense au Septième sceau ou à Jules Berry dans Les visiteurs du soir... Terriblement métaphorique, Ces deux chasseurs de primes peuvent rappeler des émissaires de Lucifer. Ils sont là face à trois personnages qui semblent avoir quelques crimes sur la conscience sur le chemin vers le purgatoire (Fort Morgan) : le trappeur évoque une relation avec une femme qui s'est curieusement volatilisée, il considère les hommes comme des animaux. Des furets. Or il est trappeur, tout est dit... La veuve qui s'ignore et semble ne pas vouloir évoquer la mort de son mari, elle en parle au passé puis au présent, a probablement quelque chose à cacher. Enfin le joueur de Poker français qui évoque le jeu, son vice, des dettes de jeu qui sait envers Cipolsky ? Tous trois sont potentiellement des cibles pour les 2 faucheurs de vie assis en face et qui attendent peut-être le bon moment pou les estourbir au détour d'une ballade distrayante (Ballad for the fallen ?).

    Ce qui explique que tous les éléments de la fable (la ville de Fort Morgan, l'hôtel, le cocher qui ne s'arrête jamais à la nuit tombée) rappellent furieusement des histoires horrifiques où le Diable (un cavalier sans tête ?) vient se glisser dans vos draps pour vous ôter subrepticement la vie. Faustien, Freudien. Effrayant.

    Moralité ? Mieux vaut avoir la conscience tranquille quand vient le jour ou plutôt le soir du jugement dernier...
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Pour cette réalisation, ls frères Coen ont opté de raconter six histoires différentes dont le point commun est de situer dans le grand ouest américain. Un western donc, genre qui lui vont bien, on le sait depuis 'True grit". 6 histoires drôles, cruelles, émouvantes, étonnantes. Chaque récit est parfaitement construit, formidablement réalisé et interprété. Vraiment, rien à redire, continuez à nous raconter de telles histoires, messieurs Coen.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    32 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2019
    Ce type de film où plusieurs histoires non connectées forment un tout est toujours un peu particulier et se prêterait sûrement mieux au format de la mini série. Cela dit, les frères Coen font un excellent travail et on alterne entre rires et larmes.
    Chaill
    Chaill

    19 abonnés 397 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2018
    Et non le western n'est pas mort et c'est une très bonne nouvelle! Après l'indigeste True Grit les frères Coen s'attaquent au film à sketchs (du quasi jamais vu dans le genre) avec ces six belles histoires captivantes et mélancoliques, parfois droles, noires voire même morbides... Les paysages sont magnifiques, l'interprétation et la mise en scène parfaites. Le fait d'avoir un métrage découpé permet de rendre le film intéressant de bout en bout, et de ne pas voir le temps passer. Quand vous voulez pour la suite!
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2019
    Les cinéphiles n’auront pas la chance de découvrir la nouvelle œuvre des frères Coen au cinéma. Les cinéastes ont optés pour Netflix pour leur film à sketchs. « La Ballade de Buster Scruggs » regroupe six courts métrages de westerns. Le premier, qui donne son nom au titre, met Tim Blake Nelson dans la peau d’un cowboy bien sûr de lui et des duels qu’il entreprend. James Franco est dans « Près d'Algodones » un braqueur de banque, pendu deux fois. Vient le tour de Liam Neeson qui s’occupe d’un jeune homme sans bras ni jambes dans « Ticket repas » et en profite pour l’exposer. « Gorge dorée » est le meilleur métrage. Tom Waits y joue un orpailleur qui tente de trouver de l’or dans une campagne paisible. « La fille qui fut sonnée » voit Zoe Kazan bien embêtée après la mort de son frère, ne pouvant pas payer son commis lors du convoi de sa caravane vers l'Oregon. Enfin, cinq passagers d’une diligence conversent dans « Les Restes mortels ». Prix du scénario à la Mostra de Venise, la patte cynique et délurée des Coen est bien présente. Bien qu’inégale dans ses prestations, « La Ballade de Buster Scruggs » est un très bel hommage à un genre qui jadis brillait à son apogée.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    43 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2020
    le jeu d'acteur est excellent. on suit donc le film exceptionnel. C'est amusant de voir les montages des frères Cohen du film qui donnent un bon produit final. je un fan du film. Il a également les plaques de couleur. Encore une fois, soigné. Cela a du etre un travail artistique phénoménal dans l'esprit des compilations de nouvelles de Jack London. Je suppose qu'il n'y a que des fragments écrits pour le film. les histoires courtes se chevauchent les unes après les autres tout en nous cueillant à chaque fois par l'originalité et par les surprises de chaque thématiques.
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