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Fanny Llrb
1 critique
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1,5
Publiée le 9 février 2020
Film plat voire ennuyeux. Rien ni personne n'est crédible dans ce long métrage: des parents d'élèves aux réactions bien trop belles pour être vraies, en passant par les élèves à qui l'on a essayé de faire jouer des dialogues d'adultes en y ajoutant quelques "wesh" ou "wallah" pour tenter de crédibiliser, et enfin une équipe pédagogique plus clichée que jamais... quelle déception! Encore un film sur l'école qui lui fait beaucoup de mal...
alors ce n'est ni bon ni mauvais, il n'y a pas grand chose à dire sur ce film, il ne se passe rien, on suit la vie d'un lycée de quartier c'est tout. Cliché des lycée avec le lycéen gentil mais bad boy incompris, la gentille cpe pleine de bonnes intentions. Les acteurs ne sont pas à côté de la plaque mais ne brillent pas non plus, quelques blagues potaches, on sent l'envie de faire rire et j'ai souris à quelques moment mais voilà, quand le film se termine on a rien appris, il ne s'est rien passé sauf une heure et demi
Je ne le placerai peut-être pas dans la catégorie chef d'œuvre telle que le parrain ou autre mais toute personne regardant ce film ne peut nier le fait que ce film est réalisé, filmé et imaginé de façon magnifique. Ce film peut je pense aider à comprendre la scolarité difficile dans les ZEP ou encore la vie compliqué dans ces milieux et presque qu'en une prise à la fin du film ( reflet de la cité sur la fenêtre) le film nous résume le fait que les élèves dans ce milieu ne sont rien face aux grandeurs de la cité et malgré certaines exceptions ce film nous raconte bien le fait qu'il est difficile d échapper à la cité et que tout n'est pas beau dans la vie et encore moins gratuit ou facile.
Époustouflant, Épatant, surprenant. Je ne sais pas à qui de Mehdi Idir ou Grand Corps Malade on doit le plus ce film... Quoi qu'il en soit un sacré chef d’œuvre. Leur première coopération ("Patient") ne m’avait pas fait chavirer, cette dernière m’a totalement emporté. La réalisation surprend par sa qualité (à noter des plans séquences réalisés d’une main de maitre), bien aidée par un rythme et des dialogues finement amenés et dispensés. Les scènes se suivent sans temps mort, des scènes que supporte une bande son pour laquelle je n’ai rien à redire. L’ensemble est surprenant de réalisme, on reste loin des clichés du genre (rien d'étonnant pour ce duo de réalisateurs), et quelques touches d’humour bien prodiguées viennent marquer leur style (donnant à mon avis une bonne partie du sel de cette fable). Une note particulière pour le jeu des acteurs, en particulier celui des enfants, qui est lui aussi du même acabi ; pour beaucoup inconnus et sans aucune connaissance du métier, et pourtant, ils épatent par leur jeu et leur réalisme. Casting sans faute, tant pour les adultes que ces jeunes talents inconnus.
Tout aussi grave et vrai que touchant et émouvant, La vie scolaire reste fidèle au genre des deux compères et reste pour moi un excellent film, que je ne peux que vous conseiller de visionner. À n'en pas douter il saura vous surprendre et vous épater.
La très grande force de La Vie scolaire réside dans sa propension à ménager pour chaque cliché mis en scène un retournement dramatique qui nous invite à questionner nos préjugés et à réviser nos convictions préconçues : voir un élève se saisir de plus de pommes que le règlement de la cantine ne l’autorise apparaît de prime abord comme un affront fait à l’autorité et à l’équité, mais devient rapidement le signe manifeste d’une situation familiale précaire ; subir les insultes proférées par un élève conduit à l’exclure, alors que ces attaques verbales traduisent un profond mal-être, un désarroi qui ne peut s’exprimer autrement que par la vulgarité. Nos personnages sont des êtres tiraillés entre une situation professionnelle exigeante et une vie de famille mouvementée : petit-ami et père sont des ombres à la fois absente physiquement et omniprésente dans leur conscience ; entre l’école et la rue, entre Saint-Denis et l’Ardèche, on ne sait que choisir. Nos deux protagonistes principaux fonctionnent en miroir l’un de l’autre ; nul hasard par conséquent s’ils s’épaulent comme ils le peuvent, en restant dans le cadre scolaire. De la même manière, le groupe des élèves et celui des professeurs se ressemble à plus d’un titre : des soirées similaires – en témoigne le plan-séquence un peu trop long et pompeux qui juxtapose les deux milieux – aux mêmes bassesses langagières, tous sont renvoyés dos à dos, ce qui a le mérite de renouveler en partie l’image véhiculée sur l’école. Pas de misérabilisme, mais une énergie qu’incarnent le corps de la conseillère principale d’éducation, le corps enseignant (notamment le professeur de mathématiques) et celui des élèves : une énergie de la discorde, de la chamaillerie, du heurt mais qui laisse voir en creux les difficultés à trouver un vivre-ensemble, les compromis à accepter, les limites à ne pas franchir. Le film montre très bien la fracture qui sépare les enseignants et les élèves : un sincère désir de transmettre et d’aider anime les uns, un besoin farouche d’indépendance et un refus de se soumettre à l’autorité guident les pas des autres. Au milieu, un mur d’indicible, de tensions qu’il faut canaliser, encore et encore. Alors on pourra reprocher un optimisme parfois proche du meilleur des mondes – le cours de musique se transforme en table de mixage son – et une tendance fâcheuse à gonfler artificiellement la voix des adolescents de propos à thèse que l’on sait ne pas émaner d’eux, mais on ne pourra pas enlever à La Vie scolaire sa vitalité et la qualité esthétique de sa mise en scène, redoublées par un acte de foi en l’école républicaine qui rappelle si besoin que celle-ci est une chance.
Entre drame et comédie, Fabien Marsaud, dit Grand Corps Malade, et Mehdi Idir récidive, 2 ans après l’excellent « Patients », avec « la Vie Scolaire ». Trouvant matière dans la réalité d’un collègue d’une banlieue parisienne, leur approche, à travers le travail d’une conseillère principale d’éducation (l’agréable Zita Hanrot), est intéressante mais n’évite pas pour autant la caricature, ni les clichés voués à l’exercice des relations entre enseignants et élèves. Il n’empêche que c’est plutôt bien fait et plaisant à suivre. L’aisance des acteurs professionnels comme celle des amateurs renforce la portée sociale du film, son humour et son optimisme celle d’un "feel good movie".
Pas drôle, vulgaire,lourd...on diffuse ce genre de film qui n'aide absolument les encadrants dans les collèges bien au contraire. Des comportements intolérables qui sont banalisés voir consideres comme drôles.... Aucun intérêt.
Excellent film, personnellement, je me suis identifiée au personnage principal (Yannis). Je les ai entendues mille fois ces phrases : "c'est dommage, tu es intelligentes mais pourquoi tu n'arrêtes pas de faire des conneries". Bon ben avec tous mes conneries (20 retards par trimestre, permanence argumentation, mauvaise état d'esprit, insolence, bavardages, devoir non fait), j'ai connu le conseil de discipline. Mais tout ça, était dû à l'ennui comme pour Yannis. Le film décrit très bien tous les enjeux des enfants perturbateurs.
Film touchant qui aborde des sujets importants tout en passant par la comédie (un peu comme les grands auteurs du XVIII). Ce film m'a fait rire par ses nombreuses scènes comiques. Le scénario n'est pas très élaboré mais ce n'est pas forcément ce que l'on cherche en allant voir ce genre de film. Je conseille ce film pour passer un bon moment sans trop se prendre la tête !
Très bon film extrêmement bien interprété sur la vie scolaire d'un collège de banlieue (car tous les collèges de France ne sont en effet pas logés à la même enseigne) qui se joue adroitement du misérabilisme propre à ce genre d'exercice tout en insufflant la juste dose d'humour et de réalisme pour crédibiliser l'ensemble sans verser dans la parodie facile. Un regard renvoyant autant à du Bourdieu (pour ce qui est de la reproduction sociale) qu'aux sujets plus légers sur l'adolescence, distillant ça et là le comptant de nostalgie qui va bien pour toutes celles et ceux qui se sont reconnus dans cette bande de garnements aussi filous qu'attachants...
Un film plutôt sympa mais mal vendu. En voyant la bande annonce on s'attend à une comédie française mais non, toute la partie humour à été mis dedans. Le reste du film n'a rien de drôle, on y parle d'un élève en particulier vu à travers sa relation avec la CPE, avec des problématiques bien française, très terre à terre et absolument pas drôle. Ensuite le film s'appelle La Vie Scolaire mais on n'y voit les surveillants que de manière épisodique, au même titre que les autres profs, ce n'est qu'un pretexte pour faire venir du monde grâce aux acteurs alors qu'ils n'ont qu'un rôle très minime... Bref un film sympa mais mensonger dans son approche et qui n'apporte rien de plus que les autres films sur ce sujet...
La vie scolaire est un bon divertissement, cliché d'une scolarité décousue de beaucoup de jeunes classé en zone prioritaire. A travers des personnages hauts en couleurs, intéressants et attachants, ces profs ont tous des personnalités caricaturées mais juste. Le film met l'accent sur l'organisation de la vie scolaire (convocation des parents, mots de retards, d'excuses, orientation, aide de certains à revenir dans le circuit), avec du personnel drôles et évocatifs de la réalité, qui n'en font pas trop. D'ailleurs, on est plus dans le drame que la comédie. Pour une fois, à part un langage "jeune" faits de "sa mère" et autres, pas de gros mots, pas d'allusions au sexe donc regardable par les plus jeune, enfin...Merci Grand corps malade (coréalisateur). L'histoire zoom sur une poignée de jeunes qui reviennent souvent à l'image, attachants mais la plupart jouent mal et montrent leur inaptitude pour le cinéma, dommage..à moins que je sois trop pointilleux je ne sais pas.
Réaliste et touchant, ce film aborde le sujet de la vie au collège par le prisme de l'indiscipline. Tous les jeunes acteurs sont fantastiques. Un grand film
Quelle piètre image de l'éducation nationale. L'élève insulte son prof et lance du lait au tableau, hop direction la segpa... Du grand n'importe quoi, la zep n'existe plus depuis 4 ans, les enseignants sont caricaturés en bon ou mauvais... bref rien de bon dans tout ça.