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    Queen & Slim
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    143 critiques spectateurs

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    Edy B
    Edy B

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2020
    Magnifique film. Bon rythme à couper le souffle ça faisait longtemps que je n’avais vu un film autant abouti.
    STEINGRUBER J
    STEINGRUBER J

    7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 février 2020
    Une histoire au depart qui n'est pas plausible et un film avec beaucoup trop de longeur Donc allez voir un autre film !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 février 2020
    Un film très touchant qui peu être un petit peu long à certains moments, mais une histoire d'amour qui reste captivante du début à la fin grâce à tous ces rebondissements ! La BO est tout simplement une tuerie et l'esthétisme du film est magnifique. À voir au moins une fois !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 février 2020
    Un poème visuel qui dresse un portrait juste de la brutalité policière aux Etats-Unis. Très belle histoire d'amour filmée avec esthétisme - sans oublier la bande son qui est juste incroyable !
    Pauline R.
    Pauline R.

    7 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2020
    Un film absolument superbe ! Des scènes très belles, des plans magnifiques, un scénario bien construit, des acteurs au top, une bande originale super. Une véritable plongée sociologique et sublime dans le milieu afro-américain des États du Sud-Est sous forme d'un road-trip et d'une histoire d'amour touchante. Un énorme coup de cœur, j'en suis sortie bouleversée !
    Stéphane B
    Stéphane B

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 février 2020
    typiquement le genre de film que j'adore. Mais là c'est juste pas possible. tous les personnages sont plus que caricaturaux. Le scénario est une succession d'invraisemblances. On y croit pas une seconde. Sensé dénoncer le racisme, mais tous les personnages afro américain sont les archétypes de ce qui a de pire. Très déçu car j'étais sûr que j'allais kiffer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 février 2020
    Premier film de Melina Matsoukas, Queen & Slim est sorti le 12 février 2020 et s’avère être fatalement d’actualité. Qualifié de « Protest art », par sa scénariste, Lena Waithe, il s’inscrit dans le débat de société concernant la condition des noirs aux États-Unis.

    Bien que le parallèle avec « Thelma et Louise » est évident, le film s’inscrit dans l’idéologie portée par les mouvements tel que « Black Lives Matter ».

    Tout démarre à Cleveland, lors d’un simple rendez-vous galant qui tourne à la cavale dramatique. Alors qu’ils empruntent la route du retour, les deux protagonistes subissent un violent contrôle de police. Pourtant, cette nuit, alors que tout avez bien commencé, Slim (Daniel Kaluuya) dans un acte de légitime défense, abat un policier, scellant ainsi le destin de ce dernier.

    Passage à l’acte désespéré, manifeste de défiance envers une société aveugle au sort des afro-américains, ce coup de feu fait basculer le couple dans une forme progressive de rébellion.

    L’œuvre ne cesse d’interroger les personnages et spectateurs sur leur rapport au destin. La vie, est-elle pré-déterminée ou faite de chances et d’événements aléatoires ?

    Si la réponse n’a rien d’encourageant, il s’agit, ici, de bien plus qu’une question philosophique ou de malchance. Queen & Slim traite de la réalité, celle d’une Amérique rongée par le racisme et les violences faites aux afro-américains.


    L’art au service du militantisme

    Queen & Slim n’est pas la première œuvre commune de Matsoukas et Waithe. En effet, ces dernières ont déjà collaboré sur un épisode du sitcom « Master of None ». Il est donc d’autant plus intéressant de les voir s’attaquer à un tout autre registre.

    Le film s’avère être un savant mélange entre thriller, road movie et film dramatique. Une étonnante combinaison rendue possible par l’alchimie entre les deux acteurs à l’écran, qui se réinventent pour l’occasion.

    Daniel Kaluuya (Get Out, Widows), dans un tout autre registre et Jodie Turner-Smith, bluffante, nous offrent une romance envoûtante. A noter des scènes fortes comme celle où Queen se coupe les cheveux, symbole de son détachement avec la société, ou la scène de danse, dans le club.

    Queen & Slim est une protestation et un hommage aux opprimés. Les héros deviennent le symbole d’une lutte – un statut dont ils ne se réjouissent à aucun moment. Cependant, ils trouvent dans leur exode des bienfaiteurs aptes à les soutenir, donnant ainsi, des moments d’accalmie et de légèreté au récit.


    Un film aux multiples influences

    L’oeuvre bénéficie de l’imagination et de l’esthétique soignée dont Matsoukas a su faire preuve durant sa carrière. Originaire des clips (« Formation » de Beyonce), elle s’associe à Tat Radcliffe (photographie), pour nous livrer un résultat saisissant.

    Queen & Slim prend le parti d’une mise en scène intimiste, quasi uniquement livrée du point de vue des héros. Un choix que l’on pourrait qualifier de manichéen. Peut-être aurait-il été intéressant de laisser place à une vision extérieure.

    Côté bande originale, le film nous régale. Une association avec le label Motown Records et de nombreux artistes et producteurs permet d’offrir des sonorités très variées. Hip-hop, R’n’B, soul et blues sont de la partie, avec des artistes tels que Lauryn Hill avec « Garding The Gates », l’artiste nigérien Burna Boy avec « My Money My Baby » ou encore le crooner Vince Staples en feat avec le rappeur 6lack et la chanteuse Mereba sur « Yo Love ».

    Une variété musicale qui colle parfaitement aux propos du film.


    Queen & Slim est un hommage aux opprimés

    Queen & Slim propose une histoire percutante et sans compromis – un bon mélange entre art et politique. Avec une intrigue bien rythmée, l’œuvre nous invite à nous interroger sur des questions sociétales d’actualité.

    Pour citer Lena Waithe à propos du film et d’après les propos le journal américain, Variety « C’est comme si nous ne faisions aucun scrupule à ce sujet – Comme si nous l’avions écrit pour le peuple noir. ». Elle rajoute « Il correspond à son époque. Donc, si d’autres personnes veulent venir écouter, ils sont les bienvenus. »

    Rassurez-vous, le message n’en n’est pas pour autant indigeste – Loin de là. Et on doit cela à l’habilité dont fait preuve la scénariste dans son écriture.

    Cependant, il est à noter, quelques moments d’incohérences qui vous feront peut-être bondir en disant « non, mais que faites-vous !? ». Ces moments seront vite oubliés au profit de la bonne dose d’humanisme qu’est Queen & Slim.

    Malgré un final téléphoné, le film ne tombe pas pour autant dans le piège de la simplicité. Ce premier long-métrage de Matsoukas, si il ne vous laisse pas une impression mémorable, vous laissera à minima songeur.

    Un beau récit à aller voir sans hésiter, et on espère, le premier d’une longue suite pour la jeune réalisatrice.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 février 2020
    Belle histoire mais le film a énormément de longueurs et il est aussi assez plat cependant à voir au moins une fois
    Butterfly77
    Butterfly77

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2020
    Film excellent, on a passé un très bon moment même si le sujet est difficile et injuste. Cette histoire politique inspirée de faits réels (ça ne m étonne pas) peut malheureusement être d actualité encore aux États Unis et surtout sur cette partie sud du pays où ils ont voyagé puisque le racisme y est toujours très extrême, injuste et violent parfois... C est bien que ce soit exposé dans des films aussi car il y a beaucoup de gens qui ne se rendent pas compte ou qui ne savent pas que ça se passe ce genre de choses et on en entendra pas forcément parler. Notre information est parfois tellement limitée ou contrôlée, c est bien que les gens sachent que ça existe encore et que non ça ne se passe pas que dans les films. C est bien pour ça aussi que le personnage de l actrice a beau être avocate dans l histoire, elle sait elle même que cela ne leur servira à rien et ne les sauvera pas, même si c est une très bonne avocate.
    « Pourquoi faut il toujours que les Noirs excellent en tout ce qu ils font? » comme on le dit à juste titre dans le film.. malheureusement ça ne suffit pas forcément pour les sauver.
    C est un film qui pourrait aussi bien être qualifié de thriller, drame social et politique mais aussi romantique. Ce Road movie nous fait voyager en même temps que les deux personnages à travers des paysages magnifiques avec une bande son très sympathique, ambiance afro américaine blues, jazz, hip-hop... les dialogues sont bons, le jeu d acteur aussi, surtout Daniel Kaluuya qui nous emmène dans son parcours émotionnel tout au long du film, il fait ça remarquablement bien! Cet acteur m impressionne beaucoup pour ça, il parvient à retransmettre ses émotions rien qu avec le regard, ses longueurs et son intensité ... leur histoire d amour est belle et sincère malgré son issu...
    Un film que je recommande vivement à tous et à toutes!
    Merci Kaluuya, surtout niveau expression émotionnelle, c est un tueur cet acteur! Après « Get out », on parle sur une autre forme de thriller mais vraiment sans aucune déception.
    Lucie O.
    Lucie O.

    38 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2020
    Quel film ! Magnifique à regarder. L’histoire est touchante ce film dénonce relativement bien contrairement aux autres films qui veulent parler du même sujet. Courrez le voir. Vous allez vous régaler. Pour les yeux. Les oreilles. Ce film est génial.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    178 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2020
    Quel beau moment passé avec ce film. Melina Matsoukas réalise un grand premier film, très puissant, tant par la charge émotionnelle qui est porté tout le long, que la magnifique mis en scène et photographie. Il n'est pas étonnant d'apprendre qu'elle est issue du "clip vidéo" tant la lumière, et une grande partie des plans dans Queen&Slim matérialise une certaine aisance dans l'aspect visuel de chaque scène.
    Le thème du racisme et de la violence policière n'est pas nouveau au cinéma, qui est traité de plus en plus aux US, mais la réalisatrice réussit ici à apporter quelque chose de neuf au genre. D'ailleurs, si on peut étiqueter ce film en tant que film thriller dramatique, il passe en réalité dans le prisme de plusieurs genre, à la fois thriller, drama, road-movie, policier, politique, social et même film romantique, le mélange des genres est osé et brillamment construit. J'ai bien aimé aussi le contrepied de départ sur lequel se déroule et se construit l'intrigue, avec la mort d'un policier "blanc" par un individu "noir" pour ensuite exprimer l'injustice et l'oppression envers la communauté noire malgré un contexte de légitime défense ou au minimum d'une dérive policière caractérisé et filmé. C'est d'ailleurs ce point qui manque un peu au récit à mon sens, c'est à dire que jamais on remet, ne serait-ce que quelques secondes, en question l'agissement du policier blanc malgré des preuves filmées (qui sont habituellement absente ou effacée dans ce genre d'affaire). Mais passons ce détail, cela n'enlève en rien la qualité du scénario, bien construit, avec une vraie écriture travaillée des 2 personnages, qui apparaissent très attachant et permet de donner encore plus de résonance à la scène finale... Difficile de ne pas penser à une version moderne noire de Bonnie&Clyde même si le contexte dans lequel s'inscrit le duo est totalement différent.
    J'ai juste ressenti un petit creux dans le rythme après spoiler: la scène de réparation de leur voiture au garage
    , où la mécanique narrative commençait à être un peu redondante spoiler: (en mode on change de voiture, on a une aide extérieure, on s'enfuit, on veut se laisser vivre mais on est à deux doigts de se faire piéger à chaque fois etc)
    mais c'est ensuite reparti au bon rythme avec une mise sous tension supplémentaire et la préparation de la conclusion.
    Que dire en tout cas de la prestation de Daniel Kaluuya encore... très convaincante à tous les niveaux et à travers tout son parcours émotionnel dans le film. Je crois que c'est surtout ce qu'il arrive à exprimer simplement par le regard qui me fascine chez cet acteur, que ce soit dans le comique ou le tragique, il parvient vraiment à transmettre des choses juste par son regard qui est assez incroyable d'intensité. Mais Jodie Turner-Smith est aussi à la hauteur bien que je n'ai pas compris l'insistance qui est fait au début sur le fait qu'elle soit avocate... alors que cette faculté n'est jamais utilisé pour la suite du film alors qu'on aurait pu penser qu'elle en joue pour convaincre de leur démarche et leur innocence... mais non. Bon, pourquoi pas. En tout cas, il y a vraiment une alchimie qui se dégage de ce duo, qui monte de façon crescendo, scène après scène, forcément indispensable puisque la conclusion du film repose sur ce constat ! Et ça fonctionne. Très beau premier film donc à travers une étonnante efficacité et maîtrise visuelle ainsi qu'une écriture des personnages rigoureuse et pertinente. Très prometteur pour la suite !
    frederic T.
    frederic T.

    16 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2020
    Pour son premier long métrage Melina Matsoukas réalise un road-movie qui concède encore trop à la forme, au détriment du propos... On perçoit dans les superbes séquences musicales, les mouvements léchés de caméra, l’influence de l’univers du video-clip dont elle est issue.
    C’est dommage car cette cavale désespérée, expression lyrique et romantique d’un profond malaise de la société américaine, entretenu par un Président haineux, souffre d’un manque de profondeur pour incarner les personnages et exprimer le fatalisme social des situations.... Finalement plus qu’un manifeste politique, il s’agit avant tout dune magnifique histoire d’amour... Mais ce n’est déjà pas si mal !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 février 2020
    Démarrant au quart de tour avec toutes les questions du comment et du pourquoi qui nous traverseront l'esprit, on aura vite fait d'y voir clair
    et de trouver des solutions radicales pour que finalement l'histoire prenne une toute autre direction afin de nous brouiller l'esprit et nous amener vers cette cavalcade peu crédible. Alors certes les ripoux existent et le racisme aussi mais ce qui sauve un scénario prévisible jusqu'à la fin, qui, pour cette dernière, nous arrachera quelques larmes, c'est peut-être cette histoire d'amour qui nous ramènera à nos sentiments profonds. Car la majeure partie des dialogues sont d'une pauvreté affligeante et ennuyeuse en dehors des déclarations amoureuses d'une rare justesse
    que nous partageront les protagonistes et auxquelles on éprouvera une empathie bouleversante sur le tarmac.
    Le trait est bcp trop lourdement appuyé quant à l'idée d'en faire des héros et ce jusqu'à en être risible.
    Pour moi, ce n'était que du cinéma sans parti pris aucun et uniquement dans un but de divertissement culturel car il ne faudrait pas créer une polémique face à un scénario au final bien trop léger
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 209 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 février 2020
    J'aurai voulu y adhérer à cette histoire de Bonnie & Clyde sur fond de racisme et de violences policières.

    Mais rien a faire, ce road-movie n'aura pas su me convaincre, la faute à un scénario que j'ai trouvé improbable et surréaliste (aucun détail pour éviter de spoiler). Mais les circonstances aggravantes auxquelles doivent faire face les deux tourtereaux ne semblent tellement pas les inquiéter (à en voir leurs réactions et la façon avec laquelle ils sont accueillis par les membres de leurs communauté tout au long de leur trajet... méritent réflexion).

    Certes, pour un premier long-métrage, il faut saluer une certaine idée de mise en scène, mais il n'empêche qu'avec ses 130min au compteur, face à une intrigue aussi mince et un périple aussi long qu'erreintant, on finit rapidement par déchanter par tant de désillusions.

    Il ne suffit pas au film de brandir son étendard "film engagé" pour que l'on y adhère les yeux fermés, d'autant plus que le film sème le trouble quant à son positionnement (assassinat ? Légitime défense ?).

    Reste l'excellente interprétation de celui que l'on ne présente plus Daniel Kaluuya (Get Out - 2017).

    http://bit.ly/CinephileNostalGeek
    dominique R
    dominique R

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2020
    Queen & Slim est plus un road-movie politique, sociétal et poétique, moins un thriller plein d'action et de suspens. La réalisatrice nous plonge dans cette fuite de deux jeunes afro-américains, avec au menu musiques, paysages, rêveries, lenteur sur un fond de discrimination raciale toujours d'actualité aux USA.
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