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    Queen & Slim
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    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2020
    Un film coup de poing sur les Etats-Unis avec 2 composantes : d'une part la violence de la police et de façon plus large la violence de la société étatsunienne, d'autre part le racisme toujours présent dans ce pays qui ressemble à une cocotte minute toujours prête à exploser. Une sorte de Thelma et Louise in black, avec une ravissante actrice
    nsouchal
    nsouchal

    15 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2020
    Très beau film. Nous rencontrons à travers cette traversée la nature humaine et ses subtilités.
    La violence, la rencontre, l'Autre, la foi sont des thème abordés avec profondeur et sensibilité.
    De belles images, de beaux regards, de belles musiques... de l'Amour.
    A découvrir et se laisser cueillir...
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2020
    Ils n'avaient rien en commun. Queen (Jodie Turner-Smith), avocate militante, célibattante en rupture de ban de sa famille et Slim (Daniel Kaluuya, acteur à la mode depuis le succès de Get Out), fils de pasteur, plus soucieux de s'intégrer à l'ordre établi qu'à le renverser. Ils se rencontrent via Tinder. Leur première soirée ensemble dans la neige sale de Cleveland aurait dû rester sans lendemain. Mais ils sont obligés de faire équipe après qu'une interpellation sur la voie publique par un policier raciste les aura obligés à partir en cavale ensemble. De l'Ohio à la Floride, en passant par la Nouvelle-Orléans, ils fuient la police qui les poursuit sans relâche tandis que la communauté afro-américaine, persuadée de leur innocence, prend fait et cause pour eux.

    Il y a deux films dans "Queen & Slim". Le premier, le plus banal, raconte la fuite de deux Bonnie and Clyde des temps modernes à travers les États Unis avec son lot prévisible de rebondissements attendus.
    Le second, le plus original, décrit la transformation de ces deux fugitifs en couple mythique érigé en symbole par une communauté afro-américaine qui s'estime victime d'une violence d'État systémique.

    On voit depuis quelques années se multiplier les films américains se saisissant à bras-le-corps de ce sujet : "Sorry to Bother You", "The Hate U Give", "Selma", "Detroit", "Kings", "Green Book", "I am not your Negro", "Moonlight"… Que Spike Lee - qui fait figure de parrain de ce cinéma-là - ait été invité à présider le jury du prochain de festival de Cannes témoigne de la popularité de ce sujet-là.

    On n'ouvrira pas ici le débat de savoir si cette colère est juste. Elle l'est. #blacklivesmatter dénonce les violences policières exercées sur les Noirs américains. Les marches suprémacistes de Charlottesville et les silences embarrassés du président Trump rappellent le vieux fond de racisme dont la majorité WASP est encore imprégnée.

    Mais si cette colère est juste, ses modalités d'expression interrogent. Elles interrogent de ce côté-ci de l'Atlantique, en France où le Président de la République vient de consacrer un discours au danger du "séparatisme".
    Car les solutions que nous proposent tous ces films américains sur les violences faites aux Noirs convergent plutôt vers l'affirmation d'un Black Power musclé que vers la réinvention du pacte républicain.

    On me reprochera de faire beaucoup de politique ce matin et d'oublier le cinéma. Je rétorquerai - même si c'est un peu facile - que le cinéma est politique.

    Lorsque Melina Matsoukas (une réalisatrice venue du clip video qui avait filmé Beyonce, Rihanna, Lady Gaga, Katy Perry) héroïse ses personnages flamboyants, les transforme en icone pop et en martyrs emblématiques d'une cause, on peut la suivre. Ou pas...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2020
    Et si “Bonnie & Clyde” étaient noirs ? Ils s’appelleraient “Queen & Slim”. Et si l’histoire était racontée en 2020, elle serait racontée à l’ère de Tinder et autres réseaux sociales de rencontres. C’est ce que fait Melina Matsoukas en réalisant un road trip brûlant sur fond de violences policières discriminatoires. Brillamment interprété par Daniel Kaluuya et Jodie Turner Smith aurait pu être un superbe réquisitoire contre le racisme. Malheureusement, la cinéaste a fait le choix d’orienter son intrigue vers le thriller en y installant de nombreuses péripéties. Ces dernières sont haletantes et l’humour toujours présent nous fait passer un savoureux moment. On espérait juste un engagement plus poignant dans la lutte contre l’exclusion afro-américaine.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Roub E.
    Roub E.

    952 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2022
    Un rendez vous Tinder qui vire à la balade sauvage. Un film symbolique bien que l’ayant anticipé du mouvement Black Lives Mater. Queen and Slim est esthétiquement soigné et bénéficie surtout de l’interprétation de deux acteurs formidables qui donnent vie à deux personnages très bien écrits et matérialisés. Du coup je lui ai pardonné ses incohérences car sa générosité et son volontarisme arrivent à gommer ses défauts.
    Audrey L
    Audrey L

    636 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2021
    I Queen't Breath... Des Bonnie and Clyde créés contre leur gré, par le racisme, par l'intolérance et surtout par la stupidité humaine cantonnée à voir le monde en noir et blanc alors qu'il est maintenant grand temps de passer au modèle multicolores... Voici donc l'histoire de deux jeunes "de couleur" partis simplement pour un petit dîner romantique, qui se retrouvent à devoir abattre un policier qui les agresse au pistolet lors d'un contrôle. Si seulement ce scénario ne nous rappelait pas les "bavures" policières à caractère raciste, surtout aux États-Unis, qui affluent dans les JT du monde entier (le mouvement I Can't Breath - ou Black Lives Matter - viendra corroborer le propos de ce film à peine quelques moins après sa sortie, comme une triste prévision). Le constat n'est pas nouveau, et l'on se demande péniblement ce qui a changé depuis Martin Luther King et Malcolm X, ce à quoi Queen and Slim nous répond : pas grand chose. On suit la traque des deux criminels improvisés avec intérêt (on ne sent pas les deux heures filer), on se réjouit du casting sympathique (Daniel Kaluuya, toujours dans les rôles de "gars de couleur qui s'en prend plein la tête") et l'on ne peut que reconnaître toute la vérité criante du ras-le-bol des minorités opprimées. Le film choisit d'ailleurs de ne pas tomber dans l'excès de polémique, en mettant au premier plan l'intrigue de la course poursuite, sur laquelle se cale peu à peu les éléments de son discours. On sent que l'on s'inspire des derniers sermons de Luther King : les plus méconnus, ceux qui continuent de vouloir tendre la main aux "Blancs", mais qui refusent à présent le "tendez l'autre joue", un entre-deux dans lequel on est dans Queen and Slim qui fait le choix de mettre deux acteurs "blancs" au casting (5% ?) en tant qu'amis primordiaux du binôme en cavale. On évite donc intelligemment le white bashing (dénigrement de "Blancs") pur et dur. On regrettera que la fameuse cavale soit si inaboutie comparée à son background engagé, car l'on tombe souvent sur des envies pressantes des personnages assez peu crédibles (aller danser ou s'arrêter caresser un cheval en pleine fuite), sur des faux raccords très visibles (par exemple la scène dans laquelle la jeune fille s'assoie sur le rebord de la vitre de la voiture en marche, où sa bretelle de débardeur est descendue ou remontée selon les plans) et sur une fin que l'on connaît d'emblée (un peu trop facile et mélo). On n'est pas non plus fans du titre "Queen and Slim", justifié maladroitement par le réalisateur par "les femmes noires sont des reines" et "le héros est un gars perdu dans la masse" (slim étant le mot argotique pour désigner un homme dont on ne s'embête pas à apprendre le nom). On ne comprend pas vraiment pourquoi cette différence de point de vue sur les deux héros, cela soulève plus de questions tendancieuses (c'est facile à interpréter de travers) qu'autre chose. Dommage que la course-poursuite ne soit pas aussi travaillée que le fond, cela se remarque sans arrêt. Mais le message est tellement juste, à être le triste reflet d'un passé que l'on ne regrette pas et en même temps une prévision encore plus tragique d'un futur proche qui a fait exploser l'Amérique en 2020...
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2021
    Melina Matsoukas n’est pas la plus connue dans la peau de réalisatrice, si ce n’est dans la majorité des épisodes de la série de comédie américaine “Insecure”. Il fallait donc la rencontre entre la scénariste Lena Waithe et l’auteur de livres James Frey pour lancer un road-movie, empreint de racisme et d’une croisade spirituelle à travers des Etats au lourd passif sudiste. Qu’attendre donc sur ce voyage d’infortune ? Un léger contre-pied à “Green Book”, qui œuvrait avec une poésie déchirante, mais dans le contexte d’un feel-good movie. Ici, nous plongeons les pattes dans une violence grossière et réelle, révélant de nouveau les caprices d’une société blanche et qui semble ne pas vouloir prendre le train vers un progressisme épanouissant. Or, tout le monde ne peut se permettre une telle liberté et deux personnes en font les frais.


    Le fait d’être noir dans cet état d’Ohio, frontière de la liberté durant la guerre de Sécession, est incroyablement bien illustré. Entre le harcèlement ethnique et les inégalités judiciaires, de nombreuses œuvres ont déjà exploré ce terrain boueux et chaque année, de nouvelles propositions se manifestent avec plus ou moins de style. Pour ce Bonnie & Clyde improvisé, il faut admettre qu’on relâche rapidement les enjeux moraux sur deux citoyens ordinaires, ceci malgré leur opposition qui deviendra le fil conducteur de ce long-métrage romancé. Nous prenons ainsi la route, ironiquement vers le sud, lieu des cicatrices les plus profondes d’une nation qui ne guérit pas aussi rapidement qu’on pourrait le croire. La légitime défense est compromise, car la loi vient de l’homme, au sens propre et il finit par se confondre avec sa justice, qui le place en tant que témoin, victime et bourreau. Et du côté des véritables victimes, ce sont les reflets de Malcolm X et de Martin Luther King qui apparaissent, jusqu’à inverser le rapport idéologique au cours du récit.


    Cependant, il faut avouer une certaine perte de rythme, compensée par une visite commémorative à travers les états du Sud. C’est pourquoi les protagonistes Slim (Daniel Kaluuya) et Queen (Jodie Turner-Smith) captivent l’audience, dans un élan pop-lyrique et une romance qui tient à la fois de l’hommage et de la provocation. Ils dégagent une énergie qui en fait presque oublier la consistance scénaristique, prétexte simplet pour veiller sur la tension. Leur relation devient nette, mais est souvent détournée sous une contrainte confuse, cherchant à développer des émotions contradictoires. Issue de l’univers des clips, la réalisatrice a tenté une approche complexe, mais qui s'emmêlent dans ses longueurs et dans ses états des lieux redondants. Il y a donc comme une perte d’identité, laissé quelque part sur des routes dont les décors évoluent vers le point chaud. Un indice qui met irrémédiablement nos héros d’occasion dans une position déconvenue, mais justifiable si l’on se fie au dénouement qui tranche radicalement avec l’introduction.


    Pour son premier long-métrage, Matsoukas tombe quelquefois dans l’écueil, ce qui ne condamne pas pour autant “Queen & Slim” qui cherche à s’appliquer par moments, notamment lors d’une caractérisation symbolique de deux archétypes qui entretiennent l’espoir et la révolte aux yeux d’une Amérique, toujours en perdition. D’ailleurs, on rejette souvent la faute à un objet mortel, mais la classe sociale attaquée sera, elle, toujours désarmée sur le plan psychologique. Ce rapport de force est frontalement dénoncé, même si l’effet de style cherche à nuancer une partie de cette injustice, notamment au sein des forces de l’ordre, déconnectées de l’intégrité ou de l’impartialité.
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 378 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2020
    Outre sa dimension sociale et politique très intéressante mais déjà traitée à maintes reprises, ce film est aussi une très belle histoire d’amour et une réussite esthétique, surtout quand on sait que c’est le 1er long métrage de la réalisatrice.
    Joyeux
    Joyeux

    101 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2020
    Un film très beau graphiquement, à l'esthétique vintage à la fois sensuelle et percutante. Les quelques longueurs sont rattrapées par une photographie sublime et deux acteurs fabuleux.
    Kalie
    Kalie

    60 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2020
    Voilà un film engagé qui traite d’un sujet d’actualité fort. Même si le message est appuyé, impossible pour moi de rester insensible à la fuite en avant des protagonistes ( spoiler: tout ça pour une simple entorse au code de la route prétexte à un racisme primaire
    ). La relation mouvementée entre les deux personnages principaux, magnifiquement incarnés par Daniel Kaluuya et Jodie Turner-Smith, m’a passionné. La réalisatrice vient du clip, cela se voit (et s’entend) à l’écran. Certes, il y a des longueurs et des passages un peu déconcertants mais cela donne un côté presque poétique au film. Film assez marquant que j’ai gardé en mémoire un long moment après l’avoir vu.
    Avoine M.
    Avoine M.

    59 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2020
    Mélange de Thelma et Louise et de Point limite zéro afro-américains, Queen & Slim compile les qualités des road movies que permettent les grands espaces américains et les hauts et les bas des histoires de cavale. L'ensemble est plutôt de bonne tenue. Dommage que la scénariste Lena Waithe ait cru nécessaire de sacrifier la fin à la quasi obligation contractuelle des films anti-racistes de faire des flics des ordures sans âme. Les fins de Thelma et Louise ou Point Limite zéro avaient une toute autre gueule.
    Marie Nizet
    Marie Nizet

    46 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2020
    GRAND FILM ! Puissant, engagé, émouvant. Les acteurs incarnent vraiment leurs rôles et le sujet du racisme est tellement d'actualité. A voir absolument !
    benitoberlon
    benitoberlon

    56 abonnés 971 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2020
    Oui, le film est réussi avec de jolies scènes et une doublette d'acteurs frais et convaincants...Une bonne première réalisation, avec un film assez stylisé. Bon point. Après, au lieu de dénoncer et de combattre le racisme anti noir, le film semble cautionner voire justifier le "meurtre" du policier....même en légitime défense. Une bonne partie des rencontres de nos deux protagonistes sont bien trop bienveillantes, ce qui par moment, est clairement malaisant.... Trop trop dans un sens, et même si ce film raisonne encore plus avec l'actualité récente, on aurait aimé moins de lourdeur et moins de partie pris.
    MediaShow
    MediaShow

    142 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2020
    "Queen & Slim" est un thriller dramatique poignant qui, sous un fond politique et social, vise à dénoncer laségrégation raciale aux Etats-Unis. Dans ce long-métrage, Melina Matsoukas dénonce les injustices civiles envers la population noire avec une scène d'introduction violente qui devient l'élément perturbateur du scénario, mais également à travers cette touchante histoire romantique...

    La suite de la review en vidéo : https://youtu.be/Rfv6zo1uvTc
    djami M.
    djami M.

    16 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2020
    Ce film aurait été un bon film sans toutes ses longueurs ! Mention spéciale aux acteurs très juste. La scène finale vaut à elle seule d'aller voir ce film !
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