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Han Lolo
14 abonnés
2 critiques
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3,5
Publiée le 16 juillet 2020
Ce documentaire retraçant l'épopée russe des français à la manière des "yeux dans les bleus" est efficace mais n'exploite pas assez le talent artistique de Nabil Fekir.
Le génie de Fekir n'est pas assez mis en avant et on doit seulement se contenter de quelques petites scènes qui nous montrent tout de même l'étendue de son talent : la colère (quand il perd au Ping pong), la joie (quand il soulève la coupe) mais surtout l'insignifiance dans cette scène, à montrer dans tous les théâtres, où il enchaîne les paniers de basket avec N'Golo Kanté sans même esquisser un mot ou un sourire !
Retraçant le plus beau moment de l'année 2018, cette épopée sportive nous plonge en plein cœur de ce qu'aura été une victoire "no limit". Coulisses, intervenants, échauffements et match officiels, tout y sera passer. Un retour très grand sur cette période qui aura redonné à la France, un sentiment de légèreté pur et joie monumentale. Après les nombreux attentats perpétrer sur notre sol, nous devions retrouver ce que nous avions tant perdu. Puis à la fin, les concerts de klaxons, les drapeaux en libre étendue et le chant national en tête de liste non électorale nous aura fait redonner cette envie. Des joueurs carrément à l'exact opposé de ceux ayant fait la risé et la honte de ses supporter en 2010, pour laisser donc place à cette bien nouvelle génération.
Un retour gagnant porté par ses image culte, tel le but de Benj totalement inattendue. Une réussite totale.
Un documentaire un peu trop lisse et qui ne veut pas trop montrer de moments plus durs mais qui arrive à procurer le plaisir du groupe et transmettre des anecdotes marquantes.
Un peu long à démarrer surtout quand on évoque les matchs de préparation, ce documentaire saura monter en puissance pour nous proposer de vrais moments intimistes de la coupe du monde 2018. Tous les joueurs ne sont pas forcément mis en avant, on découvre tous les instants dans les vestiaires, que ce soit les paroles des meneurs d'hommes et les découpages chirurgicaux de Deschamps. Dommage que l'on ne s'étale pas vraiment sur l'après coupe du monde, sur l'euphorie des joueurs. Ce qui est bien c'est que l'on ne cherche pas à reproduire "les yeux dans les bleus", on nous propose vraiment autre chose. Pour les fans !
Nouveau chef d'oeuvre comme en 1998. Malgré les critiques c'était plus un chef d'oeuvre sur le terrain en 2018 qu'en 1998, derrière la caméra en revanche on est plus attaché a une bande de gars en 98 qui ne l'avait jamais gagné, une génération aux joueurs confirmé mais sans portable et résaux sociaux. Mais le documentaire de cette année pour les fans de foot et plus particulièrement ceux de ma génération trop jeune en 98 mais dans la vingtaine en 2018, est très appréciable. On se sent proche de ces gars qui en plus ont notre âge (entre 18 et 26 ans la plupart !) et qui pendant la compétition et même après ce sont montré disponible grâce aux résaux sociaux et aux médias, eux que l'on trouvait si distant, si en marge il y a encore moins d'un an ce sont même révélé drôle par moment, Adil rami en tête. Les gars ont des délires qui parlent aux jeunes, ils parlent comme nous, écoutent les mêmes musiques et jouent aux mêmes conneries, sauf qu'eux peuvent être "champions du monde" avec toute l'attente et la pression populaire que cela accompagnent. Au final tout les français les ont supporté a leurs manière et à leurs rythme, certains dés le début d'autres plus vers les quarts de finale quand on approchait du trophée. Et puis pour les supporters du PSG comme moi, voir évoluer au quotidien des mecs formidablement humbles et sympathiques comme Blaise Matuidi ou encore les petits nouveaux comme Kimpembe et Mbappé nous ont rafraichi et rendu plus fière encore. Même Aréola sur qui j'avais quelques réserves fût hier soir une petite révélation à la vue du documentaire. Ainsi que l'instant ou ce malheureux Cavani blessé avant le match, arrive tout souriant dans le vestiaire des bleus pour parler à Mbappé et aux joueurs du PSG alors qu'il vient d'être éliminé, renforce l'idée ou révèle a certains s'ils en doutaient, le grand coeur que ce gars possède, la cerise sur ce gâteau de documentaire. Les chants, l'ambiance, les blagues, les jeunes et un peu moins jeunes, on voit mal comment Didier Deschamps aurait pu mieux faire, l'alchimie est parfaite. Et que dire de Pogba qui n'a jamais fait l'unanimité (moi compris), le voir s'imposer aussi bien en patron de vestiaire qu'en ambianceur de bus fait de lui un des acteur majeur de cette compétition. Les derniers discours d'avant match ou de mi temps qu'il a pu faire notamment celui contre la Belgique révèle le bonhomme. Rien d'exceptionnel dans les propos même s'ils sont fort et fédérateur, tout le monde aurait pu les dire, mais le faire pour leurs première demi finale d'une coupe du monde à la mi temps, là il faut les grosses burnes et le mental qui va avec, à ce titre on peut enfin dire que Pogba est devenu un leader. Et ça fait plaisir aussi pour Deschamps qui parait très investit comme il l'avait été en 98, il a rendu les français heureux sur deux génération, à ce titre il devient plus mythique que Zidane dans la conscience collective des Francais, dans la mienne en tout cas. Impossible de ne pas être émus à la fin, les larmes de joie qui n'était pas présente dimanche pendant la liesse ce sont révélé hier soir au calme devant la télé. Merci Didier, merci Paul, merci Kilian,merci Adil et les autres pour ces 4 semaines grandioses qu'ont fait vibrer le pays,