Avis sur Ma folle semaine avec Tess

Adapté du roman éponyme d'Anna Woltz qui s'est spécialisée dans les livres pour un jeune public, "My Extraordinary Summer with Tess" raconte les premiers pas de deux enfants dans la vie d'adulte au cours d'une semaine qui va servir de transition de l'enfance à l'adolescence avec tout ce qui vient avec comme les problèmes de la vie. Sam cherche à comprendre le sens de la vie et de la mort et tente d'expérimenter la vie en solitaire tandis que Tess tente de nouer des liens avec son père qui ignore son existence. Un récit initiatique qui évoque les thèmes de l'amitié, de la vie, de la mort et de la paternité. Le film est léger, bon enfant et même un peu mystique dans son approche, mais manque un peu de profondeur. Si la quête de Sam finit par avoir du sens lorsqu'il prend conscience de l'importance des souvenirs qui eux restent contrairement aux gens, l'histoire de Tess est sans surprise et un peu décevante avec un dénouement trop tardif. Sans être forcément déplaisant avec un message clair et une morale positive, le premier long-métrage de Steven Wouterlood est probablement plus adapté à un jeune public.

Mais quelle bonne surprise que ce petit film ! Dès les premières images on est complètement happé par la joliesse ininterrompue de ces aventures en culottes courtes, à hauteur d’enfant. Ce long-métrage néerlandais sorti de nulle part, mais qui a fait très justement son petit effet dans les festivals, est un ravissement de chaque instant. Il dure à peine quatre-vingts minutes, mais ce sont tout simplement quatre-vingts minutes de bonheur. Il n’y a rien à retirer, ni rien à ajouter, tout est parfait. C’est ce que l’on pourrait aisément appeler un feel-good movie, un film qui vous donne le sourire aux lèvres tout le long et vous procure quelques larmes, mais non pas de tristesse, plutôt d’émotion simple provoquée par l’aspect mignon de ce qui se joue sous nos yeux.



Sous forme d’un récit d’apprentissage, « Ma folle semaine avec Tess » suit les vacances estivales d’un pré-adolescent sur une île néerlandaise. Le jeune Sam va passer une semaine pas comme les autres dont il se souviendra toute sa vie grâce à sa rencontre avec une fille de son âge. Rien de plus, rien de moins. Mais les micro-aventures du récit parviennent à nous faire retrouver notre âme d’enfants, en faisant fonctionner une douce mélancolie et une nostalgie de qualité à tel point qu’on aimerait vivre ce que vivent les personnages. Le film aborde des thématiques relativement sérieuses (la recherche d’un père, la solitude, …) et parvient à les rendre accessibles à tous. Le réalisateur Steve Wouterloud offre un superbe film de vacances, chaleureux et plein de bonnes ondes, accessibles à toute la famille. Une œuvre simple, juste et belle qui a, en plus, le mérite d’être filmée avec goût.



Les paysages insulaires rarement montrés des Pays-Bas sont donc superbement mis en valeur, les personnages sont truculents sans jamais être exagérés et les acteurs qui les interprètent sont tous parfaits avec une mention spéciale pour le jeune héros. Le jeune Sonny Coops von Utteren marquera longtemps les esprits avec sa bouille adorable et son jeu naturel. Durant près d’une heure et demie, on est émerveillés par la joliesse d’un film qui confine à la perfection. On est touchés, on sourit, on est pris par ce que vivent les personnages et leur douce folie et on ne voit pas le temps passé. Même le tout est bien qui finit bien est admirablement amené sans que cela vire au conte de fées. Jamais fabriqué, toujours naturel, « Ma folle semaine avec Tess » est un film mignon tout plein dont on se souviendra longtemps. Une belle découverte.



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Un petit cinéma hyper dynamique de mon secteur (Rive de Gier – Loire) a eu la bonne idée dans le cadre de son festival d’été à destination des plus jeunes d’organiser une soirée sur le thème « Un été inoubliable » avec deux avant-premières. Et pour débuter la soirée dont la cible était les enfants de 10/12 ans, ce film néerlandais ce déroulant l’été sur une petite île paradisiaque de la frise hollandaise sous un joli soleil feutré. Un pitch simple : un garçon d’environ 10 ans passe une semaine avec ses parents et son grand frère entre plage, farniente et croquettes de poissons. Alors qu’il s’isole quelques heures chaque jour pour s’habituer à vivre seul (mais pour quelle raison ? Chut…), il rencontre Tess, une jeune fille intrépide et fantasque qui a un secret. Et surtout qui va l’entrainer dans une folle et mystérieuse mission qui va rendre cette semaine inoubliable.
Au-delà de donner follement envie aux spectateurs d’aller découvrir les iles néerlandaises, ce film est un joli film d’été tout simple, tout gentil, sans fausse note et dans lequel les marmots vont pouvoir rentrer et s’identifier à merveille. Un vent de liberté souffle pour ce jeune duo ; à travers les dunes, à pied ou à vélo, de longs moments sans adulte idéals pour enchaîner les expériences post enfantines de manière solaire. Aucun accroc, aucune aspérité dans le climax du film, tout pour que nos petites têtes blondes s’évadent durant 80’ et en ressortent le cœur léger. Pour un public adulte, le tout semblera un peu trop linéaire, truffé de facilités dans l’écriture et un peu pauvre dans les thématiques abordés. Trop angélique à mon goût. Reste un moment sympa en famille
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“Ma folle semaine avec Tess” est un film pour toute la famille dès 6 ans qui suit les vacances d’été d’un garçon de 11 ans. Celui-ci s’est donné comme objectif d'apprendre à vivre seul un peu plus chaque jour. Comme le dernier dinosaure, il craint d’être le dernier homme sur Terre et préfère être préparé. Mais son projet va basculer lors de sa rencontre avec Tess, une jeune fille excentrique qui cache pourtant un lourd secret. Steven Wouterlood réalise une oeuvre touchante et rythmée en filmant ses jeunes comédiens comme s’il filmait des adultes. Leurs joies et leurs peines n’apparaissent alors pas comme de futiles pensées. Chaque moment est sérieux et les larmes prennent un sens alerte.
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Ce film néerlandais met en images un superbe décor, celui de l’île néerlandaise de Texel donnant carrément envie d'aller passer ses vacances dans ce très bel endroit sauvage et reculé. Pour ce qui est de l’histoire, c'est un simple récit initiatique, celui d’un gamin de 11 ans qui passera des moments inoubliables après sa rencontre avec une jeune fille de son âge lors de ses vacances d’été. Proposant des thèmes comme la mort, la famille et la solitude, ce métrage, même s’il n’offrira jamais de scènes incontournables, trouvera tout de même son public et devrait convenir à tous les enfants car son propos n’est pas du tout abêtissant et surtout, c'est superbement interprété par le duo de pré adolescents. En résumé, mignon mais pas inoubliable, un peu comme un amour de vacances en somme !

Les films sur le passage à l'âge adulte sont devenus un genre rare et les excellents films encore plus rares. Ma folle semaine avec Tess mérite une place parmi les classiques c'est un film de catégorie A et il est presque parfait. Pour commencer les paysages de l'île sont fabuleux. Je me suis toujours demandé à quoi ressemblaient les îles de la Frise et maintenant je le sais. Il y a des kilomètres de plages de sable blanc presque vides mais attention aux sables mouvants boueux à marée basse comme vous le verrez dans ce film. Josephine Arendsen onze ans joue le rôle de Tess et passe d'une humeur à l'autre à la vitesse de l'éclair. Contrairement à la plupart des films actuels sur le passage à l'âge adulte elle est tout à fait réelle. Elle n'est ni adorable ni particulièrement féminine ni jolie, ni ringarde mais elle est tout simplement une vraie personne. Je suppose que mon moment préféré est celui où elle montre à Sam le jeune garçon qui tombe amoureux d'elle et de son journal intime dans lequel elle documente la recherche de son père. Sam en se débattant devient le compagnon de Tess dans sa quête sa relation avec elle résonnant dans sa tête tandis qu'il erre sur l'île en s'entraînant à être seul...

Touchant, léger, très agréable à regarder, un bon moment à passer en famille, assurément un bon petit film à voir