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    Still Recording
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    4 critiques spectateurs

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    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    137 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juillet 2019
    Peu de chance que vous puissiez aller voir ce documentaire au ciné , il ne se joue presque plus. Mais à surveiller s’il passe à la télé.

    Une plongée en immersion totale Dans la ville assiégée (par bachar el assad )de douma en banlieue de Damas ( il me semble) au sein des insurgés syriens filmés par de jeunes artistes venus les soutenir. On y voit de l’enthousiasme, de l’engagement, les bombardements, les rires et transgression d’une jeunesse qui a juste envie de vivre libre, coincée entre les exactions du pouvoirs et la montée de l’état islamique .
    Il manque une vraie contextualisation mais ce qui compte est le témoignage au long court ( 5 ans) de ces jeunes artistes.
    Jean-Marc P.
    Jean-Marc P.

    33 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2019
    Des sacs qu'on ne cesse de remplir de (bouts de) cadavres, un sportif à l'entraînement au milieu des ruines, quelques enfants à repeindre le portail des restes de leur école, chats faméliques, Migs balançant saloperies sur Douma en banlieue visible de Damas, forces de la révolution en soirée techno en bord de piscine ou hurlant en autodafé des meilleurs vins syriens que "Dieu est grand". Que retenir de ce documentaire exceptionnel et décousu tourné entre 2012 et 2018 ? spoiler: Ces échanges radio nocturnes entre soldats rivaux, l'un questionnant sur la dernière exaction ou l'ultime massacre de l'autre.
    Que la guerre est toujours à portée d'une nation qui se disloque. spoiler:
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 avril 2019
    Saeed et Milad sont deux jeunes Syriens pris dans le feu de la guerre civile. L'un est en école d'ingénieur, l'autre aux Beaux-Arts. En 2011, ils décident de s'engager aux côtés des opposants au régime de Assad.
    "Still Recording" raconte quatre années de leur vie dans la résistance.

    La guerre civile filmée par ceux qui la font.
    On se tromperait en allant voir "Still Recording" pour comprendre le conflit syrien. En refusant tout commentaire explicatif, toute voix off, les réalisateurs tournent ouvertement le dos à toute visée pédagogique. Il ne s'agit pas de nous faire comprendre les causes de ce conflit, son évolution. Tout au plus voit-on que les rebelles s'opposent au régime d'Assad ; tout au plus perçoit-on par quelques allusions sa dimension religieuse qui oppose la majorité sunnite à une minorité alaouite ; tout au plus mesure-t-on à voir survoler les Mig russes sa dimension internationale. Mais on n'en apprendra pas vraiment plus.

    L'essentiel du film n'est pas là. Il est dans la tentative désespérée de nous faire vivre la guerre de l'intérieur. Faire la guerre ce n'est pas tant livrer des combats épiques comme on en voit dans les films. Lorsque les obus pleuvent, lorsque les balles filent, les documentaristes, même les plus intrépides, courent aux abris. Faire la guerre, c'est vivre dans des immeubles en ruine, dans des conditions spartiates. Faire la guerre, c'est attendre, s'ennuyer, passer le temps en jouant aux cartes ou en écoutant la radio. Et puis, c'est un jour, comme ce fut le cas de quatorze documentaristes décédés auxquels le générique de fin rend hommage, prendre une balle perdue comme le montre la dernière séquence du film - qui semble toutefois un peu trop "parfaite" pour ne pas laisser suspecter une reconstitution.

    Il faut donc saluer l'ambition de ce documentaire et son refus de tout sensationnalisme. Là où n'importe quel documentaire aurait filmé en gros plan les corps décomposés par les bombes chimiques, "Still Recording" détourne pudiquement le regard. Il n'en reste pas moins que ce récit, qui s'étire pendant plus de deux heures interminables, ne nous tient pas en haleine. Comme "Filles du feu", le documentaire de Stéphane Breton sur les combattantes kurdes contre l’État islamique (EI) sorti l'an passé, "Still Recording" filme la guerre jusqu'à l'ennui.
    deessedoree
    deessedoree

    28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2019
    Des heures de tournage en live au cœur du conflit syrien dans le Goutha occidental ont servi à alimenter ce documentaire. Le scenario est plutôt brouillon et parfois certaines situations ne sont pas toujours très facile à comprendre mais le film nous plonge dans la réalité de la guerre ainsi que dans les aspirations de la jeunesse syrienne. A la fois dur et terriblement humain...
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