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thalie-muse-de-comedie
4 abonnés
28 critiques
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4,5
Publiée le 23 avril 2020
La Vie Scolaire est un film magnifique, tantôt hilarant, tantôt spoiler: dramatique . La cinématographie tient du génie, d'autant plus que c'est inspiré spoiler: de la vie de tout les jours d'un collège de banlieue . La musique est grandiose, les personnages attachants, et si, certes, le scénario n'est pas très poussé, le film en est encore plus réaliste. Majestueux, déchirant, bouleversant. Une vraie claque, qui oblige la France à se réveiller. C'est nickel, les gars. C'est nickel.
J'ai bien apprécié ce film même si au départ, j'avais quelques réticences. J'avais peur de retomber à nouveau dans le cliché démagogue et politiquement correct que l'on nous sert dés qu'il s'agit de traiter du sujet (oh combien sensible) de l'enseignement dans les citées.J'ai trouvé que là, cela avait été plutôt bien fait. J'ai trouvé tous les acteurs vraiment justes.aussi bien les acteurs reconnus que les acteurs néophytes. J'ai été bluffé par le jeu de tous ces jeunes de la cité et notamment Liam Pierron que j'ai trouvé super bon avec ses faux airs de Mbappe...mais pas que lui. Tous ces jeunes m'ont semblé jouer juste. Big up à Zita Hanrot et Soufiane Guerrab pour leurs prestations parfaites et réalistes.
Un bon film, drôle et touchant. Mais pas non plus incroyable, assez plat sur quelques points et trainant un peu en longueur. Finalement il ne se passe pas grand chose dans ce film.
Si Grand corps malade et son complice ont de bonnes intentions doublées d’un optimisme (trop visible ?), le film tombe, pour ne pas assombrir le tableau et donner à voir un film déprimant, dans un humour souvent caricatural et peu réaliste (le prof d’EPS, les surveillants), étrange pour des créateurs venus de la banlieue ! Mais il y a les jeunes acteurs qui sont justes, et surtout l’actrice principale Zita Hanrot, d’une grande présence et qui déclenche parfois de vraies émotions.
Une vision assez proche de la réalité des "Zones d'Éducation Prioritaires", les relations entre profs et élèves ou encore entre profs sont très crédibles. Il est intéressant de voir un film basé sur le métier de CPE. D'habitude se sont des profs ou des Assistantes sociales (Pause Café par exemple) que l'on suit. Ici Grand Corps Malade nous offre une plongée au cœur de la cité et les difficultés d'intégration dans un système scolaire au carcan si rigide et inadapté pour eux. Un excellent film avec des interprétations justes et touchantes.
Le début du film offre une telle effervescence, une telle envie de toute part qu'on a une sorte d'optimisme qui nous envahit avec une sourire en prime qui fait du bien. Mais très vite on est choqué, d'un côté par des caricatures un peu faciles, d'un autre par des libertés de ton qui sortent plus du fantasme que de la réalité. Citons pêle-mêle un prof blanc dépressif dont tous se moquent et qui est presque mis au banc des accusés alors qu'il subit une classe infecte, un surveillant qui n'a rien d'un étudiant (Ivanov), un prof de sport (bip censure) fini qui aurait surtout toute sa place dans un film comme "Les Profs" (2013), une CPE ultra-pro si parfaite malgré une certaine naïveté (que vient foutre là ce conjoint ?!?) que ça reste un idéal un peu surréaliste... Les messages passent mais c'est beaucoup trop démago pour être pertinent même si la sincérité du projet ne fait aucun doute. Site : Selenie
Avec "la vie scolaire", Grand Corps Malade ne transforme pas l'essai de "Patients", à cause d'une impression d'interchangeabilité avec tous les films sur les collèges de banlieue: élèves en échec scolaire face à corps éducatif plein de bonne volonté et qui croit en leur avenir. Le message est également ressassé et un peu lassant: les difficultés à l'école, le manque de respect envers les enseignants, l'agressivité permanente dans les actes et les paroles ne sont pas réellement la faute de ces jeunes mais celle de la société ou d'un contexte familial difficile. A trop victimiser ceux qui ne sont pas toujours innocents (spoiler: on reproche presque au professeur d'histoire humilié de ne pas savoir relativiser, quand on trouve des excuses à son offenseur ), cela produit l'effet inverse et on a plus envie de les corriger que de compatir à leur sort. Pourtant, sans révolutionner le genre et malgré son alignement de clichés, la Vie Scolaire n'est pas trop déplaisant à suivre en mélangeant légèreté et moments un peu plus sérieux. Des acteurs tirent leur épingle du jeu comme la CPE Zita Hanrot (avec une des scènes les plus réussies, celle du parloir) et pour la partie humour Alban Ivanov (spoiler: même s'il est peu crédible qu'un surveillant achète de la drogue à un collégien ) ou le professeur d'EPS, copie crachée de son alter-égo du film Profs de 1985, avec son appétence pour les sports improbables... Un film plein de bonnes intentions mais avec quelques maladresses.
bof série empilement de saynètes sans grande envergure ni profondeur... c'est pas trop mal filmé, les acteurs jouent très bien... on est proche du documentaire sans histoire véritable... bémol sur la musique générique du début notamment... on finit par décrocher... faute de motivation... pas de personnages clés... des dialogues qui sont un relevé de vannes de jeunes ... le film a plu mais je ne comprends pas trop pourquoi...
Après patients, Grand Corps Malade et Medhi Idir, délivrent un nouveau film de bonne facture. La vie scolaire vous transportera du rire aux larmes avec des personnages aussi attachants qu'haut en couleurs. La réussite de la vie scolaire réside dans son franc parler sur l'école en milieu sensible, évitant les clichés au profit d'une narration percutante, comique et sensible. La vie scolaire est également synonyme de confirmation dans le paysage cinématographique, à l'instar d'Alban Ivanov (surveillant goguenard) mais aussi de nouvelles têtes comme Redouane Bougheraba (Prof de sport loufoque) ou encore Liam Pierron (personnage principal oscillant entre des aspirations contraires).
Le thème est vu et revu, l'histoire sans grand intérêt mais malgré tout on passe un excellent moment. Les acteurs sont vraiment bons et certaines scènes sont très drôles.
Ce film est une pépite. J’ai eu un énorme coup de cœur pour lui. Il a réussi à la fois à me faire énormément rire, mais aussi à m’émouvoir. Oui, durant ce film vous allez avoir les larmes aux yeux à plusieurs reprises. Déjà quand on voit un Alban Ivanov au casting, le ton est donné. Mais au-delà de sa présence, et du duo génial qu’il forme avec Moussa Mansaly, c’est la fraicheur du casting amateur qui nous gagne. Les jeunes ont été recruté dans les alentours et voyaient pour la première fois un plateau de cinéma. On sent de la spontanéité et c’est communicatif. Parmi eux, celui qui m’a le plus impressionné est Liam Pierron. Il arrive à faire passer beaucoup d’émotion. Comme je vous l’ai dit, ce film n’est pas seulement bon qu’à faire rire. Il y a un vrai message et une volonté de nous transmettre quelques choses. J’ai été beaucoup ému par certains passages qui sont très touchants. L’inégalité des élèves face au système scolaire est pointée de manière poignante. On ne voit pas forcément la dureté des vies, mais on constate surtout les conséquences qu’elles ont sur l’école. Zita Hanrot porte superbement bien ce rôle de CPE et la dureté d’être seule contre tous pour sauver des élèves qui sont les parias de l’Éducation Nationale et de la société plus généralement. La réalisation en elle-même est brillante. C’est à la fois sobre tout en rajoutant des moments dynamiques et communicatifs. On est pleinement dans l’immersion totale.
Les deux réalisateurs (Grand Corps Malade, Mehdi Idir) mettent un scène leur deuxième film après l’excellent ‘Patients’. Après l’univers de l’handicap physique, le scénario de la vie scolaire tourne autour de l’handicap social en s’interessant à l’école dans des zones défavorisés. Le film ne se limite à un énième film de banlieue. Il analyse plutôt très le mal être de ces zones laissées parfois à l’abandon (ZEP - Zone d’éducation prioritaire) où les profs, pions et élèves essaient de vivre ensemble pour donner une chance de s’en sortir. L’humour est présent, parfois cru, parfois fin mais jamais à la limite.
‘La vie Scolaire’ est un bon film, oscillant entre drame et comédie. Une reussite
Sur la fin , le côté dramatique prend le pas sur la comédie et on souffre avec eux , en ayant vraiment le sentiment que ça sent le vécu .