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Votre avis sur M3GAN ?
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Jorik V
Jamais à court d’idées et de séries B conceptuelles, la boîte de production Blumhouse et le cinéaste, producteur et scénariste James Wan, tous deux capables du pire (« Annabelle » et « Action ou vérité » par exemple) comme du meilleur (« The Conjuring » et « Sinister » pour ne citer qu’eux), s’associent pour « M3GAN ». Une sorte de suspense technologique un peu violent et effrayant mais certainement pas un film d’horreur comme on a pu le vendre un peu partout. C’est une sorte de croisement hybride et bâtard entre l’aspect technologique des IA de « Ex Machina » et la poupée tueuse des slashers « Chucky ». Mais « Annabelle » et ses fantômes n’ont rien à voir là-dedans, le fantastique, l’horreur et le gore n’étant pas au rendez-vous. Certains avaient crié à la débilité pour le pourtant excellent, fou et généreux « Malignant » précédente réalisation du cinéaste, et bien cette production réalisée par un yes man inconnu l’est clairement bien plus !
D’ailleurs, il est à noter que c’est peut-être dommage pour l’absence de gore car on trouve cette série B (à la limite du Z) bien trop sage en séquences censées stresser et angoisser et surtout en effusions de sang et de scènes bien crades. Et s’il y en avait, elles semblent comme avoir été coupées au montage pour que le film ne soit pas interdit à une partie du public. La manière de le vendre est donc au mieux, inexacte, au pire hypocrite et mensongère. « M3GAN » est également souvent à la limite de sombrer dans le ridicule et le nanar mais sans vraiment y aller franc jeu. Pourtant, peut-être que le second degré, ainsi qu’un peu d’humour et de délire auraient certainement bien mieux convenu à cette histoire un peu tirée par les cheveux.
La poupée est les effets qui la régissent sont plus que crédibles et ne sont donc pas en cause, c’est plus les rouages du scénario qui sont plein de trous et d’invraisemblances, bien qu’on se doute que ce genre de jouet ultra évolué risque bien de débarquer un jour. On entend d’ailleurs de manière (très) lointaine un petit discours sur les dangers de la technologie et du remplacement social par le virtuel mais attention aucune réflexion très poussée. Quant au drame qui lie les deux personnages, il est plutôt juste et bien représenté. Cependant on n’est pas venu pour ça et, entre un démarrage un peu mou, une trop grande sagesse dans la folie et les agissements de la poupée en plus d’une tonalité bien trop premier degré et enfin d’un final cousu de fil blanc assorti d’un happy-end un peu écœurant, on est peu emballé par « M3GAN », même si le film n’est pas déplaisant. Trop sage, trop formaté, trop banal, cette poupée qui part en sucette aurait pu être bien plus délirante et jubilatoire. Dommage.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
D’ailleurs, il est à noter que c’est peut-être dommage pour l’absence de gore car on trouve cette série B (à la limite du Z) bien trop sage en séquences censées stresser et angoisser et surtout en effusions de sang et de scènes bien crades. Et s’il y en avait, elles semblent comme avoir été coupées au montage pour que le film ne soit pas interdit à une partie du public. La manière de le vendre est donc au mieux, inexacte, au pire hypocrite et mensongère. « M3GAN » est également souvent à la limite de sombrer dans le ridicule et le nanar mais sans vraiment y aller franc jeu. Pourtant, peut-être que le second degré, ainsi qu’un peu d’humour et de délire auraient certainement bien mieux convenu à cette histoire un peu tirée par les cheveux.
La poupée est les effets qui la régissent sont plus que crédibles et ne sont donc pas en cause, c’est plus les rouages du scénario qui sont plein de trous et d’invraisemblances, bien qu’on se doute que ce genre de jouet ultra évolué risque bien de débarquer un jour. On entend d’ailleurs de manière (très) lointaine un petit discours sur les dangers de la technologie et du remplacement social par le virtuel mais attention aucune réflexion très poussée. Quant au drame qui lie les deux personnages, il est plutôt juste et bien représenté. Cependant on n’est pas venu pour ça et, entre un démarrage un peu mou, une trop grande sagesse dans la folie et les agissements de la poupée en plus d’une tonalité bien trop premier degré et enfin d’un final cousu de fil blanc assorti d’un happy-end un peu écœurant, on est peu emballé par « M3GAN », même si le film n’est pas déplaisant. Trop sage, trop formaté, trop banal, cette poupée qui part en sucette aurait pu être bien plus délirante et jubilatoire. Dommage.
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Roub E.
Non seulement ce film d horreur très balisé apporte pas grand chose au genre de la poupée maléfique mais j ai même trouvé qu elle lui enlevait sa substance. A l inverse d un Chucky qui était diablement sale gosse et transgressif en présentant un enfant victime de sa poupée tueur en série; Megan désamorce toute tension en s attaquant à des personnes qui nous sont montrées d emblée comme mauvaise entre le gamin harceleur, la voisine acariâtre et le patron odieux. Comme graphiquement parlant le film ne propose pas de quoi détourner les yeux, on se retrouve devant un film tristement plat dont le seul intérêt serait le sous texte sur l intelligence artificielle qui dérape. Le potentiel était la mais l époque est sûrement trop lisse pour accoucher d autre chose que cela sur le sujet.
Yetcha
Un bon film d'horreur avec une poupée qui fait bien flipper. L'actrice qui incarne M3gan est parfaite dans sa gestuelle et on angoisse dès qu'elle tourne la tête ou les yeux. J'ai toujours eu un faible pour les films d'horreur avec des poupées, et celui-là, je l'aime bien.
Film estampillé "BlumHouse" et comme la quasi-totalité des métrages de cette boîte de prod', "M3gan" ne brille pas par son originalité. Pire, on nous ressert pour la 100000000000000000ième fois les mêmes clichés, les mêmes mécaniques, les mêmes ressorts scénaristiques. Film paresseux qui ne fait aucunement frissonner et ne créé aucune surprise.
Peut-être de quoi faire peur à une jeune public... Et encore....
Peut-être de quoi faire peur à une jeune public... Et encore....
Ti Nou
L’ère de l’intelligence artificielle est propice aux récits à la "Frankenstein" de créatures qui échappent à leur créateur. Blumhouse s’en saisit dans un film inquiétant qui aurait gagné à se lâcher davantage dans son dernier acte.
Objectivons
L'ensemble vaut un "pas mal" grâce à une intrigue assez originale, malgré le manque de charisme et le jeu quelconque des deux actrices principales qui incarnent une tante et sa jeune nièce.
Nicothrash
On pensait avoir fait le tour des poupées en terme d'horreur avec les Chucky, Annabelle, The Boy etc etc mais il faut bien avouer que la troublante Megan réussit à s'approprier une place de choix dans le genre. On renouvelle un petit peu tout ce qui est malédictions et possessions pour s'attarder sur les nouvelles technologies et leur emprise sur nous, pauvres humains. Le design de Megan est très bien trouvé, on passe d'ailleurs son temps à se demander si l'on a affaire à des SFX ou du maquillage, puis le choix de ne pas verser dans le gore est assez respectable, point de facilité ici mais un climat d'angoisse qui monte petit à petit et des scènes parfois non dénuées d'humour qui font de ce métrage une petite réussite là où l'on attendait plus rien. Bonne surprise pour ma part.
stallonefan62
Une belle petite surprise que ce thriller horrifique !! L'idée est originale et on ressent bien la tension qui monte autour du robot et de ses agissements !! Certaines scènes sont stressantes , l'ensemble visuel est réussi et ceci est encore un avertissement sur les méfaits de l' IA !!
A notre époque où les intelligences artificielles sont de plus en plus performantes, M3gan est un thriller horrifique qui veut mettre le genre à jour technologiquement. Pour nous, le ressenti est simple : on est face à une version 2.0 de Esther (de Jaume Collet-serra, sortie en 2009). C'est un cyborg en effet, mais la construction du récit, les émotions ressenties sont assez proches. Une petite poupée innocente au regard glacial, qu'on n'ose soupçonner mais pourtant, au fur et à mesure, le diable transparaît... Une réelle suite d'Esther est sortie il y a quelque mois, mais on préfère clairement l'oublier au profit de M3gan. La tension monte tranquillement, on tombe certes dans quelques facilités du genre, mais le résultat est efficace, bien rythmé et nous a assez convaincu. Bref, une façon sympa de passer une bonne soirée !
Lorgnant beaucoup plus vers le thriller sf que l'horreur, M3gan est un honnête divertissement mais peinant à renouveler le genre "poupée tueuse". Un soupçon de Chucky, et d'Esther pour le côté malsain de l'enfant tueur, et le scénario se dévoilera devant vos yeux comme sur des rails avec une monté crescendo des méfaits de la poupée sans aucune surprise. Parfois incohérent comme d'un côté, l'entreprise de jouet qui est ébahie devant une telle invention et qui veut garder le secret pour éviter de se faire voler l'idée, et d'un autre M3gan, qui se promène littéralement partout aux yeux de tous, sans réellement provoquer l'étonnement. Malgré tout c'est bien interprété, la réalisation est correcte et les effets spéciaux mettant en scène la poupée sont réussies, mais le film a se défaut d'être prévisibles sur presque tous ce qu'il entreprend.
Si on pouvait s’attendre à un énième film de poupée maléfique sans âme, creux et imbitable, ce « M3GAN » se révèle fun, sanglant et jubilatoire. C’est un slasher high tech qui se laisse visionner comme une agréable série B à l’ancienne.
Jérémie
Qu'on se le dise, M3gan n'est pas le film de l'année. Ce n'est pas non plus la relève de Chucky.
Ce n'est pas non plus un film d'horreur. Il n'y a réellement aucun moment d'angoisse, de sursaut et d'épouvante.
Ca me va, je n'aime pas ça. Mais la trajectoire que veut se donner le film ne match pas du tout aux attentes. On se rapproche clairement plus d'un "I, Robot" par sa réflexion sur l'évolution de la technologie et de son autosuffisance.
M3gan s'arrêtera là dans sa comparaison. Elle ne reste qu'un jouet protecteur mégalo sans limite. Mais on aurait dû le sentir venir, dès ces premières minutes et cette déneigeuse tueuse de parents (ce n'est pas un spoil t'en fais pas).
L'histoire des jouets et de cette obsession, allez, pourquoi pas. On se la joue "Toy Story" et "La course au jouet" et M3gan enclenche son auto-apprentissage pour palier au manque d'amour visible à 3 000km. Je vous fais don de prise de conscience affligeante et évidente.
Mais idem, c'était prévisible et visible dans le scénario dès les premières minutes.
Et pourtant, ce divertissement divertit. Sans prétention, sans énormes attentes, sans action tranchante ni dialogue percutant, un film qui se regarde ! Et oui, la culture du streaming nous fait avaler des films en quantité plutôt que de prôner la qualité : on se retrouve à se contenter de choses moyennes, comme M3gan !
Ce n'est pas non plus un film d'horreur. Il n'y a réellement aucun moment d'angoisse, de sursaut et d'épouvante.
Ca me va, je n'aime pas ça. Mais la trajectoire que veut se donner le film ne match pas du tout aux attentes. On se rapproche clairement plus d'un "I, Robot" par sa réflexion sur l'évolution de la technologie et de son autosuffisance.
M3gan s'arrêtera là dans sa comparaison. Elle ne reste qu'un jouet protecteur mégalo sans limite. Mais on aurait dû le sentir venir, dès ces premières minutes et cette déneigeuse tueuse de parents (ce n'est pas un spoil t'en fais pas).
L'histoire des jouets et de cette obsession, allez, pourquoi pas. On se la joue "Toy Story" et "La course au jouet" et M3gan enclenche son auto-apprentissage pour palier au manque d'amour visible à 3 000km. Je vous fais don de prise de conscience affligeante et évidente.
Mais idem, c'était prévisible et visible dans le scénario dès les premières minutes.
Et pourtant, ce divertissement divertit. Sans prétention, sans énormes attentes, sans action tranchante ni dialogue percutant, un film qui se regarde ! Et oui, la culture du streaming nous fait avaler des films en quantité plutôt que de prôner la qualité : on se retrouve à se contenter de choses moyennes, comme M3gan !
Rien de nouveau sous le soleil avec ce film traitant de l'intelligence artificielle. Malheureusement, on est loin de i robot et là, le scénario se déroule sans réelle originalité. On ne s'ennuie pas mais j'attendais plus ...
C'est un film d'horreur standard. Comme l'intitulé, un film d'horreur-épouvante. Même si les scènes restent prévisibles, ce film reste un bon film. Beaucoup d'effets spéciaux. De bons effets spéciaux. Une actrice principale très douée. Il se regarde, et à savoir s'il fait peur.
Pour moi, le film se compose de 3 parties. La première partie avec la recherche et la mise au point de la technologie jusqu'à l'aboutissement de la poupée robot. C'est la partie la plus intéressante. C'est abordé comme une révolution technologique comme aurait très bien pu le faire Steven Spielberg (cela y ressemble). La seconde partie est la période de doute, le produit a des qualités mais aussi des défauts. Il va être présenté au public mais faut-il s'en inquiéter ? Le fait que la poupée semble s'affranchir de ses créateurs n'est pas une mauvaise chose mais c'est la façon de le faire dans le film. Cela nous conduit à la 3è partie sensée être la plus excitante avec le plein d'action mais on en est loin. Une poupée de 1m20 capable d'exécuter des actions d'une pareille puissance est un non sens. Et puis, pourquoi toujours ramener la technologie qui disjoncte à de la violence primaire ? Cette fin trop facile scénaristiquement parlant m'a déçu et contraste tellement avec le début prometteur.
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