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    Queen & Slim
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    143 critiques spectateurs

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    Coric Bernard
    Coric Bernard

    376 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2020
    Il s'agit du road-movie d'un couple de jeunes noirs qui partent en cavale après un contrôle de police qui se termine tragiquement. Le film montre bien le sort des afros-américains aux Etats Unis où le ségrégationnisme est encore, et toujours hélas, d'actualité. Il est très bien réalisé avec de beaux paysages de l'Amérique profonde à travers le Kentucky et La Louisiane. On ressent une profonde empathie pour ce couple, bien incarné à l'écran, qui se trouve embarqué dans une cavale qu'il n'avait pas prévue et qu'il subisse.

    Bernard CORIC
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 février 2020
    Personnages attachants. Acteurs excellents, poignants. Elle sculpturale rebelle intelligente. Lui, subjugué, doux. Traversée des USA en vieilles bagnoles. Dialogues vraisemblables et non invasifs. Road movie qui gagne en tendresse au fur et à mesure que le couple progresse vers l'issue du film. Les morceaux musicaux sont tops. Très bon film.
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 378 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2020
    Outre sa dimension sociale et politique très intéressante mais déjà traitée à maintes reprises, ce film est aussi une très belle histoire d’amour et une réussite esthétique, surtout quand on sait que c’est le 1er long métrage de la réalisatrice.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 22 février 2020
    Un film esthétique et captivant qui traite de la condition des noirs américains. Une douce romance, jouée avec brio par Daniel Kaluuya.
    Guy B.
    Guy B.

    6 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 février 2020
    Une belle & Black histoire d'Amour, et bien plus encore, avec tout ce qu'il faut pour vous envouter, pour le meilleur et pour le pire.
    Julie A.
    Julie A.

    4 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 février 2020
    Il y a quelques longueurs et cela est bien dommage car le jeu des acteurs est bien ainsi que l'histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 février 2020
    Un Bonnie and Clyde version black malgré lui.
    Ou comment devoir prendre la fuite à la suite de la bavure d'un blanc raciste. Pour moi un petit bijou, le choix des musiques est top.
    L'ambiance est là.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 février 2020
    Rien à dire. Ce film était parfait ! J'ai adoré ! En ayant lu le synopsis, j'ai directement eu envie d'aller le voir. Les acteurs sont formidables
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2020
    Ils n'avaient rien en commun. Queen (Jodie Turner-Smith), avocate militante, célibattante en rupture de ban de sa famille et Slim (Daniel Kaluuya, acteur à la mode depuis le succès de Get Out), fils de pasteur, plus soucieux de s'intégrer à l'ordre établi qu'à le renverser. Ils se rencontrent via Tinder. Leur première soirée ensemble dans la neige sale de Cleveland aurait dû rester sans lendemain. Mais ils sont obligés de faire équipe après qu'une interpellation sur la voie publique par un policier raciste les aura obligés à partir en cavale ensemble. De l'Ohio à la Floride, en passant par la Nouvelle-Orléans, ils fuient la police qui les poursuit sans relâche tandis que la communauté afro-américaine, persuadée de leur innocence, prend fait et cause pour eux.

    Il y a deux films dans "Queen & Slim". Le premier, le plus banal, raconte la fuite de deux Bonnie and Clyde des temps modernes à travers les États Unis avec son lot prévisible de rebondissements attendus.
    Le second, le plus original, décrit la transformation de ces deux fugitifs en couple mythique érigé en symbole par une communauté afro-américaine qui s'estime victime d'une violence d'État systémique.

    On voit depuis quelques années se multiplier les films américains se saisissant à bras-le-corps de ce sujet : "Sorry to Bother You", "The Hate U Give", "Selma", "Detroit", "Kings", "Green Book", "I am not your Negro", "Moonlight"… Que Spike Lee - qui fait figure de parrain de ce cinéma-là - ait été invité à présider le jury du prochain de festival de Cannes témoigne de la popularité de ce sujet-là.

    On n'ouvrira pas ici le débat de savoir si cette colère est juste. Elle l'est. #blacklivesmatter dénonce les violences policières exercées sur les Noirs américains. Les marches suprémacistes de Charlottesville et les silences embarrassés du président Trump rappellent le vieux fond de racisme dont la majorité WASP est encore imprégnée.

    Mais si cette colère est juste, ses modalités d'expression interrogent. Elles interrogent de ce côté-ci de l'Atlantique, en France où le Président de la République vient de consacrer un discours au danger du "séparatisme".
    Car les solutions que nous proposent tous ces films américains sur les violences faites aux Noirs convergent plutôt vers l'affirmation d'un Black Power musclé que vers la réinvention du pacte républicain.

    On me reprochera de faire beaucoup de politique ce matin et d'oublier le cinéma. Je rétorquerai - même si c'est un peu facile - que le cinéma est politique.

    Lorsque Melina Matsoukas (une réalisatrice venue du clip video qui avait filmé Beyonce, Rihanna, Lady Gaga, Katy Perry) héroïse ses personnages flamboyants, les transforme en icone pop et en martyrs emblématiques d'une cause, on peut la suivre. Ou pas...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2020
    Et si “Bonnie & Clyde” étaient noirs ? Ils s’appelleraient “Queen & Slim”. Et si l’histoire était racontée en 2020, elle serait racontée à l’ère de Tinder et autres réseaux sociales de rencontres. C’est ce que fait Melina Matsoukas en réalisant un road trip brûlant sur fond de violences policières discriminatoires. Brillamment interprété par Daniel Kaluuya et Jodie Turner Smith aurait pu être un superbe réquisitoire contre le racisme. Malheureusement, la cinéaste a fait le choix d’orienter son intrigue vers le thriller en y installant de nombreuses péripéties. Ces dernières sont haletantes et l’humour toujours présent nous fait passer un savoureux moment. On espérait juste un engagement plus poignant dans la lutte contre l’exclusion afro-américaine.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 février 2020
    Queen and Slim de Mélina Matsoukas est une fresque dramatique dans laquelle le spectateur est plongé : on y retrouve 2 jeunes en crise identitaire dont des évènements inattendus vont chambouler leur vie. Même si le racisme est un problème actuel omniprésent dans le film, il y a quelques imperfections qui viennent entacher cette production cinématographique. Le scénario est certes solide mais on notera certaines incohérences majeures, ainsi que l'évolution psychologique du héros qui peut susciter quelques interrogations. On appréciera néanmoins le symbolisme de ce film, qui souhaite nécessairement vouloir faire passer un message qui dépasse le cadre de l'écran ainsi que le registre tragique d'un film dont les émotions ainsi suscitées ne pourront nous laisser indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 février 2020
    Ce très beau film, d'autres personnes l' auraient trouvé "avec des longueurs", au contraire, moi j'ai trouvé que ces moments plus long laissent placent aux sentiments et au confort que l'on peut ressentir entre les deux personnages. Le personnage de Queen est plutôt la conscience du duo, elle est le côté technique et c'est elle qui les sort de mauvaises postures à tous les coups grâce à ses contacts. Tandis que Slim, lui est plutôt la force tranquille, il est plutôt là pour détendre l'aventure même s'il est le premier poursuivi, il se doute que sa vie se terminera dans les prochains jours mais reste renfermée à ce sujet car il sait que son amie est terrifiée par ce voyage et il la rassure en lui disant qu'il "a assez de courage pour deux". Je trouve ça très beau. J'ai vu que certains disaient que la mise en scène était beaucoup plus travaillée que le scénario, je ne suis pas tout a fait d'accord dans le sens ou, comme je l'ai dis au dessus, le silence n'est pas forcément une absence de communication, c'est simplement un autre langage, avec les expressions du visage ou la musique de fond..
    J'ai beaucoup aimé la façon dont a été filmé et cadré ce film, les gros plans et plans d'ensembles qui se suivent rendent vraiment bien car les decors sont vraiment tres beaux! L'idee de mettre la camera sur la portiere de porte est tres intelligente, le spectateur fait presque parti de l'histoire, il est presque complice de cette fuite, c'est vraiment bien ! J'ai encore beaucoup de choses à dire mais dans l'ensemble, ce film est un petit chef-d'oeuvre qui pourrait être tiré d'une histoire vraie et qui inventé de toute pièce, pour moi, c'est ça le plus impressionnant!
    Frederic S
    Frederic S

    39 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 février 2020
    un peu long mais un film qui se regarde avec encore une injustice envers les noires aux états unis ...
    So K.
    So K.

    28 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 février 2020
    Film long, plat, sans véritable fil conducteur, cette production n'est ni originale ni percutante. On a l'impression de vivre un cliché. Film à éviter.
    léo P
    léo P

    29 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 février 2020
    Fuir à deux une société en crise qui pousse aux inégalités et la division est probablement une envie traversée par toutes les personnes qui en sont victimes. Alors lorsqu’on s’identifie pendant une projection cinématographique à ce couple qui en est finalement le symbole de toutes celles et ceux qui subissent les méfaits de cette même société, le ressenti d’une révolte mêlée à la frustration de n’être en définitive qu’assis sur un siège de cinéma nous émouvois immédiatement au plus profond de nous-même pour nous plonger dans cette fiction aux allures d’une réalité présente. En effet le premier film de Melina Matsoukas, très grande réalisatrice de clip notamment, nous offre donc la vision d’un couple victime d’une bavure policière qui n’a d’autre choix que de tuer leur agresseur pour survivre à ses attaques en dépit d’une justice qui pour eux les condamnerait sans aucun doute. Ainsi, ces deux personnages tout juste rencontrés via une application de rencontre, vont tenter de traverser le pays pour s’en échapper, le tout dans une ambiance de révolte d’une communauté écœuré par ceux qui ont le pouvoir, porté par une jeunesse en quête de liberté et d’émancipation à retrouver.
    On peut ainsi soulever la plus grande réussite du film qui est cette mise en perspective d’un peuple au bord de l’explosion face aux diverses injustices auxquelles ils sont soumis, mêlé avec un couple qui se cherche entre les différentes péripéties qu’ils parcourent. On voit ainsi deux personnages dépassé (ce qui n’est en revanche peut-être pas assez montré) par la tournure d’évènements que ceux-ci n’ont en aucun cas choisis mais se portant volontiers symbole de l’oppression de leur communauté au péril de leur vie, amplifiant ainsi le fait que chacun est concerné par la situation actuelle d’être prêt à se sacrifier pour changer les choses. Le fait que ces deux personnages représentent donc chaque citoyen lambda ainsi que la confrontation de la mise en scène entre la révolte de la communauté noir et l’histoire des deux protagonistes nous offrent ainsi de véritables grandes et belles scènes de cinéma, notamment par le premier instant d’amour des deux protagonistes dans la campagne paisibles du sud des Etats-Unis avec de l’autre côté en ville un peuple qui se divise, se confronte même avec les forces de l’ordre, donnant une fin de séquence terriblement cruelle et déchirante, qui fait écho par ailleurs d’une certaine façon à celle des Misérables de Ladj Ly.
    C’est lors de ces passages que le film excelle dans sa poésie à travers une musique adroitement choisi dans de longues scènes à l’intérieur de leur voiture jouant aussi avec l’extérieur au sein de la campagne américaine. Mais c’est bien par le surplus de ce genre de séquences que le film nous perd au fur et à mesure lors de leur cavale. De gros échecs scénaristique sont en effet à noter où l’on oublierait presque la fugue du duo amoureux par le manque de confrontation qu’ils rencontrent vers le milieu de l’histoire, tout en nous donnant d’ailleurs une fin ahurissante d’invraisemblances alors que le récit avait toutes les cartes en main pour réussir. On remarque ainsi de gros manques dans l’évolution du récit, des personnages, ou une histoire tout simplement trop longue, ainsi qu’une fin plus que décevante qui ternis quelque peu le ressenti final du film.
    Par ailleurs, on peut noter des dialogues, modernes, très bien écrits, qui nous emmène dès le début avec les personnages, malheureusement jusqu’au moment où l’on force comme souvent un fond politique et engagé alors que l’histoire et le propos subtilement amené suffisaient amplement. D’autant plus que certaines formes de mises en scène sont déjà assez lourdes par ailleurs comme des dialogues qui passent en voix off sur une image au ralenti pour mettre en valeur très grossièrement ce qu’on exprime à cet instant, ou encore le parallèle historique très présent mais qui peut toutefois se justifier à certains moments dans le film. En effet, la vision des prisonniers à travers la fenêtre soumis au travail forcé à coté de la route à la Green Book rapportant aux esclaves dans les champs de coton. La réalisatrice ne manque ainsi pas de nous rappeler ce rapport de force inégal créé par des siècles d’Histoire pour façonner une société qui pousse toujours inévitablement les mêmes groupes d’individus vers l’échec, où aujourd’hui ce ne sont pas des critères raciaux qui rendent des minorités soumises mais sociaux qui, par le fait de toujours donner moins de chance dès le départ aux mêmes groupes d’individus, promettent d’alimenter indéfiniment ce rapport de force, sans aucune possibilité de changement, si ce n’est par la force à un moment donné. Certaines références peuvent alors paraître quelque peu grossière et sorti un peu de nulle part mais servent toutefois un propos puissant ambitieux, où des défauts sont bien perçus mais toutefois vers la volonté de créer un renouveau et une vraie modernité qui mérite inévitablement d'être vu en salle.
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