Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Fredbernardeau
1 abonné
36 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 2 janvier 2020
Magnifique film ! Porté par deux comédiens investis au plus profond d'eux-mêmes. Mya Bollaers en Lola, ex-Lionel, jeune femme de 18 ans, encore adolescente mais dégageant une telle force mentale, une détermination à toute épreuve dans tout ce qu'elle entreprend. Benoît Magimel en Philippe, son père récemment veuf, triste, paumé, ayant rompu les ponts avec Lionel et le retrouvant en Lola deux ans après, à l'occasion des obsèques. Et quelle belle histoire ! Les retrouvailles agitées, tendues mais tellement émouvantes d'un père et de son enfant (son fils ? sa fille ? Il ne sait plus, est dépassé par les événements). Le scénario nous emmène dans un road-moavie où la psychologie des deux personnages évolue au gré de leurs échanges, des rencontres et des péripéties... Très belle et agréable surprise cinématographique de cette fin 2019 ! Film qui figurera sans aucun doute dans mon top 5 de l'année !
Hyper previsible et gnangnan a lacher son popcorn .magimel remonte le niveau mais c'est encore trop bas et l'actrice principal est nul de chez nul.. pis pas interesante quoi elle laisse completement indifferent
J’aimerais adresser un grand MERCI au réalisateur Laurent Micheli pour ces 90 minutes tellement touchantes et pour avoir posé de façon remarquable un regard si respectueux, poétique, pédagogique et si authentique de ce à quoi peuvent être confrontées les personnes trans à notre époque. L'interprétation du rôle magistral et solaire de Lola [faite par une jeune femme trans du nom de Mya Bollaers] combinée à la brillante performance de son père [interprété par Benoît Magimel], porteur d’une violence terriblement tangible, contribue à la grande réussite de ce film très rythmé et vivant. Et si « Lola vers la mer » est pour moi un succès retentissant à plus d’un titre, qui marque les esprits, interroge et réinterroge notre société, c’est avant tout parce qu’il nous est donné à voir une vision bien plus représentative et réaliste d'un vécu trans dans l'ère du temps que bien d’autres réalisations qui, sur ce même sujet, ne pourront s'empêcher de verser dans des caricatures et dans des clichés qui ne rendent vraiment pas service en termes de justesses et de réalités (et non, les personnes trans n’ont pas à être confondues avec des créatures travesties qui endosseraient un déguisement comme le personnage dit « transgenre » de la comédie Les Crevettes Pailletées sortie plus tôt cette année). À titre purement subjectif toujours, j’ajouterai enfin que le père de Lola incarne la quintessence de ce qui peut être redouté et de ce qui participe très largement à ce que des personnes trans retardent leur transition ou mettent définitivement aux oubliettes toute tentative et toute volonté de faire ressortir la personne qu’elles sont au grand jour.
Juste, aucun personnage n'en fait trop, maitrise totale de la pudeur des sentiments, ça aborde les vrais problemes et question, beaucoup d'esthétique etc....un régal
Un beau film européen...européen dans le sens à, contrairement à un film américain qui nous aurait tiré la larme dans tous les sens, ce film reste engagé et intimiste en même temps, cru et sur la retenue aussi. Je l'ai trouvé beau et simple avec la confrontation de 2 visions sans jugement forcé.
Un film qui allie l humour,l émotion, la réflexion sur le genre , les relations dans les familles, le poids du regard des autres. Les interprètes jouent très juste. Un film profondément humain et délicat. J ai aime
Tout simplement le meilleur film que j’ai vu , la réalisation au plus proche des interprètes nous plonge totalement dans l’action et au plus proche des sentiments des protagonistes de cette histoire qui parle de transidentité , de la relation parent – enfant , de la perte de l’être chère ,de la relation dans le couple , benoit Magimel qui découvre au fur et à mesure les secrets de sa femme est impressionnant ( perso il m’a fait penser à Sean Penn dans Mystic river ) et même sans dialogue sa force est bien présente ( le regard à Lola dans le rétroviseur après le départ en trombe du foyer est mémorable , la réalisation est maitrisé du début à la fin ( dès le générique du début ont est troublés ) et Laurent MICHELLI couvre ses images d’une BO incroyable allant de Maria callas à Anthony & the Johnson en passant par quelques notes de musique ( piano ou violoncelle ) et la cerise sur le gâteau MYA BOLLAERS totalement incroyable elle rayonne du début à la fin on est sous le charme à voir et à revoir