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Novida
3 critiques
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4,5
Publiée le 14 décembre 2019
Voici un très beau film que le réalisateur, Laurent Michel, aborde en toute délicatesse. "Lola vers la mer" nous montre le regard d'un père (Benoit Magimel) sur sa fille Lola, transgenre (Mya Bollaers). Et c'est avec justesse que ce réalisateur filme leurs parcours, leurs sentiments, leurs doutes, leur mal-être, leur rage l'un contre l'autre. Comment père et enfant doivent faire face a beaucoup d'incompréhensions, voire à l'exclusion, au sein du cercle familial puis de la société. Mais ce qui nous touche aussi c'est que le rôle principal de Lola est interprété par une jeune femme transgenre. Et que cette jeune actrice (il s'agit d'un premier rôle), est une vraie révélation. Elle absorbe tout l'écran, s'assume sans fard, naturellement, à la fois rebelle, sombre et lumineuse. Quand à la musique, elle est sublime. La voix du groupe "Antony and the Johnsons", Anohin, dans "Bird girl" nous émeut profondément. Sa voix est en symbiose avec l'image, elle s'imprègne de l'atmosphère et transcrit les émotions, décuple le message destiné aux spectateurs. A voir absolument.
" Lola vers la mer" est un drame social venu de Belgique avec une thématique très intéressante. En effet même si j'ai trouve la première partie et la direction des acteurs plutôt poussive par moment , le tandem formé par Mya Bollaers et Benoît Magimel finit au fil du temps à bien fonctionner avec un sujet fort intéressant (la transidentite) avec une histoire qui offre quelques moments drôles et émouvants.
Dès sa séquence d’ouverture qui montre au ralenti un adolescent en skateboard, Lola vers la mer emprunte au cinéma de Xavier Dolan. Pour l’introduction de son deuxième film, Laurent Micheli s’inspire de Mommy (2014) tout comme, entre autres, pour une scène musicale et dansée dans laquelle Céline Dion est troquée pour le groupe Culture club et Boy George chantant Karma chameleon. Les références à la filmographie du cinéaste canadien sont donc d’ordre visuel et de mise en scène mais aussi d’ordre thématique. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2019/12/13/lola-vers-la-mer/
Très joli film émouvant. Tellement bien interprété. Benoit Magimel dans un de ses meilleurs rôles, très juste. Un road movie sur l'acceptation, la tolérance, sans leçon de morale.
Film nécessaire : à voir. Pour ses interprètes, sa mise en scène et son sujet. Le réalisateur s'attache à ne pas regarder la transidentité comme traumatisme mais à donner visibilité à une minorité à travers une histoire simple et universelle : et il est grand temps pour cette visibilité !
Que d’émotions dans ce film ,on passe par des moments drôles ,des moments plus sombres ,les acteurs y sont débordants de vérité , on s’attache aussi au rôle secondaire, on voyage avec eux et on espère que les deux trouveront une paix intérieur ....bravo au images, musiques .....
Présenté comme un nouveau Girl, voici donc Lola vers la mer. A part le fait d'être belges, de parler de transidentité et d'être très réussis, les deux films ont peu de rapport. Et de ne pas verser dans le pathos et le larmoyant. Ce qui n'empêche pas une belle émotion. Pour son deuxième long métrage Laurent Micheli traite un sujet délicat avec, justement, une extrême délicatesse. Un tact et une sensibilité de tous les instants, cela sans aucun jugement. On comprend la démarche de Lola, un peu moins celle de son père, même si on finit par ressentir une certaine empathie, mais pas vraiment de sympathie, pour lui. Il est impeccablement incarné par un Benoît Magimel qui trouve sans doute là un de ses plus rôles, sans doute pas le plus facile. Face à lui Mya Bollaers est aussi juste que prometteuse, une belle révélation (pré-sélectionnée aux César 2020, c'est sa première apparition à l'écran). Le duo fonctionne magnifiquement. Même si ces deux là n'ont à priori rien en commun, on reste sur une note d'espoir et on leur souhaite, qui sait, un avenir commun. Voilà donc un très beau film, un road-movie attachant, simplement mais très justement écrit, mis en scène et interprété. Une belle surprise.
Un film belge sur une adolescente transgenre et ses relations avec son père, oui, bien sûr, c'est Girl ! Désormais, c'est aussi Lola vers la mer, de Laurent Micheli, qui offre un traitement totalement différent à un thème qui se prête à de nombreuses variations pour peu que l'écriture du scénario soit à la hauteur. Lola vers la mer est constamment surprenant, désamorçant toutes les figures attendues dans un road movie où l'affrontement entre un père et son fils en voie de devenir fille nous fait peu à peu grimper haut sur l'échelle des émotions. L'histoire est également captivante par les choix de mise en scène qui ne cessent de surprendre, dans le bon sens du terme. La dramaturgie est forte, avec deux points de vue (et de vie) a priori irréconciliables mais le film est réalisé de manière tellement lumineuse et avec une grande maîtrise (voir l'utilisation de la musique) qu'il est tout sauf pesant et montre une tendresse particulière pour tous ses personnages y compris celui que l'on aurait plutôt tendance à rejeter pour son manque de compréhension et d'empathie (le père, évidemment). Mya Bollaers, qui incarne l'adolescente rebelle, est proprement stupéfiante et rivalise avec un Benoît Magimel dont le jeu se bonifie avec les années. En fin de compte, Lola vers la mer ne ressemble en rien à Girl, hormis pour sa comparable grande qualité.
Les intentions sont louables et la direction artistique plutôt réussi. Mais tout ça au service d'un scénario grossier, des personnages mal écrits. Magimel tour à tour gros beauf ou touchant en papa sensible. Comédienne principale pas au niveau. Rebondissements que l'on voit venir à des kilometres. C'est mauvais.... dommage.
Un film plein d'émotions dont on ne sort pas indemne. Mention spéciale à Mya Bollaers pour son interprétation. Benoît Magimel y est remarquable. Une bonne leçon de tolérance et d'humanité . Ce film mérite que l'on s'y arareté pour ne plus jamais l oublier.